L'emplacement de la cage de nos perroquets est-il responsable du picage ?
Posté : 19 Mai 2011, 22:55
L'emplacement de la cage de nos perroquets est-il responsable du picage ?
Un perroquet ne tire jamais sur ses plumes pour se les arracher par simple jeu. Le stress est souvent à l'origine de ce syndrome grave qui n'est observé qu'en captivité.
Les scientifiques se sont penchés sur l'étude de ce comportement anormal et répétitif en observant des Amazones à ailes oranges. Ils en ont conclu que l'environnememnt joue un rôle essentiel. Selon eux, le picage serait lié à des comportements compulsifs humains. D'autre part, leurs conclusions semblent remettre en cause l'idée selon laquelle les psittacidés pourraient mutuellement s'apprendre à se piquer.
Dans un premier temps les chercheurs ont voulu savoir si les comportements anormaux de ces oiseaux pouvaient être divisés en deux groupes :
- comportements répétitifs constants de gestes vides de sens, autrement dit les stéréotypes
- comportements inappropriés complexes et répétitifs qui devraient normalement avoir un objectif précis. L'arrachage de plumes est par exemple une déviance du lissage de celles-ci.
Le professeur Joseph Garner, à l'origine de cette étude, estime que la situation de la cage de l'animal est un facteur à prendre en compte en cas de picage. Il pense que les psittacidés dont la cage est diposée de sorte qu'ils ne voient pas la porte et les gens qui entrent et sortent de leur pièce sont moins sujets à cette déviance. Cela démontre que l'emplacement de la cage dans une pièce revêt une importance particulière dans les problèmes de déviance comportementale des perroquets. Le chercheur en a déduit qu'avec suffisamment d'attention et d'anticipation, ces ennuis pourraient être évités. Chez les 64 perroquets âgés de 5 à 11 ans qu'il a observés, la lumière était allumée durant onze heures par jour (de 8 heures à 19 heures). Les oiseaux ne pouvant pas voir la porte n'ont adopté aucun comportement particulier de picage, quelle que soit la distance à laquelle leur cage se trouvait. En revanche, ceux qui faisaient face à la porte ont montré des signes de plus en plus marqués de picage au fur et à mesure que leur cage était rapprochée d'elle.
Il semble aussi que ce comportement soit plus fréquent encore chez les femelles, quel que soit leur âge.
Selon le chercheur, l'étude dément l'idée selon laquelle le picage pourrait s'enseigner entre oiseaux, du moins chez l'espèce étudiée. Si cela est vrai, nous pouvons en déduire qu'il est possible de prévenir le picage.
Source : http://www.animalliberationfront.com/
Un perroquet ne tire jamais sur ses plumes pour se les arracher par simple jeu. Le stress est souvent à l'origine de ce syndrome grave qui n'est observé qu'en captivité.
Les scientifiques se sont penchés sur l'étude de ce comportement anormal et répétitif en observant des Amazones à ailes oranges. Ils en ont conclu que l'environnememnt joue un rôle essentiel. Selon eux, le picage serait lié à des comportements compulsifs humains. D'autre part, leurs conclusions semblent remettre en cause l'idée selon laquelle les psittacidés pourraient mutuellement s'apprendre à se piquer.
Dans un premier temps les chercheurs ont voulu savoir si les comportements anormaux de ces oiseaux pouvaient être divisés en deux groupes :
- comportements répétitifs constants de gestes vides de sens, autrement dit les stéréotypes
- comportements inappropriés complexes et répétitifs qui devraient normalement avoir un objectif précis. L'arrachage de plumes est par exemple une déviance du lissage de celles-ci.
Le professeur Joseph Garner, à l'origine de cette étude, estime que la situation de la cage de l'animal est un facteur à prendre en compte en cas de picage. Il pense que les psittacidés dont la cage est diposée de sorte qu'ils ne voient pas la porte et les gens qui entrent et sortent de leur pièce sont moins sujets à cette déviance. Cela démontre que l'emplacement de la cage dans une pièce revêt une importance particulière dans les problèmes de déviance comportementale des perroquets. Le chercheur en a déduit qu'avec suffisamment d'attention et d'anticipation, ces ennuis pourraient être évités. Chez les 64 perroquets âgés de 5 à 11 ans qu'il a observés, la lumière était allumée durant onze heures par jour (de 8 heures à 19 heures). Les oiseaux ne pouvant pas voir la porte n'ont adopté aucun comportement particulier de picage, quelle que soit la distance à laquelle leur cage se trouvait. En revanche, ceux qui faisaient face à la porte ont montré des signes de plus en plus marqués de picage au fur et à mesure que leur cage était rapprochée d'elle.
Il semble aussi que ce comportement soit plus fréquent encore chez les femelles, quel que soit leur âge.
Selon le chercheur, l'étude dément l'idée selon laquelle le picage pourrait s'enseigner entre oiseaux, du moins chez l'espèce étudiée. Si cela est vrai, nous pouvons en déduire qu'il est possible de prévenir le picage.
Source : http://www.animalliberationfront.com/