Touraco vert, ou Tauraco persa
Posté : 19 Juin 2012, 16:40
Touraco vert, ou Tauraco persa
Le Touraco est un oiseau originaire d'Afrique. Il mesure 43 cm environ, pèse entre 225 et 290 g et peut vivre une vingtaine d'années. Il en existe plusieurs sous espèces :
Touraco vert de Buffon (Tauraco persa buffoni)
Tauraco persa persa
Tauraco persa zenkeri
Il n'est pas très doué pour le vol, auquel il préfère la " course à pattes " et le saut d'arbre en arbre. Ses pattes sont zygodactyles. Cela signifie qu'il a deux doigts orientés vers l'avant, et deux vers l'arrière, ce qui lui est très utile dans cette discipline et ne l'empêche pas de se montrer très rapide. Sa tête est surmontée d'une huppe verte érectile et son bec est rouge vif.
Le touraco vert est le seul oiseau dont on peut véritablement dire qu'il est vert, même s'il y a un peu de rouge et de blanc autour de ses yeux. Cette propriété unique de son plumage provient d'un pigment vert qu'il est seul à posséder, la touracoverdine. C'est d'ailleurs à cela qu'il doit son nom. Toutes les autres espèces aviaires existant le sont par une illusion d'optique. Leurs plumes sont en réalité jaunes à cause d'un lipochrome. Le bleu prismatique de la structure de la plume se charge de nous en renvoyer une image verte.
Mais le touraco possède un autre pigment unique, la touracine, qui est à l'origine du rouge que l'on voit sur ses ailes.
Son régime alimentaire est basé sur des fruits, baies, fleurs, bourgeons et feuilles. A l'état sauvage, il consomme parfois aussi termites et escargots. En captivité, il se nourrit d'extrudés tels que le T16 de Versele Laga et de fruits frais. La papaye et la banane figurent parmi ses fruits favoris. Il ne tolère ni les graines, que son organisme ne peut digérer, ni les agrumes. Dans la nature, il vit en couple ou en petit groupe. C'est cependant une espèce très difficile à apparier en captivité, car il est fréquent que l'un des partenaires attaque l'autre jusqu'à le tuer. Le risque est le même si un couple est placé avec un autre. Cependant, il accepte sans difficulté la vie communautaire auprès d'autres espèces que la sienne. Une volière densément plantée et spacieuse lui convient en captivité. Comptez au minimum 3 m de long et 2 m de large pour un couple.
Durant la saison de la reproduction,qui court de la fin du mois de juin jusqu'à la mi-août, la femelle pond deux oeufs sur un nid de brindilles situé à quelques mètres du sol. Durant l'incubation qui dure autour de 22 jours, les deux partenaires se relaient, y compris pour protéger le site de ponte et nourrir les petits. Les juvéniles naissent nus, puis se couvrent d'un duvet noir, excepté au niveau du contour de l'oeil. Ils quittent le nid à l'âge de 18 jours et sont capables de voler à 25 jours.
Le Touraco vert est classé comme faisant l'objet d'une menace mineure sur la liste rouge de l'UICN et figure en annexe II B de la CITES. Sa détention nécessite une autorisation préfectorale. Il est assez répandu en captivité et parvient à s'y reproduire. Il peut se montrer très familier et manger dans la main, comme j'ai eu l'occasion de le constater.
Sources :
http://carolinabirds.org/
http://www.avianweb.com/
http://www.turacos.org/
Le Touraco est un oiseau originaire d'Afrique. Il mesure 43 cm environ, pèse entre 225 et 290 g et peut vivre une vingtaine d'années. Il en existe plusieurs sous espèces :
Touraco vert de Buffon (Tauraco persa buffoni)
Tauraco persa persa
Tauraco persa zenkeri
Il n'est pas très doué pour le vol, auquel il préfère la " course à pattes " et le saut d'arbre en arbre. Ses pattes sont zygodactyles. Cela signifie qu'il a deux doigts orientés vers l'avant, et deux vers l'arrière, ce qui lui est très utile dans cette discipline et ne l'empêche pas de se montrer très rapide. Sa tête est surmontée d'une huppe verte érectile et son bec est rouge vif.
Le touraco vert est le seul oiseau dont on peut véritablement dire qu'il est vert, même s'il y a un peu de rouge et de blanc autour de ses yeux. Cette propriété unique de son plumage provient d'un pigment vert qu'il est seul à posséder, la touracoverdine. C'est d'ailleurs à cela qu'il doit son nom. Toutes les autres espèces aviaires existant le sont par une illusion d'optique. Leurs plumes sont en réalité jaunes à cause d'un lipochrome. Le bleu prismatique de la structure de la plume se charge de nous en renvoyer une image verte.
Mais le touraco possède un autre pigment unique, la touracine, qui est à l'origine du rouge que l'on voit sur ses ailes.
Son régime alimentaire est basé sur des fruits, baies, fleurs, bourgeons et feuilles. A l'état sauvage, il consomme parfois aussi termites et escargots. En captivité, il se nourrit d'extrudés tels que le T16 de Versele Laga et de fruits frais. La papaye et la banane figurent parmi ses fruits favoris. Il ne tolère ni les graines, que son organisme ne peut digérer, ni les agrumes. Dans la nature, il vit en couple ou en petit groupe. C'est cependant une espèce très difficile à apparier en captivité, car il est fréquent que l'un des partenaires attaque l'autre jusqu'à le tuer. Le risque est le même si un couple est placé avec un autre. Cependant, il accepte sans difficulté la vie communautaire auprès d'autres espèces que la sienne. Une volière densément plantée et spacieuse lui convient en captivité. Comptez au minimum 3 m de long et 2 m de large pour un couple.
Durant la saison de la reproduction,qui court de la fin du mois de juin jusqu'à la mi-août, la femelle pond deux oeufs sur un nid de brindilles situé à quelques mètres du sol. Durant l'incubation qui dure autour de 22 jours, les deux partenaires se relaient, y compris pour protéger le site de ponte et nourrir les petits. Les juvéniles naissent nus, puis se couvrent d'un duvet noir, excepté au niveau du contour de l'oeil. Ils quittent le nid à l'âge de 18 jours et sont capables de voler à 25 jours.
Le Touraco vert est classé comme faisant l'objet d'une menace mineure sur la liste rouge de l'UICN et figure en annexe II B de la CITES. Sa détention nécessite une autorisation préfectorale. Il est assez répandu en captivité et parvient à s'y reproduire. Il peut se montrer très familier et manger dans la main, comme j'ai eu l'occasion de le constater.
Sources :
http://carolinabirds.org/
http://www.avianweb.com/
http://www.turacos.org/
C'est tellement évident pour moi que je pensais que pour toi aussi. 
Je vais ajouter l'explication dans le texte du coup, car tu ne dois pas être la seule à te poser la question. 