Là encore j'hésite à te suivre.
L'ennui est que les animaleries ne peuvent vendre d'animaux sevrés, selon la loi. Mais les éleveurs accélèrent le sevrage sous la pression, pour vendre les petits plus vite. Je pense que si les perroquets étaient directement vendus par des éleveurs agréés, et faisant l'objet d'un suivi sur le plan vétérinaire, notamment au niveau de l'âge des sujets vendus, les règles seraient déjà plus difficiles à enfreindre.
Selon moi, les perroquets sont si particuliers à comprendre et gérer, notamment lors de l'adolescence, qu'il faudrait éviter d'en vulgariser la diffusion. Le nombre d'oiseaux de " seconde main " en vente dans les petites annonces est stupéfiant. La plupart des gens qui se débarrassent de leurs oiseaux ne savent pas en réalité comment ils fonctionnent, et donc comment résoudre les problèmes rencontrés. Je ne dis pas pour autant que les personnes adoptant des psittacidés sont toutes dans l'incapacité de prendre soin de leurs compagnons, fort heureusement d'ailleurs. Mais les animaleries sont animées la plupart du temps par des personnes plus désireuses de faire du commerce que de s'assurer de véhiculer un message cohérent quant aux soins que ces animaux nécessitent. Et lorsque l'on parle de créatures pouvant parfois nous survivre, ce type d'information me semble essentiel.