Santé : l'alvéolite allergique chez le perroquet (causes, symptômes, traitement)
Posté : 21 Nov 2012, 00:41
Santé : l'alvéolite allergique chez le perroquet (causes, symptômes, traitement)
L'alvéolite est une maladie que nos perroquets peuvent contracter, mais aussi nous transmettre. Elle se contracte en inhalant la poussière de plumes ou de fientes provenant d'un oiseau infecté. De ce fait, les élevages sont souvent un foyer privilégié pour sa propagation.
Elle touche une ou plusieurs alvéoles surtout au niveau des poumons, qui subissent alors une inflammation. L'ennui est que les signes cliniques ne se révèlent pas toujours immédiatement. Ils peuvent se manifester dans un délai allant d'un ou deux ans à dix ou vingt ans. Mais lorsqu'ils se déclarent, les symptômes font leur apparition entre quatre et huit heures après l'exposition aux agents contaminants :
* toux
* frémissements
* respiration irrégulière
* fièvre importante.
Lorsque l'exposition est soudaine et intense, les symptômes disparaissent souvent d'eux-mêmes, sans qu'aucun traitement ne soit nécessaire. Seule la forme aigüe indique que le contact a été prolongé. Les signes cliniques s'accompagnent alors d'une toux sèche, sans sécrétion, et de difficultés respiratoires progressives. Lorsque l'affection devient chronique, une perte de poids s'ajoute à cela, et l'état de santé peut se dégrader jusqu'à ce que la taille des poumons se trouve réduite par une fibrose pulmonaire, handicapant encore la respiration du psittacidé.
L'alvéolite allergique peut se révéler d'une grande gravité si elle n'est pas soignée correctement. Toutefois, quelques précautions peuvent en limiter le risque de propagation ou les effets. Cela commence par quelques règles élémentaires d'hygiène. Porter un masque de protection lors du nettoyage des cages et volières peut nous éviter d'être contaminés. Un entretien quotidien de celles-ci accompagné d'un bain de leurs occupants vise le même but concernant nos oiseaux. De plus, il ne faut pas surpeupler les cages. Il existe également dans le commerce des systèmes de purification de l'air, pour assainir l'atmosphère et filtrer les substances en suspension.
Avec un peu de bon sens, il est donc possible de protéger les perroquets et leur famille humaine. En cas de suspicion, il ne faut pas perdre de temps et aussitôt consulter un vétérinaire aviaire.
Sources :
http://www.parrots.org/
http://www.parrotchronicles.com/
http://en.uuuwell.com/
L'alvéolite est une maladie que nos perroquets peuvent contracter, mais aussi nous transmettre. Elle se contracte en inhalant la poussière de plumes ou de fientes provenant d'un oiseau infecté. De ce fait, les élevages sont souvent un foyer privilégié pour sa propagation.
Elle touche une ou plusieurs alvéoles surtout au niveau des poumons, qui subissent alors une inflammation. L'ennui est que les signes cliniques ne se révèlent pas toujours immédiatement. Ils peuvent se manifester dans un délai allant d'un ou deux ans à dix ou vingt ans. Mais lorsqu'ils se déclarent, les symptômes font leur apparition entre quatre et huit heures après l'exposition aux agents contaminants :
* toux
* frémissements
* respiration irrégulière
* fièvre importante.
Lorsque l'exposition est soudaine et intense, les symptômes disparaissent souvent d'eux-mêmes, sans qu'aucun traitement ne soit nécessaire. Seule la forme aigüe indique que le contact a été prolongé. Les signes cliniques s'accompagnent alors d'une toux sèche, sans sécrétion, et de difficultés respiratoires progressives. Lorsque l'affection devient chronique, une perte de poids s'ajoute à cela, et l'état de santé peut se dégrader jusqu'à ce que la taille des poumons se trouve réduite par une fibrose pulmonaire, handicapant encore la respiration du psittacidé.
L'alvéolite allergique peut se révéler d'une grande gravité si elle n'est pas soignée correctement. Toutefois, quelques précautions peuvent en limiter le risque de propagation ou les effets. Cela commence par quelques règles élémentaires d'hygiène. Porter un masque de protection lors du nettoyage des cages et volières peut nous éviter d'être contaminés. Un entretien quotidien de celles-ci accompagné d'un bain de leurs occupants vise le même but concernant nos oiseaux. De plus, il ne faut pas surpeupler les cages. Il existe également dans le commerce des systèmes de purification de l'air, pour assainir l'atmosphère et filtrer les substances en suspension.
Avec un peu de bon sens, il est donc possible de protéger les perroquets et leur famille humaine. En cas de suspicion, il ne faut pas perdre de temps et aussitôt consulter un vétérinaire aviaire.
Sources :
http://www.parrots.org/
http://www.parrotchronicles.com/
http://en.uuuwell.com/
