A Salem, dans le Massachusetts, cent cinquante personne furent condamnées en 1692 pour sorcellerie. Un certain Robert Downer affirma qu'une diablesse avait pris l'apparence d'une chatte, s'était glissée par une fenêtre et l'avait attaqué alors qu'il était couché dans son lit.
Partout en France on brûla des chats sur les places publiques, comme a Paris, où l'on mettait des chats dans les flammes lors des feux de la Saint Jean. A Chypre, on jetait les chats dans le beffroi, une coutume qui survit encore aujourd'hui, puisque lors de cette fête populaire, les gens y jettent des chats en peluche, célébrant ainsi le chat et ses légendes.
Au Japon, une diablesse-chatte tua la fiancée d'un prince, dit-on. Elle prit la forme de la princesse pour se glisser dans le lit du prince et lui sucer le sang. Les sorcières avaient la réputation de pouvoir se métamorphoser et en 1662, en Ecosse une femme révéla le secret de se transformer en chat. Un ouvrage datant du XVIème siècle affirme que les sorcières ne peuvent prendre que 9 fois l'apparence d'un chat. On ne compte pas le nombre de blessures qu'une chatte avait et que l'on aurait retrouvées à l'identique sur des personnes, selon des témoignages de l'époque.
Les sorcières japonaises étaient souvent assistées d'un nekomata, ou chat démon, qui se reconnaissait par le fait qu'il avait la queue divisé en deux. Les gens coupaient alors la queue des chatons pour éviter qu'ils ne se transforment en nekomata.
En Angleterre, le dernier procès de sorcellerie s'ouvrit en 1712 et en 1749, une religieuse fut décapitée pour avoir parlé avec ses trois chats et reconnu qu'ils étaient diaboliques. Alors avant de parler avec vos chats, assurez-vous que personne ne vous regarde, car vous pourriez bien y perdre votre tête.
Pour en savoir plus sur les origines du chat, lisez CECI.
Source: "l'Encyclopédie du chat"
Le livre de la jungle 
