animOgen

Des milliards de dollars investis dans le commerce des espèces sauvages ont déjà conduit plusieurs d'entre elles à disparaître et en menacent encore des milliers d'autres. Certains animaux sont capturés pour devenir des animaux de compagnie exotiques, d'autres sont tués pour leur fourrure ou parce-que certaines parties de leur corps sont utilisées pour la médecine, les cosmétiques ou tout simplement pour en faire des souvenirs pour de riches touristes.

L'essentiel du commerce des espèces est très organisé et illégal, y compris dans les pays où les animaux sont protégés par des lois nationales ou internationales. Les trafiquants et braconniers contournent souvent les lois en passant en fraude des animaux ou des produits animaliers dans des états où elles ne sont pas mises en application. La corruption, la fabrication de faux papiers et les menaces de mort servent souvent aux trafiquants pour atteindre leur but, empêchant ainsi les autorités de les neutraliser.

Il y a une dizaine d'années encore, de nombreux fauves étaient tués pour leur fourrure dans le but de fabriquer des manteaux. Aujourd'hui, le commerce des peaux est illégal. Pourtant des manteaux de tigre et de panthère des neiges continuent à circuler en contrebande. On utilise aussi les cornes du rhinocéros d'Afrique dans la médecine asiatique pour traiter la fièvre. On tue des ours pour leur vésicule biliaire qui entre dans la composition de certains médicaments ou cosmétiques.
En Afrique, des mains de gorille ont même été vendues sous forme de cendriers, sur commande de gens fortunés.
Des chasses aux fauves sont organisées illégalement pour le plaisir de trophées éphémères.

La Cites ( http://www.cites.org/fra/disc/what.shtml ), fondée en 1975, est la principale arme de régulation du commerce des espèces sauvages dans le monde. Plus de 150 pays ont signé la convention qui contrôle le commerce de plus de 30000 plantes et animaux, chacun d'entre eux étant inscrit dans l'une des trois annexes.

Annexe I: espèces menacées d 'extinction, commerce interdit

Annexe II: espèces dont le commerce est sévèrement contrôlé

Annexe III: espèces qui posent des problèmes spéciaux

Pour empêcher le commerce des animaux sauvages

N'achetez pas d'animal de compagnie exotique sans être sur que celui ci n'est pas né en captivité.

En vacances n'achetez pas de souvenirs réalisés à partir d'êtres vivants (éponges, coraux, coquillages, ivoire sculpté, etc.)

Évitez de vous faire photographier avec un bébé singe ou des oiseaux exotiques.

Ne pas encourager ce commerce par nos achats est une bonne chose, mais la corruption est omniprésente et touche même les autorités chargées de protéger les espèces menacées. Il paraît dès lors très difficile de lutter...

angelk a écrit :Ne pas encourager ce commerce par nos achats est une bonne chose, mais la corruption est omniprésente et touche même les autorités chargées de protéger les espèces menacées. Il paraît dès lors très difficile de lutter...

et ceux qui ont tenté de s'interposer ont bien souvent perdu la vie !

Je savais qu'il fallait pas que j'ouvre ce post
Ca m'énerve

c'est frustrant !!!! de voir sans pouvoir agir en effet !!!!

Le trafic d'animaux n'arrêtera JAMAIS c'est malheureux il y aura toujours un p'tit conn***pour corrompre les lois prévu a cette effet surtout qu'il mettent des lois en place très bien mais si ils les appliquerais sa serait encore mieux car mettre des lois en place c'est bien beau, mais faut qu'il créer des emplois pour surveiller ce trafic des VRAIS garde forestier serait génial et a partir de ce moment la je pense que le trafic d'animaux s'estompera ne serait est ce que un peu.

Il faudrait qu'il ai un tant soit peu de respect envers l'animal pour appliquer les lois.

Et que les enjeux financiers soient moins élevés.

Y'a aussi une partie de l'abattage qui vient de la nécessité de la population : manger... même ce qui est interdit.

Mais en général, tous les trafics d'animaux viennent d'un problème d'argent : survivre ou revente...

Tout vient des intérêts financiers en jeu, en effet. A partir de là, il est difficile d'agir avec efficacité.