Le rôle du développement des facultés auditives dans les vocalisations des perruches ondulées
Posté : 02 Mai 2012, 16:04
Le rôle du développement des facultés auditives dans les vocalisations des perruches ondulées
Lorsque les perroquets chantent ou parlent, leur voix n'est pas la seule à jouer un rôle dans la communication. En effet, ils font intervenir une seconde faculté en sus, l'audition. Ce dernier paramètre joue un rôle indéniable dans leurs vocalisations.
Dans les faits, la science est peu documentée en ce qui concerne le développement de la sensibilité auditive chez les psittacidés. Une étude a été menée sur des perruches ondulées depuis lanaissance jusqu'à six semaines. A partir d'une semaine, les oisillons ont réagi à de hauts niveaux de stimulation allant jusqu'à 2 kHz. Cela a mis en évidence l'absence de sens auditif à l'éclosion. La seconde semaine, les petits réagissaient déjà quasiment à tous les tests de fréquence. A partir de la troisième semaine, leur plus haut niveau de sensibilité auditive oscillait entre 2 et 2,86 kHz. A une semaine de quitter le nid, cette faculté était semblable à celle des adultes.
Ces observations ont mis en évidence le complet développement des aptitudes auditives lorsque l'apprentissage de la communication débute chez les perruches ondulées. De ce fait, le langage n'est pas inné, mais s'acquiert. Pour cela, le juvénile doit entendre correctement pour être à même de reproduire les sons émis par les membres de sa colonie. Par conséquent, un perroquet privé des ses semblables au cours de cette période développera des moyens de communication moindres par la suite, ce qui limitera préalablement sa faculté de transmettre des informations oralement et les recevoir. Son apprentissage et son intégration auprès de ses congénères seront donc plus longs et délicats.
Source :
http://asadl.org/
Lorsque les perroquets chantent ou parlent, leur voix n'est pas la seule à jouer un rôle dans la communication. En effet, ils font intervenir une seconde faculté en sus, l'audition. Ce dernier paramètre joue un rôle indéniable dans leurs vocalisations.
Dans les faits, la science est peu documentée en ce qui concerne le développement de la sensibilité auditive chez les psittacidés. Une étude a été menée sur des perruches ondulées depuis lanaissance jusqu'à six semaines. A partir d'une semaine, les oisillons ont réagi à de hauts niveaux de stimulation allant jusqu'à 2 kHz. Cela a mis en évidence l'absence de sens auditif à l'éclosion. La seconde semaine, les petits réagissaient déjà quasiment à tous les tests de fréquence. A partir de la troisième semaine, leur plus haut niveau de sensibilité auditive oscillait entre 2 et 2,86 kHz. A une semaine de quitter le nid, cette faculté était semblable à celle des adultes.
Ces observations ont mis en évidence le complet développement des aptitudes auditives lorsque l'apprentissage de la communication débute chez les perruches ondulées. De ce fait, le langage n'est pas inné, mais s'acquiert. Pour cela, le juvénile doit entendre correctement pour être à même de reproduire les sons émis par les membres de sa colonie. Par conséquent, un perroquet privé des ses semblables au cours de cette période développera des moyens de communication moindres par la suite, ce qui limitera préalablement sa faculté de transmettre des informations oralement et les recevoir. Son apprentissage et son intégration auprès de ses congénères seront donc plus longs et délicats.
Source :
http://asadl.org/