Comportement : les perroquets mordent-ils les enfants ?
Posté : 13 Jan 2013, 00:12
Comportement : les perroquets mordent-ils les enfants ?
Les perroquets ont la réputation de pouvoir causer de gros dommages avec leur bec et engendrer de sérieuses blessures au sein de leur famille humaine. En dépit de leur comportement pacifique à l'état sauvage, force est de constater que les cas de morsure sont innombrables dans nos foyers. Que celui qui n'a jamais été mordu par son perroquet jette la première pierre. De ce fait, les enfant étant en première ligne quant aux blessures potentielles étant donné leur inconscience du danger notamment, nous adoptons une politique de prudence.
Mais lorsque l'on fait quelques recherches, il apparaît que les cas de morsure visant des enfants sont introuvables. Il n'y a aucune difficulté à trouver des témoignages relatifs à des attaques par des chiens, chats ou tout autre animal, mais étonnamment, pas un seul ne concerne un enfant, y compris dans les médias. Mieux encore, Jan Hooimeijer, vétérinaire aux Pays-Bas, va même jusqu'à affirmer qu'il n'a rencontré aucun cas de ce genre en 22 ans de carrière. D'ailleurs, les attaques d'humains nécessitant des soins médicaux ne sont pas nombreuses au regard des dégâts qu'un tel oiseau pourrait infliger s'il le voulait. Un doigt pourrait être sectionné, une lèvre ou une joue largement entaillée, et pourtant, rien ne semble indiquer que cela se soit déjà produit sur un bambin.
La réalité a de quoi surprendre. En effet, alors que les parents cherchent avant tout à protéger leur progéniture contre le danger supposé, les psittacidés semblent choisir de répondre autrement que par la force de leur bec. Dans le pire des cas, ils jouent le jeu de l'intimidation en simulant une morsure, mais ne passent pas à l'acte. En revanche, la réaction de peur visible sur le visage des parents, ainsi que les cris qui l'accompagnent, peuvent agir comme un renforçateur de ce comportement indésirable. Mieux encore, lorsqu'un enfant qui n'est pas habitué à la détention d'un animal de compagnie se montre irrespectueux, lui tirant la queue par exemple, le perroquet ne va pas réagir en cherchant à le blesser. Le garnement s'en tire éventuellement avec un gros bleu, causé par la tentative de se soustraire à la pression des deux mandibules, mais les dégâts ne vont pas au-delà.
En fait, il semble que nos bêtes à plumes fassent montre d'une certaine réserve s'agissant des " petits d'homme " . Cette inhibition naturelle pourrait indiquer que les enfants bénéficient à leurs yeux d'un statut particulier, distinct de celui des adultes humains ou aviaires. A l'image de ce qu'ils feraient en présence de jeunes congénères qui chercheraient à les chahuter, ils répondent à nos têtes blondes en leur enseignant les codes de leur espèce. Il n'est donc pas question d'exposer délibérément nos enfants, rassurez-vous, mais de surveiller notre réaction lorsqu'un conflit avec l'animal éclate ou semble imminent, pour ne pas l'encourager inconsciemment. Les enfants commettent certes de nombreuses erreurs, mais les psittacidés se montrent plus compréhensifs envers eux. En prenant le temps d'expliquer les codes d'approche, en restant calme quoi qu'il arrive, tout devrait donc se dérouler sans encombre au fil du temps. Les perroquets se chargeront d'enseigner à leur façon leur mode vie à nos petits juvéniles déplumés, tandis que nous veillerons à ne pas les laisser sans surveillance et réagir posément, sans nous emporter. Cela passe par plusieurs précautions de base, à savoir ne pas laisser l'enfant avec l'oiseau en liberté sans la présence d'un adulte, lui apprendre à respecter l'abri que constitue la cage pour l'animal, et la tranquillité dont il a besoin au sein de celle-ci, ainsi que tout ce que nous avons nous-mêmes appris de notre ami à plumes au fil du temps.
