Faut-il adopter un perroquet de seconde main ?
Posté : 29 Juil 2011, 22:57
Faut-il adopter un perroquet de seconde main ?
Il existe de nombreuses réseaux commerciaux permettant d'acquérir un perroquet. A la lecture des petites annonces, il est impossible de ne pas tomber sur au moins un spécimen dit "de seconde main". Cela désigne en fait les sujets dont le maître se sépare, et qui de ce fait sont normalement vendus un peu moins cher que le prix du marché. Nous avons vu qu'il faut s'assurer du degré d'apprivoisement de l'animal avant de s'engager, pour savoir ce à quoi l'on s'expose. Etant donné les dizaines d'années d'espérance de vie d'un tel oiseau, c'est une précaution importante. D'autre part, les arnaques foisonnent, aussi faut-il être prudent dans les démarches et ne jamais verser d'argent, surtout à distance, sans repartir immédiatement avec le psittacidé. Mais au-delà de ces considérations, que penser de ce type d'adoption ? Dans quelles conditions peut-on envisager de s'engager auprès d'un tel animal ? C'est ce que nous allons aborder ensemble dans ce sujet.
Les perroquets d'occasion remplissent régulièrement les colonnes des petites annonces. Certains sont jeunes, d'autres plus âgés, mais il est toujours assez difficile de connaître avec certitude leur passé et les raisons exactes qui poussent leur maître à s'en séparer. Tous ceux qui ont eu un jour des psittacidés savent à quel point ce sont êtres sensibles à leur environnement, aux changements et à la façon dont l'humain les traite dès leur naissance. Or, chez un perroquet de seconde main, l'historique et les expériences vécues sont toujours incomplets dans le récit des vendeurs, qu'ils soient de bonne ou mauvaise foi d'ailleurs. Il faut donc prendre en compte d'autres paramètres avant de se décider. Tout d'abord, il ne faut pas se décider sur un coup de tête. N'hésitez pas à prendre quelques jours de réflexion et à nous demander conseil. Cet oiseau, si beau soit-il, a peut-être vécu des expériences traumatisantes. Si tel est le cas, le changement de famille peut être un facteur aggravant. Songez que la plupart du temps, la séparation est dûe à un problème comportemental. Mais en l'absence d'éléments d'information fiables, vous jouez une partie de poker. Dans le meilleur des cas, le perroquet aura besoin d'un temps d'adaptation plus ou moins long, avant de devenir un compagnon fabuleux, pourvu que vous soyez patient et attentif à ses besoins. Cependant, si vous tirez la mauvaise carte, une personne expérimentée aura davantage de chances de limiter la casse, trouver comment instaurer un rapport de confiance et limiter les comportements déviants. Ces derniers peuvent aller des cris au picage, en passant par les aggressions, morsures et problèmes de santé. Car l'un des inconvénients lors de l'achat est aussi le risque de maladie. Toutes ne sont pas visibles à l'oeil nu, surtout lorsqu'elles concernent des porteurs sains (porteurs de virus mais n'en souffrant pas). Une quarantaine est donc indispensable si vous franchissez le pas. Une visite chez le vétérinaire préalable est idéale, à vos frais, avant l'achat. Mieux vaut engager quelques dizaines d'euros à perte que partir avec un animal malade. Si une bague est visible, assurez-vous qu'elle soit scellée et demandez les papiers établissant son lien avec la "bête à plumes". Il faut aussi exiger ses papiers d'identité.
Sur ces documents doivent figurer différentes informations pour légaliser la transaction :
- nom et coordonnées complètes du vendeur
- nom commun et scientifique du perroquet
- date et lieu de la transaction
- coordonnées de l'éleveur (s'il y a lieu)
- type de cession (payante ou gratuite)
-pièces jointes (papiers d'identité de l'oiseau, justificatif de numéro de bague, de puce électronique, de sexage et de dépistage des maladies, le cas échéant)
Si l'oiseau ne possède pas de papiers et/ou de moyens d'identification, n'hésitez pas à questionner le vendeur. Une personne incapable d'identifier correctement un oiseau détenu depuis plusieurs années doit également éveiller votre méfiance, car peut-être provient-il d'un vol ou est-il le fruit d'une importation illégale. Son acquisition ferait alors de vous un receleur. Une attestation de cession est néanmoins indispensable pour justifier de la légalité de la cession. Cela établira votre propriété et le lien avec le vendeur. Nous pouvons vous adresser une attestation de cession type par Mp, si vous en faites la demande, pour faciliter votre transaction.
