Santé : comment traiter un perroquet atteint de PBFD ? Prévention et soins paliatifssanté-maladies-soins-perroquets-psittacidés-oiseaux-animal-animaux-compagnie-animogen.jpg
Lorsqu'un perroquet est atteint de
la PBFD, ou maladie du bec et des plumes, son système immunitaire ne remplit plus ses fonctions. Pour palier cette défaillance, il faut le renforcer par tous les moyens. Certains pensent que c'est un point majeur sur lequel il faut agir non seulement dans le cadre de la prévention, mais aussi à titre curatif, pour l'aider à se défendre. Le stress est également un facteur à prendre en compte, car il bloque la production de globules blancs.
L'alimentation est un registre tout aussi important à exploiter, voire le principal, car l'apport en magnésium, potassium et acide panthogénique est essentiel pour la santé. Les légumes (broccoli, épinards, haricots et patates douces notamment), les graines de tournesol (non, vous ne rêvez pas), le saumon, les pignons de pin, les amandes, les bananes et les oeufs.
Les compléments tels que la spiruline ou l'astragale peuvent s'avérer utiles. Cette dernière agit en renforçateur du système immunitaire et stimule la production d'interferon. C'est une herbe d'origine chinoise qui présente peu de risques de toxicité. Elle peut être donnée durant deux semaines puis plus du tout durant les deux semaines qui suivent, en alternance.
La guérison est un sujet très délicat, car toutes les espèces les plus grandes de psittacidés contaminées par la PBFD sont condamnées à courte ou moyenne échéance. Aucun vaccin n'a pu être mis au point malgré toutes les tentatives entreprises jusque là. Une substance fait cependant beaucoup parler d'elle, lorsqu'il est question de " traitement " . Il s'agit de l'interferon, qui s'administre par injections. C'est un dérivé de la volaille. Son action semble avérée chez certains jeunes sujets qui n'en sont qu'au premier stade de la maladie. Mais même alors, le succès est mitigé.
L'apport d'aliments nourrissants, gorgés de vitamines et additionnés de compléments pour limiter les risques de carence sont les meilleurs alliés non seulement de la prévention, mais aussi de la guérison, lorsque celle-ci est possible. En effet, les sujets dont le système immunitaire est le plus fragile sont les plus exposés, de même que ceux subissant un stress permanent ou recevant une alimentation inappropriée. La recherche continue, mais pour l'instant, aucun traitement satisfaisant n'a été mis au point. Lorsque dans un groupe un sujet est testé positif à cette maladie, il doit être isolé, et les cages nettoyées et déisinfectées. Durant les mois qui suivent, les autres sujets doivent alors être régulièrement testés et les équipements désinfectés plus fréquemment, car l'élimination totale du virus est extrêmement difficile.
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Sources :
http://www.theparrotsocietyuk.org/http://smapone.tripod.com/