Les dangers de la maison pour le perroquet (2ème partie)
Pour un animal domestique, la maison regorge de dangers. Sa curiosité n'a de pair que l'espièglerie qui va de jour en jour le pousser à aller de plus en plus loin pour découvrir son univers, parfois à ses dépends. Si vous avez déjà accueilli un chien ou un chat, vous pensez sans doute pouvoir faire de même en toute sécurité avec un oiseau. Or il n'en est rien. Un perroquet ajoute une nouvelle dimension à la catégorie "soucis". nous avons déjà évoqué une partie des problèmes susceptibles de survenir chez vous ICI. Nous allons maintenant parler des autres.
D'une part, contrairement à un chien ou un chat, un oiseau vole. La chose vous semble sans doute cocasse exprimée ainsi, mais c'est un facteur que nombre de nouveaux propriétaires de psittacidés oublient dans leur quête du bonheur de leur pensionnaire. Oui les oiseaux volent, et ils le font de toutes les façons possibles, y compris les plus dangereuses, dans un microcosme qui n'a pas été imaginé pour eux, votre maison.
Ils peuvent se cogner dans les vitres, les miroirs, et se blesser plus ou moins grièvement. Pour limiter les risques, il n'y a rien de plus simple que de masquer ces surfaces avec des rideaux, des post-it, des motifs adhésifs (que l'on trouve couramment de nos jours), ou encore des morceaux de papier coloré que vous scotcherez provisoirement..
Autre problème, l'oubli d'une fenêtre ouverte. Malgré toute votre bonne volonté, lorsque les beaux jours arrivent, il n'est pas rare que vous oubliiez d'en refermer une lorsque vous sortez vos protégés, ou que la cage ait été mal fermée alors que vous décidez d'aérer la pièce. Bien souvent, ce genre d'accident ne se solde que par une simple peur sans conséquence. L'oiseau n'a pas bougé, tout va bien. Mais il suffit d'une fois, une seule, pour que tout bascule. La cage et la maison sont vides, l'animal est sorti sans que vous ne l'ayez vu. Pour ne pas vivre un tel drame, il suffit d'équiper toutes les fenêtres de moustiquaires, de façon à pouvoir vivre normalement et sans angoisse, pour lui comme pour vous.
Les ventilateurs de plafond sont une source de blessure potentielle particulièrement importante également. L'oiseau décolle, prend de la hauteur, et se fait happer par une pale. La blessure peut n'être que superficielle, ou briser la nuque du perroquet. De plus, le choc, si faible soit-il, peut amener ce dernier à faire une mauvaise chute qui viendra tout aggraver.
Même si votre oiseau passe tout son temps dans sa cage, ces précautions ne sont pas superflues, car une erreur d'inattention, comme une cage mal fermée, peut changer la donne. Soyez donc prévoyants, pour ne pas avoir à être obnubilés par la sécurité en permanence, et faites preuve de bon sens.
Source* : angelk