Les chiens d'avalanche, sauveteurs de haute montagne

[angelk]

Les chiens d'avalanche, sauveteurs de haute montagne

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Les vacances de février commencent pour dertains d'entre nous, et les premiers skieurs s'élancent déjà sur les pistes enneigées. Cela marque aussi le début des accidents de haute montagne, notamment par le fait des novices imprudents pratiquant le hors piste.

C'est l'occasion idéale de rappeler les régles élémentaires de prudence, comme ne pas s'aventurer hors des sentiers balisés, mais aussi le rôle non négligeable des chiens dits "d'avalanche". En effet, une fois ensevelies sous plusieurs mètres de neige, les victimes ont une espérance de vie de quinze minutes seulement, ce qui nécessite une intervention très rapide des services de secours. 300 canidés sont ainsi employés par les pelotons de haute montagne des services de gendarmerie et déployés dans toute la France chaque année. Leur formation a lieu dans les Alpes du sud.

Le flair de ces fins limiers du froid contitue bien souvent l'unique chance de sauver la vie de ces vacanciers imprudents, puisqu'il permet de les localiser jusqu'à une profondeur de quatre mètres. Seuls les sujets affichant un tempérament joueur et sociable sont susceptibles d'être choisis. Toutes les races ne sont pas utilisées. Ce sont des malinois, des bergers allemands, des bergers belges ou des border collies. Lorsque leur formation est terminée, ils sont officiers, au même titre que leurs collègues humains. Un matricule leur est attribué et ils passent des tests d'aptitude. Si le chien est dominant, il est confié à un gendarme ayant du caractère et dans le cas contraire à un gendarme plus conciliant.

Les chiens interviennent en réalité par jeu. Leur seule motivation est en effet de statisfaire leur maître. Les rapports qui se tissent entre l'homme et l'animal sont par conséquent très forts, au point qu'il ne soit pas rare que tous deux poursuivent leur carrière ensemble. Celle d'un chien d'avalanche est néanmoins limitée, puisqu'elle débute lorsqu'il est encore chiot, à 10 mois et s'interrompt à l'âge de neuf ans. C'est l'un des plus beaux exemples de complémentarité entre l'homme et l'animal.

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Source : http://www.ouest-france.fr/

[Christine]

Merci pour ce bel article, Angelk!
Quelle belle complicité entre "collègues" officiers!
Ce qui m'amuse, c'est l'appariement par identité de caractère: non pas "les contraires s'attirent", mais "qui se ressemble s'assemble!"