Comment la curiosité naturelle des loris se manifeste-t-elle ?
La nature des loris est telle qu'ils sont particulièrement curieux, c'est là leur moindre défaut. C'est une source constante d'amusement pour leur maître. Il s'agit là d'une facette inhérente à leur être. C'est cette petite voix qui les pousse à explorer tout ce qu'ils peuvent, entrant et furetant partout où cela est possible. Tout doit être examiné sous toutes les coutures, goûté, manipulé. Il s'approprie ainsi ce qui l'entoure en quelque sorte. Mais au moindre object suspect ou mouvement inattendu, ils s'envolent aussitôt, instinctivement, pour se mettre à l'abri, en hauteur.
Néanmoins, à la première occasion, l'étude comparative de l'objets concerné va reprendre son cours, d'abord avec prudence, puis avec l'audace qui caractérise ces joyeux lurons. Pour l'observer et l'inspecter comme il se doit, ils vont tout d'abord regarder avec attention, tortiller la tête d'un côté puis de l'autre pour analyser les détails dignes d'attention. La seconde étape implique le toucher. Le bec va alors entrer en action, pour le pousser légèrement et observer s'il se produit quelque chose. Si aucune conséquence inquiétante n'en découle, la langue peut enfin remplir son office et "goûter" l'objet, avant de s'associer au bec pour essayer de passer à l'étape du grignotage. S'il est suffisament gros pour le permettre, les loris vont alors jusqu'à sauter dessus pour s'y promener, asseyant ainsi leur conquête d'un nouveau trésor.
Ce comportement s'observe aussi à l'extérieur, lorsque la volière leur donne accès au sol et à des plantes. ILs vont alors fouiller au travers des herbes, soulever de petits cailloux pour voir ce qui se trouve au-dessous, quitte à creuser un peu pour y parvenir. Tandis que l'on parle de stimulation chez la plupart des perroquets, il apparaît donc que les loris sont bien souvent les principaux acteurs de leur propre stimulation.
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