L'empathie chez les grands singes
On a longtemps cru que l'empathie était le propre des hommes. Cette faculté d'être affecté par les émotions d'autrui, de se mettre à la place de l'autre, ne pouvait être que la manifestation d'une sensibilité et d'une intelligence supérieures, et la marque de notre " humanité " . Or, il se trouve que nous la partageons, à des degrés divers, avec un certain nombre d'animaux, et en particulier les grands singes, nos si fascinants et si proches cousins. La primatologie nous livre des observations et des expériences passionnantes à ce sujet, qui nous conduisent à de bouleversantes découvertes.
Selon le primatologue Franz de Waal, il existe trois niveaux d'empathie.
Le premier est la "contagion d'humeur". Le test du baillement permet de détecter la présence de ce niveau d'empathie primaire. Lorsque quelqu'un baille en notre présence, nous sommes pris d'une irrésistible envie de bailler à notre tour. Les grands singes font de même.
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Cette empathie n'est pas étonnante lorsque l'on sait à quel point les grands singes nous ressemblent, à moins que ce ne soit l'inverse. Le fait de rechercher la réconciliation dès la fin du conflit est une façon intelligente de vivre en société, j'en suis convaincue. Chez les bonobos elle va plus loin encre il me semble, car ils font l'amour pour sceller leur réconciliation. 