Source : angelk
Il existe de nombreuses réseaux commerciaux permettant d'acquérir un perroquet. A la lecture des petites annonces, il est impossible de ne pas tomber sur au moins un spécimen dit "de seconde main". Cela désigne en fait les sujets dont le maître se sépare, et qui de ce fait sont normalement vendus un peu moins cher que le prix du marché. Nous avons vu qu'il faut s'assurer du degré d'apprivoisement de l'animal avant de s'engager, pour savoir ce à quoi l'on s'expose. Etant donné les dizaines d'années d'espérance de vie d'un tel oiseau, c'est une précaution importante. D'autre part, les arnaques foisonnent, aussi faut-il être prudent dans les démarches et ne jamais verser d'argent, surtout à distance, sans repartir immédiatement avec le psittacidé. Mais au-delà de ces considérations, que penser de ce type d'adoption ? Dans quelles conditions peut-on envisager de s'engager auprès d'un tel animal ? C'est ce que nous allons aborder ensemble dans ce sujet.
Les perroquets d'occasion remplissent régulièrement les colonnes des petites annonces. Certains sont jeunes, d'autres plus âgés, mais il est toujours assez difficile de connaître avec certitude leur passé et les raisons exactes qui poussent leur maître à s'en séparer. Tous ceux qui ont eu un jour des psittacidés savent à quel point ce sont êtres sensibles à leur environnement, aux changements et à la façon dont l'humain les traite dès leur naissance. Or, chez un perroquet de seconde main, l'historique et les expériences vécues sont toujours incomplets dans le récit des vendeurs, qu'ils soient de bonne ou mauvaise foi d'ailleurs. Il faut donc prendre en compte d'autres paramètres avant de se décider. Tout d'abord, il ne faut pas se décider sur un coup de tête. N'hésitez pas à prendre quelques jours de réflexion et à nous demander conseil. Cet oiseau, si beau soit-il, a peut-être vécu des expériences traumatisantes. Si tel est le cas, le changement de famille peut être un facteur aggravant. Songez que la plupart du temps, la séparation est dûe à un problème comportemental. Mais en l'absence d'éléments d'information fiables, vous jouez une partie de poker. Dans le meilleur des cas, le perroquet aura besoin d'un temps d'adaptation plus ou moins long, avant de devenir un compagnon fabuleux, pourvu que vous soyez patient et attentif à ses besoins. Cependant, si vous tirez la mauvaise carte, une personne expérimentée aura davantage de chances de limiter la casse, trouver comment instaurer un rapport de confiance et limiter les comportements déviants. Ces derniers peuvent aller des cris au picage, en passant par les aggressions, morsures et problèmes de santé. Car l'un des inconvénients lors de l'achat est aussi le risque de maladie. Toutes ne sont pas visibles à l'oeil nu, surtout lorsqu'elles concernent des porteurs sains (porteurs de virus mais n'en souffrant pas). Une quarantaine est donc indispensable si vous franchissez le pas. Une visite chez le vétérinaire préalable est idéale, à vos frais, avant l'achat. Mieux vaut engager quelques dizaines d'euros à perte que partir avec un animal malade. Si une bague est visible, assurez-vous qu'elle soit scellée et demandez les papiers établissant son lien avec la "bête à plumes". Il faut aussi exiger ses papiers d'identité.
Sur ces documents doivent figurer différentes informations pour légaliser la transaction :
- nom et coordonnées complètes du vendeur
- nom commun et scientifique du perroquet
- date et lieu de la transaction
- coordonnées de l'éleveur (s'il y a lieu)
- type de cession (payante ou gratuite)
-pièces jointes (papiers d'identité de l'oiseau, justificatif de numéro de bague, de puce électronique, de sexage et de dépistage des maladies, le cas échéant)
Si l'oiseau ne possède pas de papiers et/ou de moyens d'identification, n'hésitez pas à questionner le vendeur. Une personne incapable d'identifier correctement un oiseau détenu depuis plusieurs années doit également éveiller votre méfiance, car peut-être provient-il d'un vol ou est-il le fruit d'une importation illégale. Son acquisition ferait alors de vous un receleur. Une attestation de cession est néanmoins indispensable pour justifier de la légalité de la cession. Cela établira votre propriété et le lien avec le vendeur. Nous pouvons vous adresser une attestation de cession type par Mp, si vous en faites la demande, pour faciliter votre transaction.
Source : angelk
En fait, il est essentiel de garder à l'esprit que la vie n'a peut-être pas toujours été rose pour un oiseau ayant un passé, ne serait-ce que s'il a changé souvent de famille. Chaque séparation est une cassure dans la confiance qu'il peut accorder aux humains, une blessure de plus qu'il faut aider à cicatriser. Mais lorsqu'il s'agit d'un premier oiseau, le risque est tout de même important pour l'acquéreur, surtout pour savoir quels gestes et comportements adopter pour rassurer son nouvel ami. 
Il s'agit d'une entreprise souvent très longue et délicate. Lorsque l'on n'a aucune expérience avec ce type d'oiseau, il est alors aisé de sentir dépassé, de perdre patience et provoquer des traumatismes supplémentaires, ou simplement de ne pas parvenir au moindre progrès.
