Perroquets du monde : la cordillère des Andes, terre des Conures et des Amazones
Posté : 25 Oct 2011, 13:26
Perroquets du monde : la cordillère des Andes, terre des Conures et des Amazones
La côte occidentale de l'Amérique du sud est surpombée par une très grande chaîne de montagnes qui porte le nom de cordillère des Andes. Les plateaux des Andes chiliennes sont traversés par une route sommaire. Elle mène à la végétation luxuriante de la forêt valdivienne. Cette dernière est le berceau de nombreuses espèces tropicales, dont certaines absentes dans le reste du monde. On y rencontre aussi des caracaras et plus de 700 espèces de plantes que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Comme beaucoup d'autres, ce paradis sauvage est menacé par la déforestation. Les conures magellaniques, ou conures émeraudes, (Enicognathus ferrugineus) se rassemblent sous les cascades pour se baigner. Elles mesurent eviron 33 cm et ressemblent aux conures à long bec, si ce n'est qu'elles sont dépourvues de rouge sur le front et possèdent des écailles plus sombres et étendues sur le dessus de la tête et le dos.
La taille des arbres est imposante. La forêt valdivienne abrite le pin rocarien du Chili, qui peut vivre jusqu'à 1000 ans. C'est l'un des arbres les plus anciens de la planète. Le fuschia pousse aussi dans cette région sans cesse en sursis face aux erruptions volcaniques.
Au nord du Chili, le paysage est plus aride. Mais le Camanchaca aide la plupart des espèces à survivre. C'est une épais brouillard chargé d'humidité. L'air humide qu'il contient est emporté à l'intérieur des terres par le vent et se dépose sur la végétation. Cette source de vie permet aux plantes tropicales de s'épanouir malgré l'absence quasi totale de pluie. Dans les zones que le brouillard n'atteint pas, la végétation est plus éparse.
Entre 1200 et 4000 m d'altitude, les perruches Aymara (Psilposiagon Aymara) trouvent les graines et fruits leur permettant de se nourrir sur les flancs de la cordilllère. Elles mesurent environ 20 cm et sont aussi paisibles que les perruches Catherine. Les Degues du Chili, ou octodons font partie de la population locale, principalement menacés par des prédateurs comme la chouette chevêche des terriers.
Sur les hauts plateaux repose l'Altiplano. Des jeysers y expulsent des jets brûlants dans l'air glacial. L'eau des sources souterraines peut atteindre 100 °C tandis qu'au petit matin il peut faire jusqu'à moins vingt degrés en surface. Mais la vie s'y développe tout de même. On peut y voir des vigognes, que leur fourrure protège du froid intense. Il s'y trouve aussi des lacs salés, occupés par les flamands roses du Chili et des Andes, qui piétinent dans l'eau pour faire émerger les minuscules proies dont ils se nourrissent (crabes, algues, etc). Au sud ouest de l'Altiplano, zone très aride, se forme le plus grand désert de sel du monde. La végétation se compose surtout de grands cactus.
A l'est de la cordillère, la pampa argentine abrite le marat, ou lièvre de patagonie. C'est le seul lieu où il est visible à l'état sauvage. C'est une sorte de cochon d'Inde à grandes pattes.
Au sud ouest du Brésil, dans le Pontanal, qui est la plus vaste zone de marécages de la planète, vit le caïman yakar. Il mange de tout y compris ses congénères. Le capybara peut aussi figurer au menu. Mais certains parasites n'hésitent pas à venir sur les caïmans chercher des minéraux, tel ce papillon.
Les oiseaux sont nombreux et certains font partie du menu des loutres géantes, dont seuls les hommes sont les prédateurs. Les cormorans viennent y pêcher, ainsi que le jabirue d'Amérique, qui pêche seul mais doit nourrir une nombreuse famille, qu'il abrite en haut des arbres. Le couple de jabirues est fidèle et niche dans le même nid chaque année.
De nombreuses espèces perroquets, comme la perruche souris y vivent également. Chaque jour, au lever du soleil, les Aras hyacinthe, les plus grands perroquets au monde sonnent le réveil.
Au pied des chutes d'Iguazu, qui culminent à plus de trente mètres avec la gorge du diable,
s'est développée une vaste forêt tropicale. Les urubus noirs y jouent les charognards. Ils se nourrissent essentiellement des animaux qui s'y noient.
C'est ainsi que se maintient ce fragile équilibre, dans un milieu immense où foisonne la vie. Ce havre de paix a fait l'objet d'un reportage diffusé sur France 5, qui sera rediffusé le samedi 29 octobre, de 23H à 23H55.
