Séminaire de Johanne Vaillancourt, première journée : agression et morsure chez le perroquet

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Séminaire de Johanne Vaillancourt, première journée : agression et morsure chez le perroquet

Plusieurs filtres déterminent la façon dont les perroquets réagissent. En tant que proies, ils ont un filtre qui fait qu'ils ne voient pas comme nous.
Dès la sortie de l'oeuf, chacun d'eux est différent.
Un comportement qui se manifeste est déjà passé par plusieurs filtres (ce qu'il perçoit). Les erreurs que nous commettons sont souvent guidées par la méconnaissance de cet animal. Il faut comprendre qu'il ressent les choses différemment. S'il ne comprend pas ce qui lui est demandé des dizaines de fois, c'est que cela est mal demandé.
Un perroquet imprégné par l'homme comprend les comportements de l'humain plus facilement.
Seuls les comportements observables peuvent être pris en considération (vocalisations, position du corps et comportement). Lorsque cela se produit c'est une expérience pour l'oiseau. A nous de l'interpréter correctement. Il faut observer les mécanismes endogènes (intérieurs) ou exogènes (avoir envie de faire des choses avec uniquement une personne). Chez un perroquet, la seule arme est le bec. Elle est apparente, ce qui génère souvent la peur. Or c'est aussi un outil qui sert à manger, toiletter, etc. Un oiseau qui fuit est guidé par son instinct de survie. Lorsque la morsure ne lui apporte pas l'apaisement, il réagit. Il va répéter ce comportement jusqu'à l'atteindre.
Mais il pourrait aussi décider de ne pas mordre. On parle alors d'évitement. Il atteindrait alors la phase d'apaisement sans attaquer. Lorsqu'un étranger ennuie un oiseau habituellement calme, et l'impressionne, c'est à l'humain de le défendre pour lui éviter d'avoir à le faire lui-même.
Il faut déterminer si toute une espèce agit de la même façon ou si c'est particulier à celle que l'on détient.
Si un perroquet choisit de mordre plutôt que de faire autre chose, c'est parce-que c'est efficace et que cela ne demande pas beaucoup d'énergie. La première fois, il mord un étranger et note que cela le fait fuir. Aussi, il va recommencer. Il va laisser la personne approcher et mordre. Ou alors il va inviter la personne à le toucher avant de l'agresser.
Après que le comportement ait eu lieu, il faut noter si l'oiseau en retire un résultat quelconque qui peut l'inviter à recommencer.
Un psittacidé regarde toujours l'endroit où il va mordre.

Source : angelk