Comportement : comment gérer les troubles du comportement chez le Ara ? (causes et solutions)
Posté : 08 Fév 2013, 23:25
Comportement : comment gérer les troubles du comportement chez le Ara ? (causes et solutions)
Le Ara est un perroquet fabuleux. Ma dernière venue, Chimère, mon Ara rouge (Ara macao) appartient à cette espèce, et même si ce n'est encore qu'un bébé de sept mois, c'est un amour qui ne pense qu'à se faire câliner et jouer. Cependant, comme tous les psittacidés, cet animal peut développer des troubles comportementaux. La plupart découlent d'un facteur défaillant dans son environnement. Nous allons tâcher de répertorier dans ce sujet ceux que les détenteurs mettent le plus souvent en avant, tout en y apportant des solutions.
Le Ara est un oiseau sauvage, un engin sophistiqué conçu pour voler, se déplacer à sa guise communiquer et fourrager, du matin au soir, auprès de ses congénères. La captivité lui impose donc un cadre de vie qui n'est pas toujours approprié à ses besoins. Aussi le premier écueil rencontré est-il bien souvent lié à l'espace disponible. Un tel oiseau ne peut pas être heureux dans une cage trop exiguë. Il mesure environ 85 cm du bout du bec au bout de la queue, ce qui signifie qu'il lui faut au moins une cage de deux mètres de long et de haut, avec 1 m de profondeur. Cela ne signifie pas pour autant qu'il doit y passer tout son temps. Les sorties en notre compagnie sont essentielles pour lui permettre de se dépenser, se détendre, contenir son énergie débordante et favoriser les moments privilégiés d'interaction avec nous. A défaut, il va s'ennuyer, crier, voire commencer à se montrer agressif, ce qui constitue un bon résumé des principaux griefs des maîtres à son égard.
C'est un marcheur invétéré, qui va généralement chercher mille astuces pour ne pas avoir à ouvrir les ailes, quitte à escalader. Un environnement organisé de façon étagée est donc à privilégier, avec en prime un accès vers des zones hautes, qui lui procureront un point d'observation plus ou moins proche de celui des forêts tropicales dont il est originaire. Un Ara qui s'ennuie est un oiseau malheureux. Il est aussi actif qu'intelligent, et il lui faut bon nombre de jouets, incluant ceux à déchiqueter, fourrager, étudier, pour parvenir à le distraire des journées entières, et ce tout au long de l'année. Mais le stress, la peur et le manque de confiance ou de socialisation ( souvent liés d'ailleurs), sont autant de vecteurs pouvant mettre en branle un comportement agressif. A ce titre, l'éducation et l'apprentissage de jeux en notre compagnie jouent un rôle primordial pour tisser des liens de confiance, tout en veillant à ce que l'environnement soit en adéquation avec ses besoins.
Les coups de colère surviennent essentiellement à l'approche de la maturité sexuelle. Le taux d'hormones augmente alors, remplissant son rôle de perturbateur d'humeur. Le Jekyll d'un jour devient alors le Hyde de demain. Pour éviter une morsure intempestive durant cette période, il convient d'apprendre à décrypter son langage corporel. Les plumes relevées, le léger clignement des yeux avant la morsure sont symptomatiques. L'éducation prodiguée prend également tout son sens, car elle offre une alternative moins déplaisante au psittacidé dans la plupart des cas. La frustration sexuelle peut aussi être en cause, principalement chez le mâle. La fatigue ou la faim sont quant à elles des problèmes faciles à résoudre. Un auget rempli quotidiennement d'extrudés ou d'un mélange de graines et accompagné de fruits et légumes frais, un sommeil réparateur d'une dizaine d'heures la nuit, au calme, sont des conditions qu'il est aisé de réunir.
Dans tous les cas, il ne faut jamais retourner l'agressivité du perroquet contre lui. S'il est brutalisé, il va se montrer plus belliqueux encore, mordant et criant. Cela peut aller jusqu'à provoquer le picage que nous redoutons tant. Crier ou le remettre en cage n'est pas une solution en soi non plus, car il arrive que ce soit tout ce qu'il attende. Lorsqu'il mord, avancez la main vers lui, au-dessus de sa tête, pour la libérer et empêcher l'animal de maintenir la pression. L'arroser risque par ailleurs de renforcer le comportement que nous cherchons à éviter. Pour amener le perroquet à se conduire autrement, il faut lui apporter une réponse qui ne correspond pas à ce qu'il attend de nous. S'il hurle, il faut l'ignorer, s'il se calme, lui donner autant d'attention et lui faire autant de compliments que possible. Il comprendra ainsi que dans le second cas, nous prenons soin de lui à la hauteur de ses espérances et que c'est là que son intérêt se trouve.
En résumé, un Ara n'est pas différent d'une autre espèce de perroquet. Avec une éducation suivie et une bonne socialisation, il est possible d'influencer son comportement, y compris durant les périodes les plus critiques, comme l'adolescence. Avec du temps et de la patience, il apprendra à s'adapter et gérer sa colère ou son agressivité autrement.
