La solution du décalage de ta venue n'est pas une mauvaise idée, bien qu'elle n'agisse pas sur les causes.
Qu'il s'agisse d'Amazones ou d'autres perroquets, les cris en début et en fin de journée sont une chose parfaitement normale. Dans la nature, au réveil, la colonie s'anime avant de partir fourrager pour se nourrir. En fin de journée de même, une fois installés dans les arbres, les oiseaux font de même, scellant leur rapports sociaux lors de lissages de plumes mutuels dans le même temps. Mais en captivité un autre facteur intervient. Lorsque l'humain fait son entrée, l'accueil est magistral. C'est une évènement de taille dans la journée du psittacidé. Cela annonce un bon repas, des fruits et légumes frais, des friandises, des jeux et un copain humain pour jouer. Donc logiquement, un élan de joie se manifeste. Nous avons publié un article
ICI qui en fait état. Le seul remède est le
renforcement positif, qui consiste à ignorer les mauvais comportements et renforcer les bons. Donc lorsque ton Amazone crie, il faut quitter la pièce, attendre une accalmie, puis venir à nouveau, jusqu'à ce qu'il comprenne que ce que ta présence nécessite de sa part et sache se montrer calme. Lorsque tu reviens après quelques minutes et qu'il a enfin été sage, tu dois le féliciter chaudement, en faire des tonnes, pour qu'il comprenne que tu apprécies son effort à sa juste valeur.