Dans la majorité des cas, les cavaliers montent leurs chevaux avec des selles et des filets, voire aussi avec des enrênements (gogues, rênes allemandes, martingale, élastiques….)
En restant dans la simplicité :
Pour faire avancer son cheval, il suffit d’une simple pression des mollets et des talons pour que celui-ci se porte en avant (je ne parle pas des chevaux d’enseignement qui, du fait d’avoir des débutants sur le dos, sont devenus à la longue insensibles à cette pression).
Faire tourner son cheval à droite ou à gauche! Rien de plus simple, on écarte légèrement la main du côté où l’on veut aller.
Pour ralentir, on redresse ses épaules en fermant les doigts sur ses rênes et le tour est joué.
Mais comment peut-on arriver à ce résultat à nu

Sans selle, sans filet, que nous reste-t-il



Les jambes, les mains, le poids du corps et la voix.

Apprendre le sens des mots à son cheval, un travail énorme qui demande de la patience, de la complicité et une confiance extrême de son cheval.
Ce travail peut s’effectuer à pied, avec un licol, en liberté ou même monté avec au moins le filet au début.
Le cheval est très à l’écoute de son cavalier, on peut le constater à ses oreilles qui bougent. Quand on est face à lui et qu’on lui parle, ses oreilles sont en avant, il a même tendance à avancer le bout du nez. Quand on monte un peu le ton, il se grandit en montant son encolure, levant la tête, et peut mettre ses oreilles en arrière.
En liberté, (avec quand même une chambrière pour aider au début), on peut commencer par le faire marcher en faisant un «appel de langue» et lui dire "au pas", idem pour le passage au trot et au galop.
Pour passer à l’allure descendante, donc du galop au trot ou du trot au pas, lui dire tout simplement "ooohhhh trot", "ooohhh pas"…
Après des années de travail et de complicité voici ce qu’il est possible de faire.
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Source : adrenaline06