Source : http://www.birdtricks.com/
Le Ara est un perroquet fabuleux. Ma dernière venue, Chimère, mon Ara rouge (Ara macao) appartient à cette espèce, et même si ce n'est encore qu'un bébé de sept mois, c'est un amour qui ne pense qu'à se faire câliner et jouer. Cependant, comme tous les psittacidés, cet animal peut développer des troubles comportementaux. La plupart découlent d'un facteur défaillant dans son environnement. Nous allons tâcher de répertorier dans ce sujet ceux que les détenteurs mettent le plus souvent en avant, tout en y apportant des solutions.
Le Ara est un oiseau sauvage, un engin sophistiqué conçu pour voler, se déplacer à sa guise communiquer et fourrager, du matin au soir, auprès de ses congénères. La captivité lui impose donc un cadre de vie qui n'est pas toujours approprié à ses besoins. Aussi le premier écueil rencontré est-il bien souvent lié à l'espace disponible. Un tel oiseau ne peut pas être heureux dans une cage trop exiguë. Il mesure environ 85 cm du bout du bec au bout de la queue, ce qui signifie qu'il lui faut au moins une cage de deux mètres de long et de haut, avec 1 m de profondeur. Cela ne signifie pas pour autant qu'il doit y passer tout son temps. Les sorties en notre compagnie sont essentielles pour lui permettre de se dépenser, se détendre, contenir son énergie débordante et favoriser les moments privilégiés d'interaction avec nous. A défaut, il va s'ennuyer, crier, voire commencer à se montrer agressif, ce qui constitue un bon résumé des principaux griefs des maîtres à son égard.
C'est un marcheur invétéré, qui va généralement chercher mille astuces pour ne pas avoir à ouvrir les ailes, quitte à escalader. Un environnement organisé de façon étagée est donc à privilégier, avec en prime un accès vers des zones hautes, qui lui procureront un point d'observation plus ou moins proche de celui des forêts tropicales dont il est originaire. Un Ara qui s'ennuie est un oiseau malheureux. Il est aussi actif qu'intelligent, et il lui faut bon nombre de jouets, incluant ceux à déchiqueter, fourrager, étudier, pour parvenir à le distraire des journées entières, et ce tout au long de l'année. Mais le stress, la peur et le manque de confiance ou de socialisation ( souvent liés d'ailleurs), sont autant de vecteurs pouvant mettre en branle un comportement agressif. A ce titre, l'éducation et l'apprentissage de jeux en notre compagnie jouent un rôle primordial pour tisser des liens de confiance, tout en veillant à ce que l'environnement soit en adéquation avec ses besoins.
Les coups de colère surviennent essentiellement à l'approche de la maturité sexuelle. Le taux d'hormones augmente alors, remplissant son rôle de perturbateur d'humeur. Le Jekyll d'un jour devient alors le Hyde de demain. Pour éviter une morsure intempestive durant cette période, il convient d'apprendre à décrypter son langage corporel. Les plumes relevées, le léger clignement des yeux avant la morsure sont symptomatiques. L'éducation prodiguée prend également tout son sens, car elle offre une alternative moins déplaisante au psittacidé dans la plupart des cas. La frustration sexuelle peut aussi être en cause, principalement chez le mâle. La fatigue ou la faim sont quant à elles des problèmes faciles à résoudre. Un auget rempli quotidiennement d'extrudés ou d'un mélange de graines et accompagné de fruits et légumes frais, un sommeil réparateur d'une dizaine d'heures la nuit, au calme, sont des conditions qu'il est aisé de réunir.
Dans tous les cas, il ne faut jamais retourner l'agressivité du perroquet contre lui. S'il est brutalisé, il va se montrer plus belliqueux encore, mordant et criant. Cela peut aller jusqu'à provoquer le picage que nous redoutons tant. Crier ou le remettre en cage n'est pas une solution en soi non plus, car il arrive que ce soit tout ce qu'il attende. Lorsqu'il mord, avancez la main vers lui, au-dessus de sa tête, pour la libérer et empêcher l'animal de maintenir la pression. L'arroser risque par ailleurs de renforcer le comportement que nous cherchons à éviter. Pour amener le perroquet à se conduire autrement, il faut lui apporter une réponse qui ne correspond pas à ce qu'il attend de nous. S'il hurle, il faut l'ignorer, s'il se calme, lui donner autant d'attention et lui faire autant de compliments que possible. Il comprendra ainsi que dans le second cas, nous prenons soin de lui à la hauteur de ses espérances et que c'est là que son intérêt se trouve.
En résumé, un Ara n'est pas différent d'une autre espèce de perroquet. Avec une éducation suivie et une bonne socialisation, il est possible d'influencer son comportement, y compris durant les périodes les plus critiques, comme l'adolescence. Avec du temps et de la patience, il apprendra à s'adapter et gérer sa colère ou son agressivité autrement.
Source : http://www.birdtricks.com/