Les animaux de nos forêts : le lièvre commun

[angelk]

Les animaux de nos forêts : le lièvre commun

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Le lièvre commun est un habitant de nos forêts. Le bruit du vent, la chute des feuilles ou la faim amènent souvent cet animal à aller aussi en plaine, sur les chemins forestiers ou dans les champs ouverts. Lorsque la période hivernale approche, son poil s'épaissit et s'allonge. Cela s'appelle la mue. Difficile de différencier le mâle de la femelle si l'on n'est pas proche de l'animal. Le mâle, que l'on nomme " bouquin " , a une tête plus ronde, un corps plus trapu et des oreilles plus petites que celles de la femelle. Cette dernière est appelée " hase " . A la différence du lapin de garenne, le lièvre ne dort pas dans un terrier. Il se couche à même le sol, souvent dans une cuvette, un creux ou un buisson. L'endroit où il se couche est appelé " gîte " . Durant la saison de la chasse, le lièvre est difficile à apercevoir. La meilleure méthode pour le voir en cette période est de circuler après une forte pluie le long des routes forestières, car il a un besoin de se sécher et rien de tel qu'une course sur le bitume pour retrouver un poil sec. En période hivernale, il ronge l'écorce des noisetiers, saules, arbres fruitiers, érables, ormes, rameaux secs et graines qu'il trouvera. Il pratique aussi la caecotrophie, qui consiste à ingérer directement à leur sortie de l'anus certaines de ses crottes molles, qui sont recouvertes de mucus et enrichissent son organisme de vitamine B1, acides aminés et bactéries. Ces crottes sont digérées une seconde fois, ce qui permet au lièvre de jeûner longtemps. En cas de grand froid il élit domicile dans un buisson épineux, à l'abri de l'homme et des prédateurs.

La période de la reproduction est appelée " bouquinage " . Elle commence en janvier pour se terminer en septembre, les mois de mars et avril étant plus intenses. Pendant cette période, l'alimentation a une grande importance et les lièvres rejoignent les champs, où de nombreux végétaux sont disponibles. Certains restent dans les milieux boisés, car ils s'y trouvent plus en sécurité. Au moment de la reproduction tout le monde se retrouve dans la prairie. Le mâle dominant est accompagné d'une hase qui se retrouve vite entourée d'autre mâles. Cette situation entraîne une multitude de poursuites et combats, pour s'approprier les ferveurs de madame. Les mâles sont à l'affut toute la journée pour réussir à féconder la femelle.

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La femelle fait sa première portée en février. Elle met au monde une petite nichée de deux petits. Elle peut avoir de quatre à cinq portées par an, comptant à chaque fois entre deux et cinq petits. Dès la naissance, le levreau a déjà une fourrure et peut ouvrir les yeux très vite. Les nouveaux nés se déplacent rapidement après la naissance pour quitter leur nid et aller ailleurs, afin d'échapper aux prédateurs qui sont nombreux. Ils retrouvent le lieu de leur naissance à la tombée de la nuit. La maman ira les y rejoindre pour leur donner la seule tétée quotidienne. Le sevrage a lieu à un mois, mais les petits restent à proximité de leur mère après le sevrage. Au moment des moissons, il n 'est pas rare de voir les jeunes lièvres se nourrir dans les champs de luzerne, pommes de terre, trèfle et betteraves. Au moment des grosses chaleurs, ils se dirigent vers les marais et rivières. Pour aller rapidement dans les endroits qu'ils affectionnent, les lièvres pratiquent des passages appelés " coulées " , qu'ils entretiennent en coupant les plantes qui repoussent. Ces coulées ne sont jamais visibles en lisière des champs, mais deux à trois mètres après, pour ne pas mettre les animaux en danger. Il est important de ne jamais approcher un jeune lièvre qui est dans son gîte, car si vous dérangez la venue de la mère pour la tétée, celle-ci préféra ne pas le nourrir, ce qui serait fatal pour lui.

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Sources :
boubou
" 40 animaux faciles à voir en forêt "

[Christine]

Après le chevreuil, voici le lièvre commun ! J'en suis ravie, Boubou !
Je suis toujours étonnée de le voir si haut sur pattes
J'imagine, qu'avec ta longue habitude de la forêt, tu sais repérer comme pas un les coulées tracées par ton ami. As-tu déjà trouvé un gîte ?
Superbe article !

[boubou]

Sur la seconde photo que j'ai prise,ce lièvre était en gîte .je me rappelle de ce moment ou j'ai pu m'approcher de lui a deux mètres sans qu il ne bouge.Je vois souvent différentes coulé mais je ne sais pas reconnaître celle d un lièvre ou celle d'un putois.La seul chose que j 'arrive a reconnaître est le nd des chevreuil quant les herbes sont hautes.