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Baigner nos perroquets ou pas lorsqu'il fait froid dehors, là est la question ?



Dès le début de l'automne, lorsque la température se rafraîchit dans nos maisons, se posent des questions qui valent leur pesant de cacahuètes : doit-on continuer à baigner nos perroquets ? Si oui, à quel rythme ?

Le fait qu'il fasse froid expose nos oiseaux à un risque accru de tomber malades, qu'il ne dépend que de nous de limiter. Les grands écarts de température et courants d'air sont leurs ennemis jurés, aussi faut-il avant tout penser à les en préserver. Mais lorsque la température extérieure baisse, les radiateurs et cheminées s'allument pour réchauffer nos foyers.

Dès lors, il fait chaud à l'intérieur tandis qu'il fait froid au-dehors. Mais cette chaleur est artificielle. Elle engendre une diminution de l'humidité dans l'air qui n'est pas sans conséquence sur les psittacidés. Dans leur milieu naturel, le taux d'hygrométrie est relativement élevé, parfois de l'ordre de 50 à 60 % ce qui est loin de correspondre au milieu ambiant que nous leur proposons en captivité.

Or, certains choisissent de cesser de baigner leurs compagnons à plumes une fois l'hiver venu, lorsqu'il fait froid dehors. Mais il ne faut pas faire d'amalgame. Une pièce chauffée sans excès (entre 20 et 23 °C), voire une salle de bain, permet sans aucun risque de proposer un bain, pourvu là encore que l'on utilise de l'eau de source à température ambiante, et que l'animal dispose ensuite d'une atmosphère chauffée également le temps de lisser ses plumes pour se sécher. Avec de telles précautions, il n'est aucune raison qui tienne pour ne pas continuer les ablutions comme en été.

Car l'humidité de l'air est bénéfique pour les perroquets. Elle facilite le travail de leur système respiratoire, surtout au niveau des sinus et narines, notamment chez les Amazones, dont les sinus sont plus sensibles à la sécheresse hivernale, au point parfois d'engendrer des problèmes chroniques. Cela prévient aussi des problèmes tels que l'alvéolite allergique Le seul cas qui ne justifie pas le recours au bain en hiver est qu'il fasse soudainement plus froid dans la pièce que de coutume. A défaut, les joies de la baignade peuvent se poursuivre avec autant d’enthousiasme qu'auparavant, pourvu que les plumes soient sèches avant la nuit. L'eau et le bain sont vitaux pour nos oiseaux.

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Source : angelk

Personnellement, je ne douche pas Bob tous les jours parce qu'il n'y tient pas. Mais tous les deux ou trois jours, il en redemande et c'est un plaisir de le voir "danser sous la pluie"
Je ne le douche jamais les jours où je prends la route avec lui, surtout en hiver.

Tu as raison de te méfier lorsque tu dois l'emmener à l'extérieur, c'est largement plus prudent.

Comme Christine, je ne change pas trop mes habitudes en ce qui concerne la douche de mes oiseaux en hiver. Ils sont cependant moins demandeurs qu'en période estivale.

La première photo me fait rire car Pakito et Kelly quand ils prennent un bain c'est dans cet état qu'ils sortent. A croire que les conures aiment bien cette allure de punk

Je ne crois que ce que je vois.

Je prendrai en photo à l'occasion car il faut que je sois là au bon moment. Kelly refuse les bains en extérieur de la cage, et Pakito commence à la copier sur ça, ils se baignent dans les augets. Alors que Pakito aimait bien faire le sous matin dans le lavabo avant!

C'est drôle comme leurs manies sont différentes, parce que Bob déteste prendre sa douche dans la cage

Méfie-toi de l'eau du robinet cependant, à laquelle il vaut mieux préférer l'eau de source en bouteille, pour la boisson comme pour le bain. Les oiseaux exotiques sont très sensibles à la qualité de l'eau, et je sais de quoi je parle, ayant perdu deux mainates à cause de cela il y a longtemps.

Ah mais cela dépend des régions non? Car moi j'ai toujours mis de l'eau de robinet pour mes perruches et elles ont toutes vécues dans la moyenne haute niveau âge.

Non, c'est pareil partout. Tout peut aller très bien pendant des années, jusqu'au jour où... Dans mon cas, il a fallu un peu plus de quatre ans avant que le problème ne se pose, mais il était trop tard.

Et cela ne dépend pas des espèces? Car j'ai des ondulées qui ont toutes vécues entre 10 et 16 ans en n'ayant que cette eau.

Les ondulées sont moins fragiles, en effet, cela concerne surtout les petits, moyens et grands perroquets. Mais là encore, la javel et le chlore sont nocifs, et lorsqu'il pleut, l'eau en contient, donc reste à savoir jusqu'à quel seuil un psittacidé peut résister.

Si ce n'est que le problème de chlore, il n'y en a pas chez moi car en 24h le chlore s'évapore de l'eau, suffit de prévoir l'eau dans une bouteille à l'avance

Il n' y a pas que le chlore, il y a aussi la javel, et toutes les substances ajoutées à l'eau pour la rendre consommable. Un sujet va venir pour mieux expliquer tout cela, je pense que c'est un thème intéressant à aborder.