Education : toutes les espèces de perroquets sont-elles aptes à pratiquer le vol libre ?éducation-vol-libre-espèces-quelles-adaptées-indiquées-pratiquer-comportements-perroquets-pittacidés-captivité-oiseaux-animal-animaux-compagnie-animogen-1.jpg
La vie d'un perroquet à nos côtés nous amène à opérer certains choix. Leur bien-être et leur sécurité doivent toujours être la priorité dans ce domaine. L'une des voies qui s'offrent est de décider si notre compagnon à plumes peut être initié au vol libre. Cette question se pose au préalable par rapport à l'espèce à laquelle il appartient. C'est le point que nous allons aborder ici.
Dans la nature, les perroquets se déplacent d'un point alimentaire à un point d'eau ou un espace de repos, ce qui les fait se déplacer le plus souvent en volant. Certains parcourent ainsi plusieurs dizaines de kilomètres par jour, mais d'autres sont plus sédentaires. De ce fait, tous les perroquets ne sont pas de bons candidats au vol libre. En tête de liste, les sujets les plus indiqués pour s'y livrer sont par ordre d'apparition :
- les Cacatoès
- les Aras
- les gris d'Afrique
- les Conures
Les Cacatoès et Aras sont grands, bruyants, relativement puissants et ont un bagage génétique qui les prédispose naturellement à demeurer plus facilement dans un site de nidification attitré. D'autres possèdent aussi ces qualités, mais nécessitent d'être formés par un maître ayant déjà expérimenté le vol libre auparavant. C'est le cas des gris d'Afrique, youyous du Sénégal.
Cela ne signifie pas que ces espèces soient les seules à pouvoir être formées à voler sans entrave en extrérieur, mais qu'elles présentent de meilleures dispositions pour le faire. Cependant, pour certaines, cela est complètement déconseillé. Cela concerne par exemple les Calopsittes, trop sensibles, qui craignent le moindre bruit ou mouvement brusque pouvant indiquer un danger potentiel. Leur petit gabarit et leur tendance nomade les rend plus délicates à localiser. Leur récupération s'en trouve donc à priori compromise. Or, c'est l'un des critères majeurs permettant d'envisager le vol libre avec un oiseau.
Un autre paramètre de taille entre en jeu dans le choix de l'espèce. En extérieur vivent des rapaces, ce qui est un problème de taille aux abords des forêts, champs cultivés et campagnes. Or, plus le perroquet est petit, plus il représente une proie facile pour un prédateur de ce type. Pour ce genre de psittacidé, le vol en groupe est donc plus indiqué, pour optimiser la sécurité. Les perruches à collier sont moins sociales, ce qui signifie qu'elles répondent moins bien aux interactions avec l'humain, aussi les seules expérience vérifiées les concernant ont-elles été conditionnées à la privation de nourriture, ce qui n'est pas recommandé du tout.
Ne déduisez pas de cet article que si votre perrqouet appartient à l'une des espèces précitées, vous pouvez dès à présent vous aventurer à lui faire pratiquer le vol libre. Nous tenons ici à vous rappeler, s'il est besoin, que cette discipline nécessite que l'oiseau remplisse certaines conditions, sur lesquelles nous reviendrons ultérieurement. Il ne faut en aucun cas vous y livrer sans une préparation, une connaissance et une éducation approfondies de votre oiseau.
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Source : angelk