Karène !
J'avais le téléphone à l'oreille et je parlais à la sus-nommée (qui me répondait,soit dit en passant

). Je pense qu'elle n'aime pas le combiné. Enerik0812 a donc eu droit en direct à un "aucoucour !" en direct.
Cela dit je la trouve beaucoup plus vivante depuis quelques jours. Elle vient vers moi lorsqu'elle voit que j'ai une papillote pour elle, gruge ce que je lui propose. D'ailleurs, elle a quasiment fini tout mon stock de bâtonnets Mac Do et a entamé les bâtonnets à glace.

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Il y a une vingtaine de minutes, j'ai eu Sipi sur moi pour la première fois.

Je rêve éveillée.
Bon rassurez-vous, rien de révolutionnaire non plus.

J'étais en train de me préparer un petit thé et tous mes oiseaux étaient sortis dans la véranda, à laquelle je tournais le dos. Citron et Chloé étaient sur la cage de Sipi avec cette dernière.
Lorsque tout à coup, j'entends un grand battement d'ailes. En baissant les yeux je vois ce que je crois d'abord être Fidji, tant il est improbable qu'une autre verte qu'elle ait pu aller aussi loin. Mais tout à coup je réalise que c'est Sipi qui est là, à piétiner devant le frigo. J'ai tout de suite compris qu'elle ne venait pas chercher un Coca (maline la fille

). Je lui i proposé ma main, que bien sûr elle a refusée, puis mon doigt, comme pour le bonjour. Elle a daigné poser une patte dessus pour la forme, mais rien de plus. Donc après lui avoir sans plus de succès présenté deux perchoirs potentiels (une spatule en bois et un petit perchoir en noisetier, plus court), j'ai essayé de poser un genou à terre pour l'inciter à y monter. En lui proposant ma main de l'autre côté, à choisir, elle n'a pas hésité longtemps.

Elle a eu droit à de grosses félicitations.
Le plus difficile a été de marcher sans à-coup en canard, accroupie, sur 7 ou 8 mètres, avec Sipi sur mon genou gauche et Fidji, curieuse comme pas deux sur mon épaule, qui esayait de descendre en s'accrochant à mon tee-shirt. Donc là encore je vous rassure, je n'ai pas fait deux mètres. Il y a eu un léger sursaut et Sipi a décollé pour se poser à mi chemin en fer à repasser. Du coup mon goéland vert, voyant sa cage, a fini le trajet à pattes.
Je l'ai encore félicitée, puis elle a eu droit à une amande après avoir posé sa patte sur mon doigt pour la prendre.
Je ne me laverai plus jamais le genou !

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