Santé : l'ingestion de corps étrangers par nos perroquets (métal, plastique, verre, etc)
Posté : 14 Jan 2013, 14:52
Santé : l'ingestion de corps étrangers par nos perroquets (métal, plastique, verre, etc)
Les jouets présentés à nos perroquets doivent être soigneusement sélectionnés avant d'être proposés et attentivement vérifié pendant les jeux et à leur issue. Cette affirmation est encore plus vraie s'il s'agit d'objets détournés, et encore davantage s'il ne s'agit pas de matériaux naturels.
En effet, lorsqu'un perroquet s'amuse, son activité préférée est de gruger l'objet qu'il a sa disposition, jusqu'à si possible en découper des pièces plus ou moins grandes. Cela se nomme le foraging. Dans la nature, il poursuit un but alimentaire, recherchant ainsi les graines, fruits et légumes qu'il peut ingérer. Mais dans nos maisons, cela relève davantage de l'activité de loisirs, pour ne pas s'ennuyer dans ce petit monde limité aux quatre murs qui l'entourent. La plupart du temps, tout se passe sans encombre. Il jette à terre ce qui est détruit et l'histoire s'arrête là. Hélas, il peut arriver qu'il avale accidentellement un ou plusieurs morceaux indésirable.
Idéalement, il ne faut proposer à nos psittacidés que des objets pouvant être détruits " sans " risque. J'entends par là ceux réalisés avec des bois non toxiques, traités, peints ou vernis avec des substances qui ne sont pas nocives. Dans tous les cas, les jeux doivent être supervisés. Ils doivent être fixés par des attaches solides, ne risquant pas d'être détachées, donc ingérées, ou de causer une blessure. Les petites pièces dont sont agrémentés certains jouets pour perroquets posent à ce titre souvent un sérieux problème de sécurité. C'est le cas notamment de la partie qui permet aux cloches de tinter. L'oiseau peut la détacher et avaler la patte qui la maintient, voire la pièce elle-même. il peut aussi s'agir de résidus de plastique, que l'organisme ne pourra pas plus digérer que le métal. C'est également le cas des jouets visant une espèce plus petite que celle concernée. Un jouet pour perruche ondulée ne convient pas à un grand Cacatoès.
Nous prenons tous de grandes précautions, mais le risque demeure largement présent. Quoi que nous fassions pour les protéger, il y a forcément quelque chose qui se glisse dans l'estomac de nos oiseaux à notre insu à un moment donné. La seule question en suspens est de savoir si cela va causer des dégâts dans leur organisme, et dans l'affirmative, à quel degré. Maud a bien voulu partager une image qui fait état du contenu de l'estomac de son Ara chloroptère, Gaby. Cette radiographie fait apparaître un point blanc, que le vétérinaire a identifié comme indiquant la présence d'un bout de métal. L'oiseau le conservera sans doute à vie dans son estomac. Tout comme la plupart d'entre nous, Maud accorde un soin particulier au choix des jouets et accessoires présents dans l'environnement de ses psittacidés. Elle n'est donc pas en faute dans ce qui arrive aujourd'hui à son Ara. Néanmoins, elle a souhaité que cette image soit diffusée, afin de mettre en garde de façon plus parlante les autres détenteurs d'oiseaux quant à la prudence dont il faut faire preuve. A l'heure actuelle, fort heureusement, Gaby ne souffre d'aucun trouble lié à l'ingestion de ce corps étranger. Cependant, le hasard aurait pu en décider tout autrement.
Il n'est question ici que d'une chose, la prise de conscience. Nous pouvons penser être hors de danger, étant donné les précautions que nous prenons déjà, mais il est important de toujours garder à l'esprit que le risque zéro n'existe pas, et que la vie de nos oiseaux peut en dépendre.
Remerciements : merci à Maud d'avoir partagé cette image avec nous.
Source : angelk
Les jouets présentés à nos perroquets doivent être soigneusement sélectionnés avant d'être proposés et attentivement vérifié pendant les jeux et à leur issue. Cette affirmation est encore plus vraie s'il s'agit d'objets détournés, et encore davantage s'il ne s'agit pas de matériaux naturels.
En effet, lorsqu'un perroquet s'amuse, son activité préférée est de gruger l'objet qu'il a sa disposition, jusqu'à si possible en découper des pièces plus ou moins grandes. Cela se nomme le foraging. Dans la nature, il poursuit un but alimentaire, recherchant ainsi les graines, fruits et légumes qu'il peut ingérer. Mais dans nos maisons, cela relève davantage de l'activité de loisirs, pour ne pas s'ennuyer dans ce petit monde limité aux quatre murs qui l'entourent. La plupart du temps, tout se passe sans encombre. Il jette à terre ce qui est détruit et l'histoire s'arrête là. Hélas, il peut arriver qu'il avale accidentellement un ou plusieurs morceaux indésirable.
Idéalement, il ne faut proposer à nos psittacidés que des objets pouvant être détruits " sans " risque. J'entends par là ceux réalisés avec des bois non toxiques, traités, peints ou vernis avec des substances qui ne sont pas nocives. Dans tous les cas, les jeux doivent être supervisés. Ils doivent être fixés par des attaches solides, ne risquant pas d'être détachées, donc ingérées, ou de causer une blessure. Les petites pièces dont sont agrémentés certains jouets pour perroquets posent à ce titre souvent un sérieux problème de sécurité. C'est le cas notamment de la partie qui permet aux cloches de tinter. L'oiseau peut la détacher et avaler la patte qui la maintient, voire la pièce elle-même. il peut aussi s'agir de résidus de plastique, que l'organisme ne pourra pas plus digérer que le métal. C'est également le cas des jouets visant une espèce plus petite que celle concernée. Un jouet pour perruche ondulée ne convient pas à un grand Cacatoès.
Nous prenons tous de grandes précautions, mais le risque demeure largement présent. Quoi que nous fassions pour les protéger, il y a forcément quelque chose qui se glisse dans l'estomac de nos oiseaux à notre insu à un moment donné. La seule question en suspens est de savoir si cela va causer des dégâts dans leur organisme, et dans l'affirmative, à quel degré. Maud a bien voulu partager une image qui fait état du contenu de l'estomac de son Ara chloroptère, Gaby. Cette radiographie fait apparaître un point blanc, que le vétérinaire a identifié comme indiquant la présence d'un bout de métal. L'oiseau le conservera sans doute à vie dans son estomac. Tout comme la plupart d'entre nous, Maud accorde un soin particulier au choix des jouets et accessoires présents dans l'environnement de ses psittacidés. Elle n'est donc pas en faute dans ce qui arrive aujourd'hui à son Ara. Néanmoins, elle a souhaité que cette image soit diffusée, afin de mettre en garde de façon plus parlante les autres détenteurs d'oiseaux quant à la prudence dont il faut faire preuve. A l'heure actuelle, fort heureusement, Gaby ne souffre d'aucun trouble lié à l'ingestion de ce corps étranger. Cependant, le hasard aurait pu en décider tout autrement.
Il n'est question ici que d'une chose, la prise de conscience. Nous pouvons penser être hors de danger, étant donné les précautions que nous prenons déjà, mais il est important de toujours garder à l'esprit que le risque zéro n'existe pas, et que la vie de nos oiseaux peut en dépendre.
Remerciements : merci à Maud d'avoir partagé cette image avec nous.
Source : angelk