La belette vit dans de nombreuses régions d'Europe et d'Asie, au nord ouest de l'Afrique et en Égypte. En Amérique du nord on la trouve de l'Alaska à la Caroline du nord.
Dans le folklore anglais, croiser un belette porte malheur et peut annoncer la mort ou la maladie, mais en laissant tomber une pièce de monnaie sur la route, on peut conjurer le mauvais sort.
La belette est un prédateur de rongeurs actif et féroce. Elle est si efficace qu'elle peut modifier l'écologie de son territoire d'attache. Dans certaines régions, le manque de belettes a généré un nombre de rongeurs considérable. Dans ce cas, les belettes se mettent à multiplier les portées, car elles savent que la nourriture est abondante. Mais quand les proies manquent, la belette cesse de se reproduire. Elle a un rôle essentiel dans l'écologie, c'est pourquoi les agriculteurs l'ont introduite pour contrôler la population de rongeurs. A la fin du XIXème siècle, on l'a importée en Nouvelle Zélande avec des effets catastrophiques sur les oiseaux indigènes.
La belette doit manger 1/4 de son propre poids par jour.
Elle chasse presque exclusivement les souris, musaraignes, campagnols et lemmings. Elle court vite en zigzaguant, et saute pour attraper sa proie, qu'elle tue en enfonçant ses dents pointues dans sa nuque. Elle bondit dans l'eau pour attraper les rongeurs aquatiques, et grimpe aux arbres pour manger œufs et oisillons dans leur nid. Quand la nourriture devient rare, elle complète son alimentation avec des grenouilles, des lézards, des insectes et des baies rouges.
Elle est aussi bien active le jour que la nuit. Ses prédateurs sont les faucons et autres rapaces diurnes et les chouettes ou rapaces nocturnes. Chaque territoire de la belette possède plusieurs nids, où elle peut se réfugier en cas de menace. Le mâle est territorial et attaque farouchement si une autre femelle s'approche des siennes. Toutefois, c'est un animal solitaire en dehors des périodes de reproduction. Mâles et femelles laissent des traces d'urine très odorantes pour délimiter leur territoire.
Ils vivent en général 3 ans dans la nature, et peut espérer atteindre 10 ans en captivité.
Source: "A la découverte du monde sauvage", fiche 79 groupe1