Les perroquets vus à travers les yeux de la société de 1939 (4 ème partie, capture au Paraguay)

[angelk]

Les perroquets vus à travers les yeux de la société de 1939 (4 ème partie, capture au Paraguay)

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En 1939, dans le milieu d'origine des perroquets les méthodes de captures étaient aussi variées qu'imaginatives. Nous avons déjà observé celles pratiquées dans les Caraïbes dans la précédente partie de ce dossier. Au Paraguay, la méthode de capture des psittacidés différait sensiblement de celle-ci.

Les indiens commençaient par fixer une ou deux pièces de bois à un arbre fruitier dans lequel les psittacidés avaient coutume de se nourrir. Puis ils y logeaient deux bâtons surmontés de feuilles de palmier, de façon à former une cachette en hauteur, suffisamment grande pour abriter un homme. Celui-ci utilisait alors ce que l'on nomme un "appelant", autrement dit un perroquet déjà capturé, qui par ses cris devait en attirer d'autres. Une fois ces derniers posés près du piège ainsi tendu, le chasseur utilisait une longue baguette munie d'un noeud coulant pour les attraper. Certains avaient avec eux plusieurs de ces ustensiles de capture et pouvaient de la sorte prendre davantage d'oiseaux. Les baguettes restaient tenues immobiles jusqu'à ce que le lien soit passé autour du cou des perroquets puis serré. Les animaux ne décelaient donc pas leur présence jusque là. Deux autres méthodes étaient employées dans ce pays. Pour se saisir de ces cibles vivantes, des flèches étaient munies de "boutons". Cela servait à les assommer Sans les tuer.

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La troisième méthode employée dans le même but consistait à se placer près d'un cotonnier. Les fruits de cet arbre étant particulièrement appréciés par les psittacidés, ils en consommaient jusqu'à en être ivres, ce qui en faisait alors des proies faciles pour les indiens.

Les perroquets faisaient ainsi déjà l'objet de la convoitise humaine au 20 ième siècle. Un commerce local, largement développé grâce à la capture de perroquets à l'état sauvage, prenait encore de l'ampleur pour alimenter parmi tant d'autres, les marchés européens, où ils étaient revendus comme oiseaux d'agrément. Nous verrons prochainement comment l'alimentation était alors perçue.

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Source : angelk

[enerik0812]

[angelk]

Tu verras, la suite est plus cocasse. Comme dans toutes les histoires, il y a un peu de suspens.

[Maud]

Il y a pire comme méthode de capture mais celle avec le noeud coulant devait être particulièrement traumatisante
A quoi ressemble le fruit du cotonnier

[angelk]

Je l'ajoute à l'instant dans l'article. Dans le fruit mûr, les oiseaux consommaient les graines, mais ils se nourrissaient aussi des bourgeons verts des fruits en croissance.

[Maud]

Merci
J'ignorais que cela pouvait contenir de l'alcool

[angelk]

Il y en a très peu, mais cela doit suffire. D'après ce que j'ai pu lire, pas plus d'1,6 % d'acides organiques et alcool.

[Christine]

Les perroquets ne tiennent pas l'alcool !
On ne peut pas en vouloir aux Indiens de l'époque d'utiliser leurs ressources "naturelles" pour subvenir à leurs besoins et de faire preuves d'ingéniosité pour les appréhender ! C'est la "convoitise humaine" des marchés européens qui est à vilipender !