Source : France 5
La côte occidentale de l'Amérique du sud est surpombée par une très grande chaîne de montagnes qui porte le nom de cordillère des Andes. Les plateaux des Andes chiliennes sont traversés par une route sommaire. Elle mène à la végétation luxuriante de la forêt valdivienne. Cette dernière est le berceau de nombreuses espèces tropicales, dont certaines absentes dans le reste du monde. On y rencontre aussi des caracaras et plus de 700 espèces de plantes que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Comme beaucoup d'autres, ce paradis sauvage est menacé par la déforestation. Les conures magellaniques, ou conures émeraudes, (Enicognathus ferrugineus) se rassemblent sous les cascades pour se baigner. Elles mesurent eviron 33 cm et ressemblent aux conures à long bec, si ce n'est qu'elles sont dépourvues de rouge sur le front et possèdent des écailles plus sombres et étendues sur le dessus de la tête et le dos.
La taille des arbres est imposante. La forêt valdivienne abrite le pin rocarien du Chili, qui peut vivre jusqu'à 1000 ans. C'est l'un des arbres les plus anciens de la planète. Le fuschia pousse aussi dans cette région sans cesse en sursis face aux erruptions volcaniques.
Au nord du Chili, le paysage est plus aride. Mais le Camanchaca aide la plupart des espèces à survivre. C'est une épais brouillard chargé d'humidité. L'air humide qu'il contient est emporté à l'intérieur des terres par le vent et se dépose sur la végétation. Cette source de vie permet aux plantes tropicales de s'épanouir malgré l'absence quasi totale de pluie. Dans les zones que le brouillard n'atteint pas, la végétation est plus éparse.
Entre 1200 et 4000 m d'altitude, les perruches Aymara (Psilposiagon Aymara) trouvent les graines et fruits leur permettant de se nourrir sur les flancs de la cordilllère. Elles mesurent environ 20 cm et sont aussi paisibles que les perruches Catherine. Les Degues du Chili, ou octodons font partie de la population locale, principalement menacés par des prédateurs comme la chouette chevêche des terriers.
Sur les hauts plateaux repose l'Altiplano. Des jeysers y expulsent des jets brûlants dans l'air glacial. L'eau des sources souterraines peut atteindre 100 °C tandis qu'au petit matin il peut faire jusqu'à moins vingt degrés en surface. Mais la vie s'y développe tout de même. On peut y voir des vigognes, que leur fourrure protège du froid intense. Il s'y trouve aussi des lacs salés, occupés par les flamands roses du Chili et des Andes, qui piétinent dans l'eau pour faire émerger les minuscules proies dont ils se nourrissent (crabes, algues, etc). Au sud ouest de l'Altiplano, zone très aride, se forme le plus grand désert de sel du monde. La végétation se compose surtout de grands cactus.
A l'est de la cordillère, la pampa argentine abrite le marat, ou lièvre de patagonie. C'est le seul lieu où il est visible à l'état sauvage. C'est une sorte de cochon d'Inde à grandes pattes.
Au sud ouest du Brésil, dans le Pontanal, qui est la plus vaste zone de marécages de la planète, vit le caïman yakar. Il mange de tout y compris ses congénères. Le capybara peut aussi figurer au menu. Mais certains parasites n'hésitent pas à venir sur les caïmans chercher des minéraux, tel ce papillon.
Les oiseaux sont nombreux et certains font partie du menu des loutres géantes, dont seuls les hommes sont les prédateurs. Les cormorans viennent y pêcher, ainsi que le jabirue d'Amérique, qui pêche seul mais doit nourrir une nombreuse famille, qu'il abrite en haut des arbres. Le couple de jabirues est fidèle et niche dans le même nid chaque année.
De nombreuses espèces perroquets, comme la perruche souris y vivent également. Chaque jour, au lever du soleil, les Aras hyacinthe, les plus grands perroquets au monde sonnent le réveil.
Au pied des chutes d'Iguazu, qui culminent à plus de trente mètres avec la gorge du diable,
s'est développée une vaste forêt tropicale. Les urubus noirs y jouent les charognards. Ils se nourrissent essentiellement des animaux qui s'y noient.
C'est ainsi que se maintient ce fragile équilibre, dans un milieu immense où foisonne la vie. Ce havre de paix a fait l'objet d'un reportage diffusé sur France 5, qui sera rediffusé le samedi 29 octobre, de 23H à 23H55.
Source : France 5