Comportement : l'anxiété de la séparation chez les chats

[angelk]

Comportement : l'anxiété de la séparation chez les chats

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Les chats sont relativement indépendants, ce qui ne les empêche pas d'être souvent très attachés à leur maître sur le plan affectif. De ce lien très fort peut hélas découler une certaine dose d'anxiété, lorsqu'ils sont souvent voués à rester seuls. La sensibilité de ceux vivant en intérieur est à ce titre particulièrement mise à l'épreuve.

Chez nos félins de compagnie, ce trouble se traduit par différents symptômes :
* miaulements, pleurs et gémissements intempestifs
* câlins et salutations excessifs pour accueillir le maître
* toilettage à outrance
* refus de boire ou de s'alimenter en l'absence du maître
* production d'urines ou d'excréments dans des endroits inappropriés
* vomissements contenant nourriture ou poils
* comportement destructeur.

Pour palier ce stress intense, il est possible de procéder à certains aménagements de la vie de nos compagnons à moustaches.

Tout d'abord, mettre en place des espaces en hauteur peut être une bonne idée. Ils pourront ainsi voir plus à leur aise ce qui se passe à l'extérieur, par le biais d'un perchoir de choix. Leur procurer de nombreux jouets, y compris faits maison destinés à stimuler l'instinct de chasse est également probant, pour qu'ils ne s'ennuient pas et souffrent moins de la solitude. A ce titre, cacher de petites quantités de nourriture à différents endroits de la maison peut être les amener à apprendre à jouer seuls. Un téléviseur ou une radio allumés sur une chaîne ou une station familières ont également pour effet de rassurer les félins. Jouer aussi souvent que possible avec eux et prévoir de petits abris est tout aussi efficace. Il semble également que le fait de téléphoner pour laisser un message sur notre répondeur puisse avoir un effet apaisant.

Vous l'aurez compris, la résolution de ce trouble du comportement passe essentiellement par l'enrichissement positif de l'environnement dans lequel vivent nos animaux de compagnie. Nous ne pouvons pas toujours répondre du temps que nous passons à notre domicile certes, mais une fois l'engagement d'une adoption pris, il faut considérer les besoins et la souffrance affective occasionnés par notre mode de vie. Chacun peut ainsi mener une vie épanouie auprès de l'autre.

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Source : http://indoorpet.osu.edu/

[Christine]

C'est un vrai paradoxe ! Apparemment, il n'y a pas que les chats d'intérieur qui éprouvent cette anxiété.
Un paradoxe et même un comble chez les chats nomades !