Comportement : les rapports sociaux des octodons, ou degues du Chili dans la nature
Posté : 29 Jan 2013, 00:46
Comportement : les rapports sociaux des octodons, ou degues du Chili dans la nature
A l'état sauvage, les octodons, ou degues du Chili, vivent en communauté. Ils forment des groupes comprenant deux à cinq femelles et un ou deux mâles. En partageant cette vie communautaire, ils bénéficient de nombreux avantages, comme le partage d'un territoire commun qui avoisine les 200 m2. Cela justifie d'autant plus l'achat d'une cage spacieuse en captivité. Face aux prédateurs les risques diminuent également, car ils peuvent alors donner l'alerte en cas de danger imminent. Cela leur permet souvent de former à découvert des groupes plus importants que ceux vivant abrités, étonnamment.
Le comportement social des degues pourrait en partie s'expliquer par leur taille sensiblement plus grande que celle de la plupart des autres rongeurs. Ils établissent entre eux des rapports sociaux très hiérarchisés, basés sur la dominance. Cette dernière est en étroite relation avec des reniflages et épouillages de têtes fréquents, d'après les études qui ont été menées par les scientifiques. La salive n'y joue aucun rôle cependant, au contraire des gerbilles de Mongolie.
Au sein du groupe, les octodons partagent les ressources alimentaires disponibles ainsi qu'un terrier communautaire. En dehors de la saison de la reproduction, les groupes peuvent se mêler librement. Mais lorsque celle-ci arrive, la territorialité est plus marquée et les mâles dominants se montrent beaucoup moins tolérants. Cela se manifeste par le fait de chasser les intrus, les monter, et se repousser à l'aide de leurs pattes avant. Dès lors que les limites du territoire sont clairement signifiées (notamment par des marquages urinaires), les conflits entre mâles s'apaisent. Les marques d'urine laissées par les congénères sont autant de cartes d'identité indiquant le sexe, la place occupée dans la communauté, chacune étant unique. Cela permet aux congénères de se familiariser plus rapidement et plus aisément les uns avec les autres, et ainsi favoriser l'unité du groupe.
Le terrier est le plus souvent creusé collégialement, les rongeurs travaillant deux par deux pour progresser plus vite. Ils forment des équipes de deux ou trois sujets, chacun évacuant vers l'arrière la terre rejetée par l'autre. Il s'établit naturellement un système de relais, ceux placés à l'arrière remplaçant régulièrement les autres, ce qui permet d'achever plus rapidement le terrier, d'une part, et d'économiser l'énergie nécessaire pour y parvenir.
Il existe un détail amusant concernant l'expression de la dominance. En effet, le mâle dominant regroupe à l'entrée du terrier un amas de brindilles, petites pierres, déjections, etc. Sa taille communique aux autres son statut. Mais après chaque affrontement avec un rival, le vainqueur augmente la hauteur de son monticule, tel un trophée de guerre destiné à dénombrer et étaler au grand jour les victoires passées. Mais si ce monticule est détruit, ne serait-ce qu'accidentellement, le mâle dominant perd son statut de leader au sein du groupe.
Sources :
http://www.degutopia.co.uk/
http://animaldiversity.ummz.umich.edu/
http://degu.leliveld.org/
A l'état sauvage, les octodons, ou degues du Chili, vivent en communauté. Ils forment des groupes comprenant deux à cinq femelles et un ou deux mâles. En partageant cette vie communautaire, ils bénéficient de nombreux avantages, comme le partage d'un territoire commun qui avoisine les 200 m2. Cela justifie d'autant plus l'achat d'une cage spacieuse en captivité. Face aux prédateurs les risques diminuent également, car ils peuvent alors donner l'alerte en cas de danger imminent. Cela leur permet souvent de former à découvert des groupes plus importants que ceux vivant abrités, étonnamment.
Le comportement social des degues pourrait en partie s'expliquer par leur taille sensiblement plus grande que celle de la plupart des autres rongeurs. Ils établissent entre eux des rapports sociaux très hiérarchisés, basés sur la dominance. Cette dernière est en étroite relation avec des reniflages et épouillages de têtes fréquents, d'après les études qui ont été menées par les scientifiques. La salive n'y joue aucun rôle cependant, au contraire des gerbilles de Mongolie.
Au sein du groupe, les octodons partagent les ressources alimentaires disponibles ainsi qu'un terrier communautaire. En dehors de la saison de la reproduction, les groupes peuvent se mêler librement. Mais lorsque celle-ci arrive, la territorialité est plus marquée et les mâles dominants se montrent beaucoup moins tolérants. Cela se manifeste par le fait de chasser les intrus, les monter, et se repousser à l'aide de leurs pattes avant. Dès lors que les limites du territoire sont clairement signifiées (notamment par des marquages urinaires), les conflits entre mâles s'apaisent. Les marques d'urine laissées par les congénères sont autant de cartes d'identité indiquant le sexe, la place occupée dans la communauté, chacune étant unique. Cela permet aux congénères de se familiariser plus rapidement et plus aisément les uns avec les autres, et ainsi favoriser l'unité du groupe.
Le terrier est le plus souvent creusé collégialement, les rongeurs travaillant deux par deux pour progresser plus vite. Ils forment des équipes de deux ou trois sujets, chacun évacuant vers l'arrière la terre rejetée par l'autre. Il s'établit naturellement un système de relais, ceux placés à l'arrière remplaçant régulièrement les autres, ce qui permet d'achever plus rapidement le terrier, d'une part, et d'économiser l'énergie nécessaire pour y parvenir.
Il existe un détail amusant concernant l'expression de la dominance. En effet, le mâle dominant regroupe à l'entrée du terrier un amas de brindilles, petites pierres, déjections, etc. Sa taille communique aux autres son statut. Mais après chaque affrontement avec un rival, le vainqueur augmente la hauteur de son monticule, tel un trophée de guerre destiné à dénombrer et étaler au grand jour les victoires passées. Mais si ce monticule est détruit, ne serait-ce qu'accidentellement, le mâle dominant perd son statut de leader au sein du groupe.
Sources :
http://www.degutopia.co.uk/
http://animaldiversity.ummz.umich.edu/
http://degu.leliveld.org/