Caractère, comportement, couleur de pelage, quels critères influencent l'adoption des chats ?
Posté : 11 Nov 2012, 23:13
Caractère, comportement, couleur de pelage, quels critères influencent l'adoption des chats ?
La couleur semble être le principal critère de jugement lors de l'adoption d'un chat. Entre chat noir et chat blanc, les stéréotypes semblent à ce point ancrés dans les esprits que les premiers sont souvent préférés aux seconds, notamment lors des campagnes publicitaires. En effet, tandis que l'immaculée fourrure d'un félin blanc évoque la douceur et la gentillesse, le sombre pelage d'un félin noir nous renvoie au contraire à la mauvaise réputation des célèbres compagnons des sorcières. De ce fait, il semble que les seconds soient souvent mis à l'écart.
Mikel Delgado, chercheur à l'Université de Berkeley, en Californie, s'est intéressé à ce phénomène. Il a étudié le lien existant entre la couleur des chats et leur influence sur le taux d'adoption. A partir de 189 adoptants ayant choisi des chats comme animaux de compagnie, il a organisé ses travaux. Après les avoir interrogés, il a mis en évidence que la plupart des maîtres attribuaient des traits de caractère positifs aux animaux roux, tandis que les blancs ou les écailles de tortue avaient à leurs yeux une connotation moins favorable. Hélas, cette perception que nous avons des félins semble avoir un large impact sur le nombre d'adoptions dans les refuges, comme l'indiquent les conclusions parues sur Anthrozoos, " The Official Journal of the International Society for Anthrozoology " , en octobre dernier.
En dépit du manque de preuves palpables attestant de l'existence d'une perception différente des animaux suivant leur couleur, il semble que ces idées reçues ne soient pas sans conséquences. Mikel Delgado espère que ces premières données puissent néanmoins servir de base pour étudier plus avant les critères qui jouent sur l'adoption et la détention des chats. Il espère aussi découvrir si une base génétique ou physique, telle que la couleur du pelage, peut expliquer les différences de personnalité et de comportement chez les félins.
Chaque année, parmi les millions de ceux destinés à l'adoption, 1 % au moins finissent dans les refuges, faute d'avoir su combler les attentes de leur maître par leur personnalité. 1/4 semblent y aboutir en raison d'incompatibilité de caractère avec leur maître ou d'autres animaux domestiques. La plupart du temps, les maîtres les trouvent trop remuants. Les chats noirs ceux qui sont le plus euthanasiés, et les écailles de tortue souvent jugées trop compliquées. Les chats blancs n'échappent pas au couperet de ce jugement de valeur axé sur la couleur de leur poil, puisqu'ils sont perçus comme timides, calmes et paresseux, tandis que les écaille de tortue sont sensées être plus intolérantes mais plus faciles à éduquer. Les chats noirs étant supposés avoir des traits de caractère moins extrêmes, ils sont peut-être trop difficiles à cerner par nos semblables, ce qui entretient leur réputation mystérieuse.
Il semble décidément difficile de passer outre les idées trop profondément ancrées dans notre subconscient. Quand à savoir qui nous les a inculquées, cela relève de l'impossible. Il serait tellement plus logique de passer un peu de temps avec un animal avant de l'adopter, dans un refuge ou ailleurs. Ce serait sans doute le meilleur moyen de passer outre ce que nous dicte notre subconscient, en découvrant la nature profonde l'animal au-delà de la couleur de son poil. Pourtant, combien d'entre nous ont-ils choisi leur chat sur la base de la couleur de sa robe ?
Source : http://newscenter.berkeley.edu/
La couleur semble être le principal critère de jugement lors de l'adoption d'un chat. Entre chat noir et chat blanc, les stéréotypes semblent à ce point ancrés dans les esprits que les premiers sont souvent préférés aux seconds, notamment lors des campagnes publicitaires. En effet, tandis que l'immaculée fourrure d'un félin blanc évoque la douceur et la gentillesse, le sombre pelage d'un félin noir nous renvoie au contraire à la mauvaise réputation des célèbres compagnons des sorcières. De ce fait, il semble que les seconds soient souvent mis à l'écart.
Mikel Delgado, chercheur à l'Université de Berkeley, en Californie, s'est intéressé à ce phénomène. Il a étudié le lien existant entre la couleur des chats et leur influence sur le taux d'adoption. A partir de 189 adoptants ayant choisi des chats comme animaux de compagnie, il a organisé ses travaux. Après les avoir interrogés, il a mis en évidence que la plupart des maîtres attribuaient des traits de caractère positifs aux animaux roux, tandis que les blancs ou les écailles de tortue avaient à leurs yeux une connotation moins favorable. Hélas, cette perception que nous avons des félins semble avoir un large impact sur le nombre d'adoptions dans les refuges, comme l'indiquent les conclusions parues sur Anthrozoos, " The Official Journal of the International Society for Anthrozoology " , en octobre dernier.
En dépit du manque de preuves palpables attestant de l'existence d'une perception différente des animaux suivant leur couleur, il semble que ces idées reçues ne soient pas sans conséquences. Mikel Delgado espère que ces premières données puissent néanmoins servir de base pour étudier plus avant les critères qui jouent sur l'adoption et la détention des chats. Il espère aussi découvrir si une base génétique ou physique, telle que la couleur du pelage, peut expliquer les différences de personnalité et de comportement chez les félins.
Chaque année, parmi les millions de ceux destinés à l'adoption, 1 % au moins finissent dans les refuges, faute d'avoir su combler les attentes de leur maître par leur personnalité. 1/4 semblent y aboutir en raison d'incompatibilité de caractère avec leur maître ou d'autres animaux domestiques. La plupart du temps, les maîtres les trouvent trop remuants. Les chats noirs ceux qui sont le plus euthanasiés, et les écailles de tortue souvent jugées trop compliquées. Les chats blancs n'échappent pas au couperet de ce jugement de valeur axé sur la couleur de leur poil, puisqu'ils sont perçus comme timides, calmes et paresseux, tandis que les écaille de tortue sont sensées être plus intolérantes mais plus faciles à éduquer. Les chats noirs étant supposés avoir des traits de caractère moins extrêmes, ils sont peut-être trop difficiles à cerner par nos semblables, ce qui entretient leur réputation mystérieuse.
Il semble décidément difficile de passer outre les idées trop profondément ancrées dans notre subconscient. Quand à savoir qui nous les a inculquées, cela relève de l'impossible. Il serait tellement plus logique de passer un peu de temps avec un animal avant de l'adopter, dans un refuge ou ailleurs. Ce serait sans doute le meilleur moyen de passer outre ce que nous dicte notre subconscient, en découvrant la nature profonde l'animal au-delà de la couleur de son poil. Pourtant, combien d'entre nous ont-ils choisi leur chat sur la base de la couleur de sa robe ?
Source : http://newscenter.berkeley.edu/
