Comportement : la relation entre morsure et contrainte dans les rapports avec nos perroquets
La plupart des détenteurs de perroquets sont un jour ou l'autre confrontés au problème de la morsure. La morsure n'est pas une fatalité. Il est possible d'agir pour la prévenir, ou éviter qu'elle ne se reproduise.
Elle repose avant tout sur un manque de compréhension entre le maître et l'animal. Pour éviter d'être mordu, il faut apprendre à détecter les signes précurseurs chez l'oiseau, mais surtout développer et entretenir avec lui une relation basée sur des échanges positifs. Cela commence par une importante résolution que de nombreux humains ont du mal à tenir : ne pas forcer le perroquet à faire ce qu'il ne veut pas.
La plupart du temps, en cas de morsure, le détenteur en déduit qu'il possède un oiseau "dominant " . Certes, cela peut aboutir à une forme de dominance en apparence, mais cela n'est pas le but recherché. Cette analyse est confortée par l'expérience vécue auprès de chiens et chats. Mais établir des interactions basées sur des échanges à connotation positive est le secret.
Il faut développer la communication, l'écoute et l'observation plutôt que d'avoir recours à la force, qui est l'apanage des prédateurs. Il faut inviter notre compagnon à plumes à devenir un partenaire de jeu plutôt qu'un objet que l'on manipule à notre guise. Cela est beaucoup plus enrichissant, pour l'un comme pour l'autre. Il faut apprendre à lui demander de faire les chose au lieu de les lui imposer. Il faut garder à l’esprit que dans la nature, une fois encore, seul un prédateur lui imposerait une quelconque contrainte. Or, ce n'est sans doute pas votre but que d'être perçu comme tel. Aucune relation amicale ne saurait reposer sur une telle base.
Aussi, lorsque votre oiseau vous mord, commencez par vous demander ce que vous avez fait pour que cela se produise. Mordre n'est pas un comportement naturel pour lui. Soit nous l'avons forcé à le faire, soit nous le lui avons appris. Accepter cette responsabilité permet de poser les jalons d'une relation enrichissante et complice. Mais le renoncement à l'usage de la contrainte est indispensable.
Source : angelk