Santé : la psittacose chez les perroquets (causes, symptômes et solutions)
Posté : 26 Juin 2012, 22:19
Santé : la psittacose chez les perroquets (causes, symptômes et solutions)
La psittacose est une maladie relativement répandue et très grave touchant le perroquet. Elle est causée par un germe appelé Chlamydia. Celui-ci est sensible aux antibiotiques et ne peut se développer et se multiplier qu'à l'intérieur des cellules de son hôte. La rupture de ces dernières libère des toxines qui provoquent de gros dégâts dans l'organisme.
La période d'incubation est variable. Cela peut aller de 10 à 42 jours. Cependant, le germe est rejeté par l'organisme dans les fientes dix jours avant que les symptômes n'apparaissent. De ce fait, un perroquet peut contaminer ses congénères bien avant d'être diagnostiqué positif.
Les symptômes visibles peuvent être variés :
- apathie
- perte d'appétit
- plumage ébourriffé
- amaigrissement
- diarrhée
- vomissements
- difficultés respiratoires (en général avec un écoulement nasal et des éternuements)
- conjonctivite (surtout chez les Néophèmes et les perruches Calopsittes)
Bien que cela puisse affecter différamment les espèces de psittacidés, l'état de santé et la concentration des germes contaminant un sujet donné semble revêtir davantage d'importance.
La maladie peut être déclarée. Dans ce cas l'animal affiche certains symptômes liés à cette affection. Mais parfois il est porteur sain, le mal étant en sommeil pour son propre corps, tout en demeurant hautement contagieux pour ses congénères. Seule une analyse de ses fientes et de son sang permet alors de le déterminer. Cependant, le délai de réception des résultats peut mettre en danger les jours de l'animal.
La psittacose est transmissible à l'homme par le perroquet. Hors de son hôte, le germe peut survivre jusqu'à un mois, ce qui signifie que la désinfection des lieux est primordiale pour limiter les risques. Ce mal touche le monde entier. En effet, 1 % des oiseaux sauvages est estimé infecté et porteur, donc susceptible de le transmettre. Cependant, les conséquences y sont peu préoccupantes. Mais le plus inquiétant est que chez les les groupes de perruches captives, près de 30 % seraient infectées. Le stress lié à cette vie participe ensuite à créer un terrain favorable à la contagion ou au développement de la maladie. Le plus souvent, les symptômes se déclarent suite à un transport, surtout en cas de confinement. Mais cela peut aussi survenir des années après l'acquisition de l'animal, suite à un changement alimentaire ou une réorganisation de la colonie par exemple. La transmission se fait essentiellement par la poussière de plumes et de fientes soulevé dans l'air.
La Psittacose soulève une énorme polémique, puisque de nombreux vétérinaires considèrent que sa dangerosité et son risque de transmission pour les autres perroquets et l'homme sont tels que les sujets atteints devraient être euthanasiés, pour plus de sécurité. Elle affecte d'ailleurs la plupart des mammifères. Le traitement repose sur l'emploi de tétracycline, mais cela n'est pas sans effets sur la capacité de l'organisme de nos oiseaux à assimiler le calcium. L'hygiène est donc essentielle, tant dans le cadre de la prévention que pour limiter la propagation, et toute grippe est à surveiller chez un détenteur de psittacidé.
Vous apprécierez également la lecture de notre sujet concernant les maladies les plus courantes chez les Aras.
Source :
http://www.theparrotsocietyuk.org/
La psittacose est une maladie relativement répandue et très grave touchant le perroquet. Elle est causée par un germe appelé Chlamydia. Celui-ci est sensible aux antibiotiques et ne peut se développer et se multiplier qu'à l'intérieur des cellules de son hôte. La rupture de ces dernières libère des toxines qui provoquent de gros dégâts dans l'organisme.
La période d'incubation est variable. Cela peut aller de 10 à 42 jours. Cependant, le germe est rejeté par l'organisme dans les fientes dix jours avant que les symptômes n'apparaissent. De ce fait, un perroquet peut contaminer ses congénères bien avant d'être diagnostiqué positif.
Les symptômes visibles peuvent être variés :
- apathie
- perte d'appétit
- plumage ébourriffé
- amaigrissement
- diarrhée
- vomissements
- difficultés respiratoires (en général avec un écoulement nasal et des éternuements)
- conjonctivite (surtout chez les Néophèmes et les perruches Calopsittes)
Bien que cela puisse affecter différamment les espèces de psittacidés, l'état de santé et la concentration des germes contaminant un sujet donné semble revêtir davantage d'importance.
La maladie peut être déclarée. Dans ce cas l'animal affiche certains symptômes liés à cette affection. Mais parfois il est porteur sain, le mal étant en sommeil pour son propre corps, tout en demeurant hautement contagieux pour ses congénères. Seule une analyse de ses fientes et de son sang permet alors de le déterminer. Cependant, le délai de réception des résultats peut mettre en danger les jours de l'animal.
La psittacose est transmissible à l'homme par le perroquet. Hors de son hôte, le germe peut survivre jusqu'à un mois, ce qui signifie que la désinfection des lieux est primordiale pour limiter les risques. Ce mal touche le monde entier. En effet, 1 % des oiseaux sauvages est estimé infecté et porteur, donc susceptible de le transmettre. Cependant, les conséquences y sont peu préoccupantes. Mais le plus inquiétant est que chez les les groupes de perruches captives, près de 30 % seraient infectées. Le stress lié à cette vie participe ensuite à créer un terrain favorable à la contagion ou au développement de la maladie. Le plus souvent, les symptômes se déclarent suite à un transport, surtout en cas de confinement. Mais cela peut aussi survenir des années après l'acquisition de l'animal, suite à un changement alimentaire ou une réorganisation de la colonie par exemple. La transmission se fait essentiellement par la poussière de plumes et de fientes soulevé dans l'air.
La Psittacose soulève une énorme polémique, puisque de nombreux vétérinaires considèrent que sa dangerosité et son risque de transmission pour les autres perroquets et l'homme sont tels que les sujets atteints devraient être euthanasiés, pour plus de sécurité. Elle affecte d'ailleurs la plupart des mammifères. Le traitement repose sur l'emploi de tétracycline, mais cela n'est pas sans effets sur la capacité de l'organisme de nos oiseaux à assimiler le calcium. L'hygiène est donc essentielle, tant dans le cadre de la prévention que pour limiter la propagation, et toute grippe est à surveiller chez un détenteur de psittacidé.
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Source :
http://www.theparrotsocietyuk.org/