Comportement : les rapports de dominance chez les chats

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Comportement : les rapports de dominance chez les chats

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Les chats vivant en groupe ont un mode de fonctionnement basé sur le principe de dominance. Au contact de leurs congénères, ils mettent automatiquement en place une hiérarchie. Ainsi en-est-il dans le monde des félins de compagnie, quelle que soit notre intervention, aussi ne faut-il pas nous mêler d'affaires qui nous dépassent en outrepassant nos devoirs de maîtres responsables. Ainsi, dans un groupe donné, un sujet prendra-t-il la tête de la pyramide, bénéficiant de tous les privilèges, tandis que celui situé au plus bas sera le moins favorisé du clan, voire un exclu.

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Cette hiérarchie se met en place au travers des jeux de combat auxquels nous assistons parfois. Dans la vie de tous les jours, la place que chacun occupe dans le groupe apparaît nettement, pour quiconque sait prendre le temps de l'observer. Le chat dominant passe en priorité pour tout. Il mange toujours le premier, donne le signal du début du jeu, réclame notre attention avant les autres. C'est aussi celui qui se perche le plus haut, pour imposer le respect. Pour les chats, un monde sans rapports de dominance est un monde inquiétant, car cette règle régit leur quotidien, mettant en place des rites répétitifs et donc rassurants. De ce fait, à défaut, ils peuvent être anxieux.

Voici une raison de plus de ne pas intervenir dans leurs rapports dans la maison, si conflictuels nous semblent-ils. Il est dans leur nature de se comporter ainsi, nous devons l'accepter. Cela signifie que dans nos gestes quotidiens, nous devons tenir compte de cet ordre établi par sa majesté à moustaches, le nourrir en premier, le carresser en premier, l'appeler le premier, accepter la place qu'il occupe au détriment des autres. Le réprimander lorsqu'il exerce son "pouvoir" conduit parfois, à la longue, à des réactions agressives. Par ce biais l'animal cherchera à retrouver sa place de leader au sein du groupe, qu'il jugera compromise par notre intervention.

D'autres signes peuvent aussi témoigner de la menace qu'il ressent, comme les soufflements, le grattage, le marquage ou même les problèmes de propreté.
De ce fait, l'adoption d'un second chat n'apparait pas nécessairement comme une bonne alternative, car le "chef" en place ne verra pas d'un très bon oeil la venue d'un concurrent sur son territoire.

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Sources :
http://www.petwave.com/
http://www.thecatsite.com/
http://answers.yahoo.com/