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Depuis le début de la civilisation, le chien, celui-là même que l'on nomme le plus fidèle compagnon de l'homme, est présent dans la peinture. Vers 4500 avant JC apparaissent les premières représentations de l'animal dans des peintures rupestres. Il est tout de même moins présent que le gibier, source d'inspiration principale, mais y figure en tant que chien de chasse, sous la forme de races qui ne ressemblent à aucune de nos races actuelles. C'est dans l'Égypte anciennes que les peintures représentent des chiens semblables à ceux d'aujourd'hui.
Dans l'Empire romain, le chien évolue dans la société et a sa place en tant qu'animal domestique. Il est le gardien du foyer, mais aussi une aide indispensable pour la chasse. Il apparaît comme le compagnon de tous les instants, fidèle et dévoué à son maître. Il s'agit alors de molosses impressionnants et féroces, défendant l'accès du foyer aux étrangers.
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Jusqu'au Moyen Âge, le chien est quasiment absent des représentations picturales, certainement à cause de l'agressivité des spécimens errants, donnant une mauvaise image aux artistes. Il est même maudit, à l'époque, aux yeux des musulmans, qui le symbolisent comme la force du mal et de la mort. Son utilisation pour la chasse lui rend une bonne réputation. Des tableaux du roi à la chasse avec ses chiens apparaissent. La représentation picturale devient alors plus proche de la réalité, on ne peut pas dire de quelle sorte de chien il s'agissait, mais on suppose que plusieurs y figuraient.
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A la fin du Moyen Age les chiens apparaissent sur les tableaux en chien de compagnie assis sur les genoux des dames ou a leurs pieds. Ce sont toujours des chiens plus petit que les chiens de chasse. Petit lévrier ou petit chien nain semble susciter un grand intérêt auprès de leurs maîtresses qui ne cessent de les caresser. Durant la renaissance le chien est de plus en plus présent dans les peintures auprès des dames mais aussi les chiens de chasses auprès des seigneurs et toutes les races de chiens sont représentées du plus petit au plus gros dans les tableaux du XVI ème siècle.
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Le chien s'humanise,on le trouve couché sous les tables lors des banquets mangeant ce que lui jettent les hôtes. On le considère comme un animal de compagnie, les artistes de tous les pays le peignent : à Venise par exemple, on peint les bichons installés sur un coussin, choyés par leur maîtresse lors d'une promenade en gondole. Toutefois, le chien de chasse reste quant même le plus représenté dans les tableaux. Mais les peintres font une distinction de plus en plus marquée avec les différents chiens de chasse courant ou d'arrêt.
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A partir du XVII ème siècle, le nombre de races augmente, une fois de plus en rapport avec la chasse. Mais à la fin de cette époque, les chiens de meute sont peu à peu délaissés, faisant place à des sujets plus petits, comme les king Charles, favoris des souverains accordaient. Petit à petit, ces chiens apparaissent seuls sur les toiles. C'est alors que certains artistes se consacrent à la peinture animalière, surtout Francois Desportes (1661-1743), peintre officiel de louis XIV , Paul de Vos (1596-1678) et Jean-Baptiste Oudry (1686-1755). Les chiens sont représentés avec un tel réalisme que les attitudes et les regards des gens changent par rapport aux leurs.
Au XIX ème et au XX ème siècle, le chien de chasse disparaît pour laisser la place à des peintures évoquant le chien de compagnie, de troupeau ou de garde. Les peintres en donnent une image presque sentimentale. Puis le style abstrait apparaît, et le chien est considéré comme un symbole. Il devient alors parfois impossible de déterminer la race que le peintre a voulu représenter.
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Source : Encyclopédie du chien " , Editions Aniwa.
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Tous les animaux sont compréhensibles sauf les hommes .
Apprendre a les connaître ,à les comprendre pour mieux les aimer.