Source : http://www.aav.org/
Les perroquets ont la réputation de pouvoir causer de gros dommages avec leur bec et engendrer de sérieuses blessures au sein de leur famille humaine. En dépit de leur comportement pacifique à l'état sauvage, force est de constater que les cas de morsure sont innombrables dans nos foyers. Que celui qui n'a jamais été mordu par son perroquet jette la première pierre. De ce fait, les enfant étant en première ligne quant aux blessures potentielles étant donné leur inconscience du danger notamment, nous adoptons une politique de prudence.
Mais lorsque l'on fait quelques recherches, il apparaît que les cas de morsure visant des enfants sont introuvables. Il n'y a aucune difficulté à trouver des témoignages relatifs à des attaques par des chiens, chats ou tout autre animal, mais étonnamment, pas un seul ne concerne un enfant, y compris dans les médias. Mieux encore, Jan Hooimeijer, vétérinaire aux Pays-Bas, va même jusqu'à affirmer qu'il n'a rencontré aucun cas de ce genre en 22 ans de carrière. D'ailleurs, les attaques d'humains nécessitant des soins médicaux ne sont pas nombreuses au regard des dégâts qu'un tel oiseau pourrait infliger s'il le voulait. Un doigt pourrait être sectionné, une lèvre ou une joue largement entaillée, et pourtant, rien ne semble indiquer que cela se soit déjà produit sur un bambin.
La réalité a de quoi surprendre. En effet, alors que les parents cherchent avant tout à protéger leur progéniture contre le danger supposé, les psittacidés semblent choisir de répondre autrement que par la force de leur bec. Dans le pire des cas, ils jouent le jeu de l'intimidation en simulant une morsure, mais ne passent pas à l'acte. En revanche, la réaction de peur visible sur le visage des parents, ainsi que les cris qui l'accompagnent, peuvent agir comme un renforçateur de ce comportement indésirable. Mieux encore, lorsqu'un enfant qui n'est pas habitué à la détention d'un animal de compagnie se montre irrespectueux, lui tirant la queue par exemple, le perroquet ne va pas réagir en cherchant à le blesser. Le garnement s'en tire éventuellement avec un gros bleu, causé par la tentative de se soustraire à la pression des deux mandibules, mais les dégâts ne vont pas au-delà.
En fait, il semble que nos bêtes à plumes fassent montre d'une certaine réserve s'agissant des " petits d'homme " . Cette inhibition naturelle pourrait indiquer que les enfants bénéficient à leurs yeux d'un statut particulier, distinct de celui des adultes humains ou aviaires. A l'image de ce qu'ils feraient en présence de jeunes congénères qui chercheraient à les chahuter, ils répondent à nos têtes blondes en leur enseignant les codes de leur espèce. Il n'est donc pas question d'exposer délibérément nos enfants, rassurez-vous, mais de surveiller notre réaction lorsqu'un conflit avec l'animal éclate ou semble imminent, pour ne pas l'encourager inconsciemment. Les enfants commettent certes de nombreuses erreurs, mais les psittacidés se montrent plus compréhensifs envers eux. En prenant le temps d'expliquer les codes d'approche, en restant calme quoi qu'il arrive, tout devrait donc se dérouler sans encombre au fil du temps. Les perroquets se chargeront d'enseigner à leur façon leur mode vie à nos petits juvéniles déplumés, tandis que nous veillerons à ne pas les laisser sans surveillance et réagir posément, sans nous emporter. Cela passe par plusieurs précautions de base, à savoir ne pas laisser l'enfant avec l'oiseau en liberté sans la présence d'un adulte, lui apprendre à respecter l'abri que constitue la cage pour l'animal, et la tranquillité dont il a besoin au sein de celle-ci, ainsi que tout ce que nous avons nous-mêmes appris de notre ami à plumes au fil du temps.
Source : http://www.aav.org/