Séminaire de Johanne Vaillancout : béhaviorisme et comportement

MaGiXieN
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Séminaire de Johanne Vaillancout : béhaviorisme et comportement

Messagepar MaGiXieN » 04 Juin 2011, 08:56

A l'état sauvage, un perroquet n'est jamais forcé de faire quelque chose. En captivité, on ne peut pas le forcer non plus, sinon il développe des problèmes de comportement.
Si tous les jours l'oiseau crie à un moment précis, il faut agir sur la situation qui provoque les cris. Si la conséquence des cris est un phénomène observable, il faut l'identifier. Si cela ne lui apporte rien il va passer à autre chose, sinon il va recommencer.
Tout cela est une approche béhavioriste. Mais la capacité d'évocation compte aussi. C'est à l'humain de l'identifier et de l'interpréter. Mettre en place un signal d'arrêt lui permet de l'apaiser.
Le tempérament peut être facile ou animé. L'oiseau naît avec et construit sa personnalité dessus. Les seconds demandent davantage de temps et font devenir anxieux a force de réprimandes et de bêtises. Un tempérament normal implique d'être curieux même s'il y a parfois un peu de méfiance au début. Si la peur domine et prend le pas sur le comportement d'exploration, on peut considérer qu'il y a un problème de comportement. La curiosité et l'envie d'apprendre sont constantes chez l'oiseau, tout au long de sa vie.
Les émotions sont naturelles chez lui mais résultent d'une situation. Tous les perroquets n'ont pas peur des mêmes choses. Il ne faut pas faire d'anthropomorphisme, mais néanmoins tenir compte de son comportement et de ses émotions. Lorsque l'on sait pas comment procéder avec un perroquet, il faut faire le parallèle avec un jeune enfant, auquel on explique les chose au lieu de les lui imposer.
Les premiers mois de sa vie, le psittacidé apprend à aimer les choses. La nouveauté est souvent source de crainte : on parle de néophobie. Le seuil d'émotivité, s'il est bas, génère des craintes et de l'anxiété. Il faut élever ce taux en proposant de nouvelles expériences à l'animal, en lui faisant découvrir de nouvelles choses. Le perroquet est conçu pour voler. Il ne peut pas se blesser en volant. Dans le pire des cas, il aura un peu de mal a voler au début, mais finira par prendre ses marques. Le seuil émotif dépend de ses expériences antérieures.

Source : angelk

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