Découvrez les perroquets du zoo de Fréjus
Posté : 13 Sep 2011, 14:03
A l"occasion d'une visite au zoo de Fréjus, j'ai décidé de vous emmener avec moi découvrir les perroquets présentés. Peu d'espèces sont exposées en vérité.
Les volières sont spacieuses, propres, et le sol couvert de terre où poussent quelques herbes. Des perchoirs sont à la disposition des oiseaux sous la forme de branches d'arbres entre-mêlées, échelles et tubes de métal. L'essentiel de la stimulation est donc représenté par les visiteurs et leurs biscuits. Cela n'a rien de différent d'un autre zoo en définitive. Mais les oiseaux présentent un plumage sain, sans trace particulière de picage, ce qui semble indiquer à première vue qu'ils se sont adaptés à cette situation.
Une Amazone à tête jaune (Amazona oratrix) est visible, seule dans sa cage. Très curieuse, elle observe énormément sans se montrer craintive.
Un groupe d'Amazones à front bleu (Amazona aestiva) est divisé en plusieurs volières d'environ 2,50 X 3 M sur 2 m de haut. C'est l'espèce la plus représentée.
Au détour d'une volière, je découvre un couple hors normes, puisqu'il s'agit d'un couple mixte, associant deux sous-espèces, un Amazone à front bleu et un Amazone à front jaune (Amazona ocrocephala). Cela démontre au passage que deux spécimens proches peuvent parfaitement vivre ensemble.
Il n'y a qu'un seul Cacatoès sulphurae. Mais la proximité de ses congénères doit l'aider à accepter l'absence de contacts physiques.
Il y a également des Cacatoès blancs (Cacatua alba), un couple et un sujet séparé. Ce dernier a décidé de se faire la belle. Il demande la clé à tous les visiteurs.
Un youyou (Pionus senegalus) est aussi maintenu en solo, ce qui fait de plus en plus émerger une question, à savoir pourquoi si peu de perroquets sont maintenus en couple ou en colonies dans ce zoo ?
Moins connu des non-initiés, le perroquet vasa (Coracopsis vasa), originaire de Madagascar et des Comores, nous attend également. Sa livrée brune contraste étonnamment avec celle plus colorée de la plupart de ses congénères. Il fait partie des espèces déprédatrices qui causent des ravages sur les cultures. A l'état sauvage, ils fondent en colonie sur les champs de maïs dès la maturation des épis.
Les "Gabounets" (nom scientifique Gabus Maudus) sont au nombre de deux. Un petit couple très pépère, qui occupe ses après-midi à se becqueter et se lisser les plumes mutuellement. Donc à premier vue, il se passe peu de choses en milieu de journée chez ces deux-là.
La délégation de la reine Sophie, Ara ararauna, est évidemment au rendez-vous. Un couple assez vif partage une volière de 6 m X 4 m sur 3,50 m de haut avec un troisième larron qui reste à l'écart. Ce dernier est resté plaqué contre le grillage dans la partie opposée durant ma présence. Il y était déjà à mon arrivée. Je me suis interrogée sur son immobilité, posé sur un perchoir, le bec accroché au grillage. Je n'ai pas trouvé de réponse.
Et enfin, une joyeuse colonie d'Aras catalina met de l'animation. Leur présence n'a rien d'illogique, étant donné la présence d'Aras chloroptères et araraunas, dont le croisement permet cette hybridation.
Leur activité de prédilection semble être le découpage de la pancarte servant à les présenter, ce qui m'a permis de découvrir qu'ils provenaient sans doute du zoo de Saint Jean Cap Ferrat. On peut d'ailleurs apercevoir le nom de ce second zoo sous l'étiquette, en haut à droite du panneau en question.
Les animaux vivent dans un cadre agréable. Mais si le zoo de Fréjus ne dispose pas des infrastructures et moyens les plus grands, l'implication et l'attention des soigneurs est indéniable. Ceci explique sans doute le calme qui émane de cette petite population, au milieu de laquelle seuls les Aras sont assez bavards. Il faut dire que lorsque tata angelk débarque, ce n'est pas avec les biscuits vendus à l'entrée pour les animaux, mais avec des morceaux de pomme et de carotte, donc cela aide à favoriser les rapports amicaux. J'ai hâte d'y retourner pour pouvoir discuter davantage avec les soigneurs.
