Perruche terrestre, ou Pezoporus wallicus wallicus
Posté : 27 Fév 2011, 00:12
Perruche terrestre, ou Pezoporus wallicus wallicus
La perruche terrestre, ou Pezoporus wallicus wallicus est originaire du bord de mer, à l'Est et au Sud de l'Australie.
Elle mesure entre 29 et 32 cm et pèse autour de 80g. Il en existe deux autres sous-espèces : Pezoporus wallicus leachi, que l'on rencontre en Tasmanie, et Pezoporus wallicus, qui vit en Australie occidentale. Avec le Nestor Kéa et le Strigops kakapo, c'est l'une des trois espèces à vivre à terre.
Son plumage est à dominante vert clair avec des taches noires. Le dessous de son corps est vert-jaune, avec des rayures verticales qui se prolongent jusqu'au bout de la queue. Les plumes de cette dernière sont particulièrement longues, en comparaison avec la taille du corps de l'oiseau. Les adultes sont reconnaissables à la petite bande rouge qu'ils portent sur le front. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.
Seul son cri d'appel très caractéristique permet de la localiser dans son milieu naturel. Elle chante essentiellement au lever et au coucher du soleil. Elle se fait alors entendre pendant des périodes de 10 à 40 minutes.
Ce psittacidé se nourrit au sol, d'herbes et d'une grande variété de graines. Il se reproduit entre septembre et décembre, édifiant son nid dans les herbes denses qui le masquent. Une sorte tunnel contribue à le camoufler. La femelle y pond jusqu'à six oeufs (quatre en moyenne), qu'elle couve seule pendant 24 jours. Le mâle se charge de la nourrir durant cette période, puis fait de même avec les petits dès l'éclosion des oeufs. 28 jours après leur naissance, les juvéniles quittent le nid.
Cet oiseau se déplace rarement sur de longues distances, ce qui le rend très vulnérable dans son habitat d'origine. Les incendies sont nécessaires pour renouveler la végétation et lui fournir de nouvelles sources de nourriture. Hélas, les brûlis pratiqués trop fréquemment par l'homme surviennent à des moments inadéquats. Les abris peuvent alors manquer, faisant de lui une proie idéale. De plus, il ne peut plus se nourrir et est sensible au circovirus aviaire (PBFD), très répandu dans la nature, notamment sur les sites de nidification.
On rencontre ce psittacidé en petit nombre à l'état sauvage, à cause des modifications opérées sur son habitat. De ce fait, sa population semble s'amenuiser régulièrement. On ne le trouve en captivité qu'en Australie.
C'est un animal calme et timide, qui adore se baigner. Il peut s'habituer à son soigneur, mais survit rarement au-delà de quelques semaines. Une volière spacieuse s'impose pour lui permettre de se déplacer à loisir sur le sol.
Sources :
http://www.parks.tas.gov.au/?base=5155
http://www.parrots.org/index.php/encycl ... nd_parrot/
http://bird.net.au/bird/index.php?title=Ground_Parrot
http://birdsinbackyards.net/species/Pezoporus-wallicus
La perruche terrestre, ou Pezoporus wallicus wallicus est originaire du bord de mer, à l'Est et au Sud de l'Australie.
Elle mesure entre 29 et 32 cm et pèse autour de 80g. Il en existe deux autres sous-espèces : Pezoporus wallicus leachi, que l'on rencontre en Tasmanie, et Pezoporus wallicus, qui vit en Australie occidentale. Avec le Nestor Kéa et le Strigops kakapo, c'est l'une des trois espèces à vivre à terre.
Son plumage est à dominante vert clair avec des taches noires. Le dessous de son corps est vert-jaune, avec des rayures verticales qui se prolongent jusqu'au bout de la queue. Les plumes de cette dernière sont particulièrement longues, en comparaison avec la taille du corps de l'oiseau. Les adultes sont reconnaissables à la petite bande rouge qu'ils portent sur le front. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.
Seul son cri d'appel très caractéristique permet de la localiser dans son milieu naturel. Elle chante essentiellement au lever et au coucher du soleil. Elle se fait alors entendre pendant des périodes de 10 à 40 minutes.
Ce psittacidé se nourrit au sol, d'herbes et d'une grande variété de graines. Il se reproduit entre septembre et décembre, édifiant son nid dans les herbes denses qui le masquent. Une sorte tunnel contribue à le camoufler. La femelle y pond jusqu'à six oeufs (quatre en moyenne), qu'elle couve seule pendant 24 jours. Le mâle se charge de la nourrir durant cette période, puis fait de même avec les petits dès l'éclosion des oeufs. 28 jours après leur naissance, les juvéniles quittent le nid.
Cet oiseau se déplace rarement sur de longues distances, ce qui le rend très vulnérable dans son habitat d'origine. Les incendies sont nécessaires pour renouveler la végétation et lui fournir de nouvelles sources de nourriture. Hélas, les brûlis pratiqués trop fréquemment par l'homme surviennent à des moments inadéquats. Les abris peuvent alors manquer, faisant de lui une proie idéale. De plus, il ne peut plus se nourrir et est sensible au circovirus aviaire (PBFD), très répandu dans la nature, notamment sur les sites de nidification.
On rencontre ce psittacidé en petit nombre à l'état sauvage, à cause des modifications opérées sur son habitat. De ce fait, sa population semble s'amenuiser régulièrement. On ne le trouve en captivité qu'en Australie.
C'est un animal calme et timide, qui adore se baigner. Il peut s'habituer à son soigneur, mais survit rarement au-delà de quelques semaines. Une volière spacieuse s'impose pour lui permettre de se déplacer à loisir sur le sol.
Sources :
http://www.parks.tas.gov.au/?base=5155
http://www.parrots.org/index.php/encycl ... nd_parrot/
http://bird.net.au/bird/index.php?title=Ground_Parrot
http://birdsinbackyards.net/species/Pezoporus-wallicus
elle a le même regard que la mienne !!! elle me fait craquer !