Législation : la CITES autorise le Cameroun à exporter des perroquets gris du Gabon sauvageslégislation-animaux-détention-compagnie-domestique-loi-animaux-animogen.gif
Le Cameroun est l'un des principaux pays d'origine des perroquets gris du Gabon (Psittacus erithacus). Jusqu'à présent, un embargo datant de 2007 interdisait à cette nation d'exporter cette espèce, protégée par CITES. En effet, aucun inventaire n'avait été produit par les autorités pour donner un état des lieux du nombre de sujets encore visibles à l'état sauvage. Faute de données suffisantes, le commerce en avait été interdit. Mais lundi 17 septembre 2012, s'est déroulée la 62 ème session du Comité Permanent de la CITES, à Génève. Un revirement vient de s'y produire, puisque cette règle a été remise en question. Le Cameroun peut à présent exporter en toute légalité 3000 de ces oiseaux chaque année. Le gouvernement local espère ainsi créer des milliers d'emplois, tout en permettant de lutter plus efficacement contre le trafic de perroquets.
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Dès 2007, le gouvernement camerounais, ayant semble-t-il compris l'appel du pied de la CITES, a initié l'inventaire requis pour obtenir le droit de faire librement le commerce de perroquets gris du Gabon. Dans l'intervalle, à titre d'exemple, 700 perroquets ont été saisis à l'aéroport de Douala en janvier 2009, puis 1000 autres,et 300 de plus en décembre de la même année, dont la plupart n'ont pas survécu. Cela porte le nombre d'oiseaux saisis à 2350, rien que pour cette seule année, sans compter tous ceux passés au travers des mailles du filet policier durant la même période. Extrapolons ce chiffre, entre 2009 et aujourd'hui, ce sont au minimum 9400 de ces animaux qui ont fait les frais du commerce illégal.
Le gris est victime de sa popularité et de sa capacité d'adaptation en captivité, qui font de lui un animal de compagnie recherché par les particuliers, qui l'achètent à prix d'or. Les sanctions infligées n'ont pas été suffisamment significatives pour dissuader les trafiquants, car entre 2006 et 2010, seule une soixantaine d'entre eux ont été condamnés. Ceci explique en partie ce qui a permis à Douala de devenir la plaque tournante de ce commerce juteux. Cependant, la nouvelle réglementation a établi un quota sensiblement calqué sur les chiffres provenant des saisies. Les autorités camerounaises espèrent que cela permettra de préserver la ressource que constitue l'oiseau gris et rouge pour le pays. En ce qui concerne la détention en captivité, cela pourrait signifier un assouplissement de la législation, mais reste encore à savoir laquelle.
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Sources :
https://docs.google.com/viewer?a=v&q=ca ... bTUQ&pli=1http://www.237online.com/http://www.camer.be/http://www.investiraucameroun.com/
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