Source : angelk
Les volières sont spacieuses, propres, et le sol couvert de terre où poussent quelques herbes. Des perchoirs sont à la disposition des oiseaux sous la forme de branches d'arbres entre-mêlées, échelles et tubes de métal. L'essentiel de la stimulation est donc représenté par les visiteurs et leurs biscuits. Cela n'a rien de différent d'un autre zoo en définitive. Mais les oiseaux présentent un plumage sain, sans trace particulière de picage, ce qui semble indiquer à première vue qu'ils se sont adaptés à cette situation.
Une Amazone à tête jaune (Amazona oratrix) est visible, seule dans sa cage. Très curieuse, elle observe énormément sans se montrer craintive.
Un groupe d'Amazones à front bleu (Amazona aestiva) est divisé en plusieurs volières d'environ 2,50 X 3 M sur 2 m de haut. C'est l'espèce la plus représentée.
Au détour d'une volière, je découvre un couple hors normes, puisqu'il s'agit d'un couple mixte, associant deux sous-espèces, un Amazone à front bleu et un Amazone à front jaune (Amazona ocrocephala). Cela démontre au passage que deux spécimens proches peuvent parfaitement vivre ensemble.
Il n'y a qu'un seul Cacatoès sulphurae. Mais la proximité de ses congénères doit l'aider à accepter l'absence de contacts physiques.
Il y a également des Cacatoès blancs (Cacatua alba), un couple et un sujet séparé. Ce dernier a décidé de se faire la belle. Il demande la clé à tous les visiteurs.
Un youyou (Pionus senegalus) est aussi maintenu en solo, ce qui fait de plus en plus émerger une question, à savoir pourquoi si peu de perroquets sont maintenus en couple ou en colonies dans ce zoo ?
Moins connu des non-initiés, le perroquet vasa (Coracopsis vasa), originaire de Madagascar et des Comores, nous attend également. Sa livrée brune contraste étonnamment avec celle plus colorée de la plupart de ses congénères. Il fait partie des espèces déprédatrices qui causent des ravages sur les cultures. A l'état sauvage, ils fondent en colonie sur les champs de maïs dès la maturation des épis.
Les "Gabounets" (nom scientifique Gabus Maudus) sont au nombre de deux. Un petit couple très pépère, qui occupe ses après-midi à se becqueter et se lisser les plumes mutuellement. Donc à premier vue, il se passe peu de choses en milieu de journée chez ces deux-là.
La délégation de la reine Sophie, Ara ararauna, est évidemment au rendez-vous. Un couple assez vif partage une volière de 6 m X 4 m sur 3,50 m de haut avec un troisième larron qui reste à l'écart. Ce dernier est resté plaqué contre le grillage dans la partie opposée durant ma présence. Il y était déjà à mon arrivée. Je me suis interrogée sur son immobilité, posé sur un perchoir, le bec accroché au grillage. Je n'ai pas trouvé de réponse.
Et enfin, une joyeuse colonie d'Aras catalina met de l'animation. Leur présence n'a rien d'illogique, étant donné la présence d'Aras chloroptères et araraunas, dont le croisement permet cette hybridation.
Leur activité de prédilection semble être le découpage de la pancarte servant à les présenter, ce qui m'a permis de découvrir qu'ils provenaient sans doute du zoo de Saint Jean Cap Ferrat. On peut d'ailleurs apercevoir le nom de ce second zoo sous l'étiquette, en haut à droite du panneau en question.
Les animaux vivent dans un cadre agréable. Mais si le zoo de Fréjus ne dispose pas des infrastructures et moyens les plus grands, l'implication et l'attention des soigneurs est indéniable. Ceci explique sans doute le calme qui émane de cette petite population, au milieu de laquelle seuls les Aras sont assez bavards. Il faut dire que lorsque tata angelk débarque, ce n'est pas avec les biscuits vendus à l'entrée pour les animaux, mais avec des morceaux de pomme et de carotte, donc cela aide à favoriser les rapports amicaux. J'ai hâte d'y retourner pour pouvoir discuter davantage avec les soigneurs.
Source : angelk