Comment nos perroquets aiment-ils être caressés ?
Posté : 28 Juil 2011, 23:41
Comment nos perroquets aiment-ils être caressés ?
Le choix de détenir un perroquet passe largement par le plaisir partagé que l'on peut retirer des câlins qu'il accepte de nous. Parfois nous avons la chance qu'il nous accorde ce privilège d'emblée, parfois il nous faut attendre. Pour les maîtres les moins chanceux ou délicats, le contact avec le psittacidé peut se révéler impossible.
Mais avant de nous lancer dans des séances de "papouilles" débridées, mieux vaut connaître les zones appréciées lors des caresses et celles qui ne le sont pas. Souvent le premier contact se fait au niveau du bec, dont les terminaisons nerveuses transmettent les sensations à l'oiseau.
Les premiers signes d'acceptation de démonstrations d'affection sont reconnaissables à l'abaissement de la tête, voire à l'ébouriffement des plumes de la nuque et du dessus du crâne. Notre compagnon ailé nous adresse ainsi une invitation à tenter notre chance.
Pour commencer, caressez-le dans le sens des plumes, en évitant le contact de la peau. En effet, certains n'aiment pas la sensation du renversement de leur plumage et leur derme est très sensible, aussi est-il préférable de s'abstenir. En période de mue, cela sera plus vrai encore, d'autant plus qu'une certaine nervosité peut s'y ajouter. Soyez toujours attentif aux réactions de votre compagnon. S'il semble apprécier le contact, vous pouvez poursuivre, mais si vous réalisez qu'il n'en est rien mieux vaut cesser de le toucher, pour qu'il n'en fasse pas une expérience négative.
Certaines zones ont plus de succès que d'autres :
- le contour des yeux
- le bec et la peau qui le délimite
- les joues
- les oreilles
- le cou
- le dessous des ailes
- le dessus et le dessous de la queue, surtout lorsque le perroquet est devenu très familier
- les pattes
En revanche, certaines zones sont à éviter lors des premières caresses :
- la poitrine, que peu d'oiseaux laissent caresser spontanément au début
- le dessus des ailes. Ma grise du Gabon a d'ailleurs longtemps attendu avant de m'accorder cette faveur.
- le dos,qui est une partie du corps d'autant plus sensible qu'elle est généralement visée par les prédateurs, ce à quoi nous pouvons être assimilés si nous n'y prenons pas garde.
- la queue proprement dite
Lorsque la séance de câlins s'achève, votre psittacidé vous témoigne sa satisfaction de différentes façons :
- il émet de petits gloussements, semblables à des chuchotements
- il baille
- il gonfle ses plumes et s'ébroue
- il étire ses ailes
- il agite sa queue de gauche à droite, comme le ferait un canard
Retenez qu'il faut garder comme priorité le bien-être procuré à votre "bête à plumes", être détendu et attentif à ses r"actions. Sachez reconnaître les signes de désaprobation, tels que les sursauts, tentatives de pincement ou d'évitement, etc. Il ne faut jamais obliger un oiseau à se laisser caresser, si frustrante soit l'attente, sans quoi sa confiance en vous s'en trouverait altérée sur un plus ou moins long terme. Parlez-lui avec douceur à toutes les étapes de votre relation, afin de l'apaiser et l'aider à se détendre. C'est un animal d'une grande intelligence et il ne fait aucun doute qu'en respectant quelques règles de base, il comprenne peu à peu tout le bienfait que les caresses de son humain peuvent lui apporter.
Source : angelk
Le choix de détenir un perroquet passe largement par le plaisir partagé que l'on peut retirer des câlins qu'il accepte de nous. Parfois nous avons la chance qu'il nous accorde ce privilège d'emblée, parfois il nous faut attendre. Pour les maîtres les moins chanceux ou délicats, le contact avec le psittacidé peut se révéler impossible.
Mais avant de nous lancer dans des séances de "papouilles" débridées, mieux vaut connaître les zones appréciées lors des caresses et celles qui ne le sont pas. Souvent le premier contact se fait au niveau du bec, dont les terminaisons nerveuses transmettent les sensations à l'oiseau.
Les premiers signes d'acceptation de démonstrations d'affection sont reconnaissables à l'abaissement de la tête, voire à l'ébouriffement des plumes de la nuque et du dessus du crâne. Notre compagnon ailé nous adresse ainsi une invitation à tenter notre chance.
Pour commencer, caressez-le dans le sens des plumes, en évitant le contact de la peau. En effet, certains n'aiment pas la sensation du renversement de leur plumage et leur derme est très sensible, aussi est-il préférable de s'abstenir. En période de mue, cela sera plus vrai encore, d'autant plus qu'une certaine nervosité peut s'y ajouter. Soyez toujours attentif aux réactions de votre compagnon. S'il semble apprécier le contact, vous pouvez poursuivre, mais si vous réalisez qu'il n'en est rien mieux vaut cesser de le toucher, pour qu'il n'en fasse pas une expérience négative.
Certaines zones ont plus de succès que d'autres :
- le contour des yeux
- le bec et la peau qui le délimite
- les joues
- les oreilles
- le cou
- le dessous des ailes
- le dessus et le dessous de la queue, surtout lorsque le perroquet est devenu très familier
- les pattes
En revanche, certaines zones sont à éviter lors des premières caresses :
- la poitrine, que peu d'oiseaux laissent caresser spontanément au début
- le dessus des ailes. Ma grise du Gabon a d'ailleurs longtemps attendu avant de m'accorder cette faveur.
- le dos,qui est une partie du corps d'autant plus sensible qu'elle est généralement visée par les prédateurs, ce à quoi nous pouvons être assimilés si nous n'y prenons pas garde.
- la queue proprement dite
Lorsque la séance de câlins s'achève, votre psittacidé vous témoigne sa satisfaction de différentes façons :
- il émet de petits gloussements, semblables à des chuchotements
- il baille
- il gonfle ses plumes et s'ébroue
- il étire ses ailes
- il agite sa queue de gauche à droite, comme le ferait un canard
Retenez qu'il faut garder comme priorité le bien-être procuré à votre "bête à plumes", être détendu et attentif à ses r"actions. Sachez reconnaître les signes de désaprobation, tels que les sursauts, tentatives de pincement ou d'évitement, etc. Il ne faut jamais obliger un oiseau à se laisser caresser, si frustrante soit l'attente, sans quoi sa confiance en vous s'en trouverait altérée sur un plus ou moins long terme. Parlez-lui avec douceur à toutes les étapes de votre relation, afin de l'apaiser et l'aider à se détendre. C'est un animal d'une grande intelligence et il ne fait aucun doute qu'en respectant quelques règles de base, il comprenne peu à peu tout le bienfait que les caresses de son humain peuvent lui apporter.
Source : angelk