Comment les perroquets volent-ils ?

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Comment les perroquets volent-ils ?

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Depuis des siècles, l'homme est fasciné par les oiseaux. Il admire leur faculté de voler et cherche à les imiter sans jamais parvenir à imiter leur aisance et leur grâce. Le vol d'un perroquet regorge de mystères que la science et la technologie se sont attachées à expliquer.

Il est ainsi apparu qu'ils utilisaient deux méthodes pour se déplacer en plein air : le vol proprement dit, qui fait appel à des mouvements d'ailes plus ou moins puissants, et le vol plané, qui tire parti des courants ascendants et descendants pour fendre les airs. Ce sont deux actions complètement différentes. Le vol nécessite énormément d'énergie et exige une grande adaptation de la part de l'animal, qui peut ainsi échapper à ses prédateurs, faire son nid et se déplacer au fil des saisons pour chercher sa nourriture. Le vol plané permet à l'oiseau de rester en l'air longtemps sans se fatiguer.

Un perroquet en plein vol offre un spectacle fabuleux, soit, mais savez-vous que cela exige une organisation complexe du plumage ? Comme chez tous les oiseaux, la forme des ailes permet à l'air de circuler plus vite dessus que dessous, ce qui génère une pression plus importante sur le dessous. Cet écart de pression leur permet de s'élever, l'air circulant plus vite sur le dessus. La surface supérieure de l'aile se soulève tandis que l'inférieure se creuse. Les plumes des ailes sont divisées entre deux catégories : primaire et secondaire. La partie primaire bouge d'avant en arrière en formant des "huit", ce qui provoque une poussée propulsive. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ce sont ces plumes qui sont en général coupées pour les empêcher de voler. Les plumes secondaires permettent au corps de s'élever lorsqu'il est propulsé en l'air. Elles sont situées sur le cercle inférieur de l'aile et jouent un rôle majeur pour le décollage. Un tendon assure une répartition correcte des plumes. En fait, les plumes de vol sont les plus petites, les secondaires permettant tout de même de faire un peu d'exercice.

Les psittacidés dont les ailes sont les plus petites ont donc besoin de voler plus vite pour s'élever dans le ciel, alors que ceux dont les ailes sont plus grandes ont besoin de davantage de temps pour décoller, en raison de leur poids.

Battre des ailes est primordial chez un perroquet, lui procurant une source d'exercice et un stimulant naturel. Se déplacer en l'air leur procure beaucoup de plaisir, et les y encourager est parfois tout aussi agréable qu'une friandise.

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Source : http://ezinearticles.com/