Un nouveau génotype de la PBFD identifié en Nouvelle Zélande

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angelk
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Un nouveau génotype de la PBFD identifié en Nouvelle Zélande

Messagepar angelk » 06 Juil 2010, 00:35

Un nouveau génotype de la PBFD identifié en Nouvelle Zélande

Les espèces de perroquets en danger en Nouvelle Zélande pourraient être menacées par une souche de virus récemment découverte.
En effet, des scientifiques de l'université de Canterbury ont identifié un nouveau génotype d'une maladie très virulente qui pourrait les mettre en péril. Selon eux, il faut agir sans tarder pour protéger les espèces concernées. Ils lancent aussi un appel aux autorités chargées de la conservation, pour contrôler les conséquences de l'infection.
Les Docteurs Arvind Varsani, Melanie Massaro et Brigitte Kurenbach (sciences biologiques), ont travaillé avec Luis Ortiz-Catedral, de l'Université de Massey. Ce dernier a surveillé l'incidence du virus de la maladie du bec et des plumes (PBFD) et a regroupé des données à ce sujet pour le kakariki à front rouge, un psittacidé en voie de disparition en Nouvelle Zélande.

L'équipe a cherché à identifier le génotype de la PBFD qui touche 25% des perroquets de Little Barrier Island. Ce virus est à l'origine de la maladie du bec et des plumes, maladie virale bien connue qui affecte les perroquets et cacatoès du monde entier. Les oiseaux atteints peuvent perdre leurs plumes, souffrir de difformité du bec, et voir leur système immunitaire s'affaiblir, ce qui les expose à d'autres infections. Ce mal est souvent mortel.
Il est urgent de protéger les populations endémiques contre l'infection, selon le rapport de l'équipe. D'autre part, elle a suggéré que les services de protection surveillent les effets de l'infection sur les espèces sauvages et celles vivant en captivité, mais aussi qu'éleveurs et personnes travaillant avec des psittacidés soient mis en garde contre les effets de la maladie.
"Ces actions sont primordiales pour identifier et développer des programmes de gestion visant à contenir la propagation chez les espèces, en captivité comme à l'état sauvage", ont précisé les chercheurs.
Le docteur Varsani affirme qu'il s'agit de la première collecte d'informations sur tous les génomes de la maladie du bec et des plumes. Par le passé, les chercheurs de Nouvelle Zélande n'avaient identifié que des séquences partielles. Les isolats réalisés sur ces perruches représentent donc bel et bien un nouveau génotype du virus.
Toujours selon le docteur, la découverte d'un génome de PBFD distinct a permis de savoir s'il y avait d'autres génotypes du virus dans ce pays, et d'en mesurer les conséquences sur d'autres espèces de perroquet locales menacées, comme le kakapo, la perruche à front orange, ou la perruche de Forbes. L'objectif de l'étude est de se renseigner sur les différentes variétés du virus présentes en Nouvelle Zélande, afin de déterminer si elles se recombinent et évaluer leur virulence. Cette information sera primordiale dans le cadre des programmes de conservation des psittacidés.
Luis Ortiz-Catedral s'est chargé de collecter des échantillons sanguins de 54 perruches à front rouge à Little Barrier Island, aidé par une équipe constituée entre autres de bénévoles.
Le docteur Massaro a dit que cette découverte est la première preuve d'infection des perroquets endémiques, plutôt que de ceux introduits par l'homme. Il est cependant difficile de comprendre comment le virus s'est propagé, étant donné que l'on trouve principalement les kakarikis à front rouge dans les îles situées au large des côtes de la Nouvelle-Zélande.Déterminer si le virus venait d'être introduit, ou si les oiseaux y avaient été exposés plus longtemps a également posé quelques difficultés. D'après elle, des espèces importées, échappées d'élevages, ont infecté les sujets locaux. L'autre possibilité qu'elle avance serait que le virus ait toujours été présent sur les îles, sans avoir jamais été détecté jusqu'alors chez les espèces sauvages. Dans ce cas, le transfert des oiseaux d'une île à l'autre dans le cadre des programmes de conservation pourrait avoir contribué à étendre la contamination.
Le docteur Kurenbach a été étonné de voir comment une équipe de scientifiques de tous horizons (écologistes, biologistes biomoléculaires et virologistes) pouvait travailler ensemble pour répondre à une telle question en un temps aussi court.
Les résultats de cette recherche ont été récemment publiés dans la revue Archives of Virology, dans un article intitulé "Une nouvelle souche du virus de la maladie du bec et des plumes sur des kakarikis à front rouge sauvages, endémiques de Nouvelle Zélande".


Source: http://www.wildlifeextra.com/go/news/pa ... us.html#cr

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