2ème partie: le chien de traitDes le XVIII siècle, en France, en Suisse, en Hollande et aussi en Belgique, on se sert des chiens en attelage. En 1920, à cause de la pénurie de chevaux, on compte 150000 chiens attelés. En France, en 1925, dans le département du Loiret, on compte 1322 chien attelés recensés dont 90 à Darnois, un petit village où vivent à cette époque 610 habitants, soit un chien attelé par foyer.
chien de trait.jpg
Les utilisateurs des chiens de trait étaient le plus souvent des commerçants et des fermiers se rendant au marché pour vendre leurs produits: colporteurs, représentants en épicerie, rémouleurs, marchands de balais, boulangers faisant la tournée du matin, facteurs, mais aussi les écoliers venant de villages éloignés, les vieillards, les infirmes et les plus démunis pour leur vie quotidienne. Les voitures à chien servaient aussi pour les tâches comme la récolte du bois mort pour l'hiver, l'herbe et la nourriture pour le bétail. Vers 1900, à Lille, sur 200 chiens de trait, 30 étaient utilisés par les bouchers, 60 transportaient du charbon. En Bretagne ils tiraient des paniers de poisson et de coquillages.
chien de trait_001.JPG
Les chiens utilisés pour ce travail étaient de solides corniauds de forte corpulence. Ils pouvaient tirer seuls environ 80 kg à une vitesse de 8 km/h. En Belgique, des loi interdisaient de dépasser 150 kg pour un chien, 200 kg pour deux. On trouvait parfois des attelages de trois, quatre, voire cinq canidés. L'Italie et l'Angleterre avaient interdit ce type d'attelage. L'arrivée de l'automobile et du cyclomoteur commença a provoquer des accidents, comme le décès de la factrice de Saint Cyr en Val (dans le Loiret) qui fut heurtée par un chauffard. Ces divers dangers firent peu à peu disparaître les voitures a àchien.
Tous les animaux sont compréhensibles sauf les hommes .
Apprendre a les connaître ,à les comprendre pour mieux les aimer.