Kakariki à front jaune, ou Cyanoramphus auriceps
Le Kakariki doit son nom aux Maoris, car il signifie "petit perroquet" dans cette langue. Il est originaire de Nouvelle Zélande. Il peut vivre seulement 5 ans à l'état sauvage, mais atteint jusqu'à 15 ans en captivité.
Ce charmant volatile est timidement apparu dans les volières peu après la Première Guerre Mondiale. Il s'est diffusé plus largement depuis une trentaine d'années environ.
Il n'y a pas de dimorphisme sexuel.
Son plumage est vert et ses rémiges sont bleues, comme chez son homologue , le kakariki à front rouge (Cyanoramphus novaezelandiae), mais avec une couronne jaune. Il mesure 23 à 27cm et pèse 95g. C'est une variété assez peu répandue dans son milieu d'origine. Il occupe les forêts entre 300 et 1250m d'altitude.
A l'état sauvage, en Amérique du nord, cette espèce se reproduit entre août et avril. Les couples s'unissent pour la vie. La femelle pond en général 4 à 9 œufs, parfois plus. Elle va couver pendant 19 à 21 jours, parfois même 25. Les oisillons portent un duvet brun à la naissance et ont la particularité de se mettre sur le dos lorsque les parents les nourrissent. Ils ouvrent les yeux à 10 jours, sortent du nid à 5 semaines et sont sevrés à 8.
C'est un oiseau sociable, qui aime la compagnie de l'homme et peut partager une volière communautaire. Il est peu bruyant mais ne parle pas : http://www.youtube.com/watch?v=rr3l6hR9mOU
Il peut donc vivre dans un appartement ou à l'extérieur.
S'il vit dehors, une volière de 2,5m de long, 2m de haut et 1m de profondeur est idéale. Elle peut être en bois, car ce n'est pas un grugeur convaincu. Mais s'il vit à l'intérieur de la maison, une cage d'1m de côté de suffire pour un couple. Il se plaît à vivre entre 17 et 20°C. Actif et curieux, il est sujet aux accidents domestiques. Vérifiez soigneusement les portes et fenêtres de la maison lorsque vous nettoyez sa cage, car c'est aussi un roi de l'évasion. Sensible au stress, il est parfois sujet à des crises de tétanie. Lorsque cela se produit, mettez-le au calme dans une pièce sombre pendant environ 30 minutes, pour l'apaiser. Cela suffit en général à lui permettre de reprendre ses esprits.
Son régime alimentaire se compose d'un mélange de graines pour grande perruche ou d'extrudés, que l'on complètera par des fruits et légumes frais, essentiels pour le maintenir en bonne santé. Il est omnivore, puisqu'il apprécie notamment carottes, céleri, brocoli, maïs, patates douces, pommes, melon, raisin, oranges, fromage, œufs durs, haricots secs cuits. Les graines de kiwi, fraises, grenades, figues sèches, poivrons et piments jalapenos sont des friandises de choix pour lui, ainsi que les larves, insectes et bourgeons.
En captivité, la saison de la reproduction court sur toute l'année, se divisant globalement en quatre périodes. Les jeunes cherchent parfois à s'accoupler très tôt, mais mieux vaut attendre qu'ils aient un an. D'autre part, la femelle a tendance à recommencer à pondre avant le sevrage des petits, aussi faut-il parfois le remettre au prés d'une autre mère qui servira de nourrice, ou terminer le sevrage à la main. Cependant, mieux vaut ne pas encourager les pontes à répétition, pour ne pas affaiblir la mère.
Le Kakariki est en voie de disparition aussi est-il conseillé de ne pas reproduire les hybrides. Certaines sous espèces se sont d'ailleurs éteintes. Il est menacé dans la nature par la destruction de son environnement, et la destruction de son nid par certains mammifères invasifs introduits dans le pays. Il en reste moins de 5000 dans son milieu d'origine. Cette sous-espèce est en appendice II de la CITES. Il reste assez peu répandu en captivité.
Sources :
http://www.theparrotplace.co.nz/kakariki.php
http://www.parrots.org/index.php/encycl ... _parakeet/
http://www.exoticbird.com/gillian/kakarikis.html
http://www.avianweb.com/kakarikis.htm