Santé : la cataracte chez les perroquets (causes, symptômes et traitement)
Posté : 28 Juil 2012, 16:31
Santé : la cataracte chez les perroquets (causes, symptômes et traitement)
L'un des problèmes pouvant affecter la vision de nos perroquets est la cataracte. Aras, Amazones et Calopsittes semblent être les espèces les plus fréquemment touchées. Cette affection encore peu connue sur le plan scientifique peut résulter de différentes causes.
Elle peut être d'origine héréditaire (dans ce cas, le psittacidé naît avec) ou apparaître plus tard. Lorsque la transmission se fait ainsi, aucun espoir de guérison n'est possible. La seule action préventive indiquée est de ne pas destiner les sujets concernés à la reproduction. Cela permet de ne pas transmettre à nouveau cette tare à leurs descendants. Toutefois, la cataracte peut aussi être consécutive au diabète ou à une infection occulaire. Mais des causes extérieures peuvent également générer ce problème. C'est le cas notamment lors d'un choc physique et, aussi étonnant que cela paraisse, d'une exposition à la foudre ou aux rayons d'un four à micro-ondes (on ne répètera jamais à quel point ce jouet culinaire peut être dangereux pour les êtres vivants).
Le principal indicateur visible est un voile sur la surface de l'oeil. Les symptômes annexes sont en général des heurts fréquents engendrés par une vision imparfaite, une crainte apparente lorsque l'oiseau est invité à se poser sur une cible de petite taille et un grattement fréquent de l'oeil indiquant une gêne. Le diagnostic vétérinaire passe un examen physique, au travers duquel ile spécialiste va pouvoir observer l'aspect de l'oeil, éventuellement éliminer l'hypothèse de la sclérose nucléaire (consécutive à l'âge) et évaluer la gravité des dégâts. Des tests complémentaires permettent également de jauger la vision. Le recours à l'historique médical de l'animal constitue également un excellent outil d'analyse.
Il n'existe que peu de moyens d'action pour enrayer une cataracte. Le miel est une piste explorée par certains, bien que la portée de ses effets soit encore méconnue. Aucun traitement n'existe à l'heure actuelle pour retarder les dommages causés par cette maladie. Certains vétérinaires pratiquent parfois avec succès l'ablation chirurgicale ou la dissolution par ultrasons de la cataracte, mais cela n'est recommandé que chez les grandes espèces, si le praticien a la certitude de permettre au perroquet de recouvrer ses facultés.
Source :
http://www.avianweb.com/
http://www.scielo.br/
L'un des problèmes pouvant affecter la vision de nos perroquets est la cataracte. Aras, Amazones et Calopsittes semblent être les espèces les plus fréquemment touchées. Cette affection encore peu connue sur le plan scientifique peut résulter de différentes causes.
Elle peut être d'origine héréditaire (dans ce cas, le psittacidé naît avec) ou apparaître plus tard. Lorsque la transmission se fait ainsi, aucun espoir de guérison n'est possible. La seule action préventive indiquée est de ne pas destiner les sujets concernés à la reproduction. Cela permet de ne pas transmettre à nouveau cette tare à leurs descendants. Toutefois, la cataracte peut aussi être consécutive au diabète ou à une infection occulaire. Mais des causes extérieures peuvent également générer ce problème. C'est le cas notamment lors d'un choc physique et, aussi étonnant que cela paraisse, d'une exposition à la foudre ou aux rayons d'un four à micro-ondes (on ne répètera jamais à quel point ce jouet culinaire peut être dangereux pour les êtres vivants).
Le principal indicateur visible est un voile sur la surface de l'oeil. Les symptômes annexes sont en général des heurts fréquents engendrés par une vision imparfaite, une crainte apparente lorsque l'oiseau est invité à se poser sur une cible de petite taille et un grattement fréquent de l'oeil indiquant une gêne. Le diagnostic vétérinaire passe un examen physique, au travers duquel ile spécialiste va pouvoir observer l'aspect de l'oeil, éventuellement éliminer l'hypothèse de la sclérose nucléaire (consécutive à l'âge) et évaluer la gravité des dégâts. Des tests complémentaires permettent également de jauger la vision. Le recours à l'historique médical de l'animal constitue également un excellent outil d'analyse.
Il n'existe que peu de moyens d'action pour enrayer une cataracte. Le miel est une piste explorée par certains, bien que la portée de ses effets soit encore méconnue. Aucun traitement n'existe à l'heure actuelle pour retarder les dommages causés par cette maladie. Certains vétérinaires pratiquent parfois avec succès l'ablation chirurgicale ou la dissolution par ultrasons de la cataracte, mais cela n'est recommandé que chez les grandes espèces, si le praticien a la certitude de permettre au perroquet de recouvrer ses facultés.
Source :
http://www.avianweb.com/
http://www.scielo.br/