Comportement : comment s'exprime la colère chez nos perroquets ?
Posté : 31 Aoû 2012, 22:47
Comportement : comment s'exprime la colère chez nos perroquets ?
Nos perroquets peuvent ressentir des émotions, et l'une d'entre elles, particulièrement intense et ravageuse, est la colère. Suivant l'espèce concernée, cela s'exprime de différentes façons. En effet, un Ara, un gris, une conure ou une perruche ondulée ne la manifestent pas totalement de la même manière.
Au même titre que nous, ils peuvent être de mauvaise humeur, ce qui est un degré moindre de la colère, même si les deux peuvent être complémentaires. Un psittacidé énervé peut éprouver de la frustration, faire soudainement montre d'hyper-excitation, ou juste se montrer impatient. Parfois, cela passe par une agression, envers un enemi imaginaire, un objet ou une personne, responsable ou pas de la colère, mais qui sert de substitut pour l'évacuer. C'est le cas des Amazones à front rouge, gris du Gabon ou gris du Timenh notamment, qui ont tendance à attaquer ce qui se trouve à portée de bec si quelque chose qui est hors d'atteinte cause leur agitation.
Cela peut être l'expression d'une certaine jalousie, lorsqu'il s'agit de protéger l'espace de nidification auto-proclamé, le perchoir favori ou le partenaire humain (auto-proclamé là encore), que l'animal soit seul ou en couple. Il va alors se montrer agressif vis à vis de tout et tous ceux pouvant menacer ses privilèges, ses chances de se reproduire, son partenaire présumé, etc. Il ne s'agit pas d'une colère véritable, à moins que l'on ne lui ait pas enseigné qu'il n'a pas le droit de faire cela et qu'il ne puisse par conséquent comprendre pourquoi personne ne se plie à sa volonté et ne respecte ce qu'il explique pourtant clairement.
Un oiseau qui s'énerve est la plupart du temps laissé seul trop souvent. Cela se traduit parfois aussi par des cris, des agressions physiques ou du picage. Mais ce que nous savons moins, c'est qu'il est une éponge à émotions, et que par conséquent, il peut s'agir du miroir de notre propre colère. Plus le maître est énervé, plus l'oiseau l'est en retour, c'est un schéma classique qui conduit à une escalade chacun s'imprégnant des émotions de l'autre.
Pour mettre fin à ce type d'attitude, il faut identifier les causes, ce qui n'est pas toujours facile, surtout lorsqu'elles ne sont pas affichées ouvertement ou que les symptômes se reproduisent plus tard, sans lien direct. Toutefois, si l'on analyse les circonstances des moments de crise avec attention, cela devient généralement plus facile. L'oiseau peut s'être levé de la " mauvaise patte " , être fatigué, avoir par exemple perçu comme une menace (justifiée ou non) une personne, une ombre ou un objet. Cela peut aussi venir d'un changement de cage, de l'arrivée d'un nouveau jouet, d'une longue absence de l'humain chouchou. Dans tous les cas, il va s'en prendre à ce ou celui qu'il juge responsable de son malheur.
Si l'expression de sa colère apparaît, forcément, c'est que le faisceau d'indices qui l'on mené jusque là a échappé à son humain, sans quoi ce dernier aurait pu intervenir avant sa manifestation. Le langage corporel est à ce titre celui qui vous adresse le plus d'informations quant à l'humeur de votre perroquet. Dilatation des pupilles, plumes relevées ou au contraire plaquées au corps, ailes écartées, vous disent quel est son état d'esprit, qu'ils s'agisse d'avertissements ou de menaces réelles à votre encontre. Soyez attentif, observateur, prenez le temps de méditer sur les scènes de colère vécues auprès de votre bête à plumes, et vous trouverez la clé de sa bonne humeur.
Source : Bird Talk Magazine
Nos perroquets peuvent ressentir des émotions, et l'une d'entre elles, particulièrement intense et ravageuse, est la colère. Suivant l'espèce concernée, cela s'exprime de différentes façons. En effet, un Ara, un gris, une conure ou une perruche ondulée ne la manifestent pas totalement de la même manière.
Au même titre que nous, ils peuvent être de mauvaise humeur, ce qui est un degré moindre de la colère, même si les deux peuvent être complémentaires. Un psittacidé énervé peut éprouver de la frustration, faire soudainement montre d'hyper-excitation, ou juste se montrer impatient. Parfois, cela passe par une agression, envers un enemi imaginaire, un objet ou une personne, responsable ou pas de la colère, mais qui sert de substitut pour l'évacuer. C'est le cas des Amazones à front rouge, gris du Gabon ou gris du Timenh notamment, qui ont tendance à attaquer ce qui se trouve à portée de bec si quelque chose qui est hors d'atteinte cause leur agitation.
Cela peut être l'expression d'une certaine jalousie, lorsqu'il s'agit de protéger l'espace de nidification auto-proclamé, le perchoir favori ou le partenaire humain (auto-proclamé là encore), que l'animal soit seul ou en couple. Il va alors se montrer agressif vis à vis de tout et tous ceux pouvant menacer ses privilèges, ses chances de se reproduire, son partenaire présumé, etc. Il ne s'agit pas d'une colère véritable, à moins que l'on ne lui ait pas enseigné qu'il n'a pas le droit de faire cela et qu'il ne puisse par conséquent comprendre pourquoi personne ne se plie à sa volonté et ne respecte ce qu'il explique pourtant clairement.
Un oiseau qui s'énerve est la plupart du temps laissé seul trop souvent. Cela se traduit parfois aussi par des cris, des agressions physiques ou du picage. Mais ce que nous savons moins, c'est qu'il est une éponge à émotions, et que par conséquent, il peut s'agir du miroir de notre propre colère. Plus le maître est énervé, plus l'oiseau l'est en retour, c'est un schéma classique qui conduit à une escalade chacun s'imprégnant des émotions de l'autre.
Pour mettre fin à ce type d'attitude, il faut identifier les causes, ce qui n'est pas toujours facile, surtout lorsqu'elles ne sont pas affichées ouvertement ou que les symptômes se reproduisent plus tard, sans lien direct. Toutefois, si l'on analyse les circonstances des moments de crise avec attention, cela devient généralement plus facile. L'oiseau peut s'être levé de la " mauvaise patte " , être fatigué, avoir par exemple perçu comme une menace (justifiée ou non) une personne, une ombre ou un objet. Cela peut aussi venir d'un changement de cage, de l'arrivée d'un nouveau jouet, d'une longue absence de l'humain chouchou. Dans tous les cas, il va s'en prendre à ce ou celui qu'il juge responsable de son malheur.
Si l'expression de sa colère apparaît, forcément, c'est que le faisceau d'indices qui l'on mené jusque là a échappé à son humain, sans quoi ce dernier aurait pu intervenir avant sa manifestation. Le langage corporel est à ce titre celui qui vous adresse le plus d'informations quant à l'humeur de votre perroquet. Dilatation des pupilles, plumes relevées ou au contraire plaquées au corps, ailes écartées, vous disent quel est son état d'esprit, qu'ils s'agisse d'avertissements ou de menaces réelles à votre encontre. Soyez attentif, observateur, prenez le temps de méditer sur les scènes de colère vécues auprès de votre bête à plumes, et vous trouverez la clé de sa bonne humeur.
Source : Bird Talk Magazine
Eponges à humeur et à maladies ces perroquets. Quand je suis fatiguée, ils m'en font baver 
Le calme a été de courte durée. 
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