Les routes meurtrières (document choquant)
Posté : 24 Juil 2010, 11:57
Partout dans le monde, la route est responsable de la mort de nombreux animaux sauvages ou domestiques. Les précautions comme les panneaux de signalisation de gibier ou les tunnels ont réduit les accidents. Mais de nouvelles routes menacent la vie des animaux sauvages, et certainement plus sournoisement, car elles vont dans le même temps ouvrir la porte à de nouveaux secteurs économiques pour l'homme.
Au début du XXème siècle, les routes ont permis aux chasseurs de gros gibier d'accéder en voiture à de vastes régions en Inde et en Afrique, ce qui s'est révélé catastrophique pour les animaux comme les lions ou les tigres. Les nouvelles routes ouvrent d'immenses territoires intact à des activités lucratives pour l'être humain (agriculture, industrie). Tout cela est dangereux pour le monde animal. Lors de leur construction,le territoire de certains animaux diminue et les jeunes restent avec les parents, ce qui aboutit à un grand risque de consanguinité.
Certains animaux continuent à garder leurs habitudes, malgré les nouvelles voies. Chaque jour, prés d'un million de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens meurent sur les 6400 km de route des États- Unis. 20 000 kangourous sont victimes chaque année d'accidents de la route. En Europe et Amérique du Nord, blaireaux et serpents sont les premiers touchés. Au royaume Uni, on a dénombré 50 000 blaireaux écrasés sur les route en un an. 20 à 40 % des amphibiens reproducteurs du Royaume Uni sont écrasés chaque année.
Certains hommes ont eut le reflexe, en construisant les routes, de mettre des panneaux de ralentissement, et vont parfois même jusqu'à construire des tunnels sous les routes pour la traversée des animaux. Au Royaume Uni, l'un des premiers tunnels pour blaireaux a été construit sous une autoroute en 1976. En Floride, on a construit trente tunnels sous les routes pour les ours noirs et les pumas, qui sont en voie d'extinction. Pour le pumas de Floride, dont il reste 50 individus, les chiffres sont passés de 10% à 2% de bêtes tuées sur la route, grâce à ces tunnels.
Mais les routes ne sont pas dangereuses pour tous les animaux. Le nombres de kangourous, de blaireaux et de renard tués sur la route n'empêche pas leur population d'augmenter chaque année. On a même constaté qu'un grand nombre de rongeurs construisait son nid prés de la route, et lorsqu'ils se faisaient écraser ,ils faisaient le bonheur de nombreux rapaces comme le milan et la crécerelle.
Après avoir dévasté les forêts d'Asie du sud est et d'Afrique de l'ouest, les compagnies forestières ont décidé de s'attaquer aux forêts vierges reculées de l'Afrique centrale, et aussi à celles de la république démocratique du Congo. Les routes larges et droites permettent aux chasseurs de massacrer chimpanzés, gorilles et éléphants, pour alimenter le commerce de la viande de brousse dans les villes d'Afrique ou d'ailleurs.
Source : "A la découverte du monde sauvage", fiche 13 groupe 10
Au début du XXème siècle, les routes ont permis aux chasseurs de gros gibier d'accéder en voiture à de vastes régions en Inde et en Afrique, ce qui s'est révélé catastrophique pour les animaux comme les lions ou les tigres. Les nouvelles routes ouvrent d'immenses territoires intact à des activités lucratives pour l'être humain (agriculture, industrie). Tout cela est dangereux pour le monde animal. Lors de leur construction,le territoire de certains animaux diminue et les jeunes restent avec les parents, ce qui aboutit à un grand risque de consanguinité.
Certains animaux continuent à garder leurs habitudes, malgré les nouvelles voies. Chaque jour, prés d'un million de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens meurent sur les 6400 km de route des États- Unis. 20 000 kangourous sont victimes chaque année d'accidents de la route. En Europe et Amérique du Nord, blaireaux et serpents sont les premiers touchés. Au royaume Uni, on a dénombré 50 000 blaireaux écrasés sur les route en un an. 20 à 40 % des amphibiens reproducteurs du Royaume Uni sont écrasés chaque année.
Certains hommes ont eut le reflexe, en construisant les routes, de mettre des panneaux de ralentissement, et vont parfois même jusqu'à construire des tunnels sous les routes pour la traversée des animaux. Au Royaume Uni, l'un des premiers tunnels pour blaireaux a été construit sous une autoroute en 1976. En Floride, on a construit trente tunnels sous les routes pour les ours noirs et les pumas, qui sont en voie d'extinction. Pour le pumas de Floride, dont il reste 50 individus, les chiffres sont passés de 10% à 2% de bêtes tuées sur la route, grâce à ces tunnels.
Mais les routes ne sont pas dangereuses pour tous les animaux. Le nombres de kangourous, de blaireaux et de renard tués sur la route n'empêche pas leur population d'augmenter chaque année. On a même constaté qu'un grand nombre de rongeurs construisait son nid prés de la route, et lorsqu'ils se faisaient écraser ,ils faisaient le bonheur de nombreux rapaces comme le milan et la crécerelle.
Après avoir dévasté les forêts d'Asie du sud est et d'Afrique de l'ouest, les compagnies forestières ont décidé de s'attaquer aux forêts vierges reculées de l'Afrique centrale, et aussi à celles de la république démocratique du Congo. Les routes larges et droites permettent aux chasseurs de massacrer chimpanzés, gorilles et éléphants, pour alimenter le commerce de la viande de brousse dans les villes d'Afrique ou d'ailleurs.
Source : "A la découverte du monde sauvage", fiche 13 groupe 10