Le perroquet et l'escargot
Posté : 05 Aoû 2013, 10:16
Votre perroquet a-t-il déjà vu un escargot ? Endormi ou en cours de déplacement, toutes antennes dehors, son regard s'est-il déjà attardé sur cette drôle de bestiole ?
Aucun des miens ne l'avait fait jusqu'à présent, jusqu'à hier. J'arrosais la partie du jardin qui borde ma volière, lorsqu'un gros escargot commença à déployer son corps, puis ses antennes, et flâner contre la paroi. Je l'observais avec amusement, le voyant profiter d'un bain imprévu, lorsque soudain, avant même que je n'aie pu réagir, Chimère atterrit juste à côté de lui et s'en empara, pour partir se percher plus loin. Ne pouvant rien faire, j'avais déjà de la peine pour l'escargot, me disant que dans meilleur des cas, il aurait la coquille en miettes. Or il n'en fut rien. L'escargot se trouvait par terre, coquille intacte, tandis que Chimère elle, secouait la tête et tentait d'essuyer son bec, sans doute pour se débarrasser de la bave qui lui collait aux mandibules.
Morale de l'histoire, j'en déduisis que pour la grosse rouge, et dans une certaine mesure pour ses congénères aviaires, tout ce qui était brun et rond était une noix, trésor dont il fallait s'emparer au plus vite, quitte à avoir de la bave sur la langue.
Donc pas besoin d'être gros et costaud pour avoir le dernier mot.
Aucun des miens ne l'avait fait jusqu'à présent, jusqu'à hier. J'arrosais la partie du jardin qui borde ma volière, lorsqu'un gros escargot commença à déployer son corps, puis ses antennes, et flâner contre la paroi. Je l'observais avec amusement, le voyant profiter d'un bain imprévu, lorsque soudain, avant même que je n'aie pu réagir, Chimère atterrit juste à côté de lui et s'en empara, pour partir se percher plus loin. Ne pouvant rien faire, j'avais déjà de la peine pour l'escargot, me disant que dans meilleur des cas, il aurait la coquille en miettes. Or il n'en fut rien. L'escargot se trouvait par terre, coquille intacte, tandis que Chimère elle, secouait la tête et tentait d'essuyer son bec, sans doute pour se débarrasser de la bave qui lui collait aux mandibules.
Morale de l'histoire, j'en déduisis que pour la grosse rouge, et dans une certaine mesure pour ses congénères aviaires, tout ce qui était brun et rond était une noix, trésor dont il fallait s'emparer au plus vite, quitte à avoir de la bave sur la langue.

