Les différents types de maîtres de chiens : première partie, le maître oral

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Les différents types de maîtres de chiens : première partie, le maître oral

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Tous les maîtres ne communiquent pas de la même façon avec leur chien. Ainsi à chaque maître correspond un type de chien, et inversement. Certains considèrent que suivant la place occupée par ce dernier, nous développons un mode de communication différent. C'est le cas du Docteur Florence Desachy, qui dans son livre " Communiquer avec son chien " définit l'existence de trois types de maîtres distincts :

* oral
* dépendant
* passif.

Le maître oral a du mal à souvent des difficultés à se montrer autonome. Il est dépendant des objets environnants, et de même de son chien, dont il attend de grands témoignages d'affection. Il attend que son chien l'écoute plus qu'il ne s'intéresse à le faire obéir. Il cherche à ce que l'animal lui renvoie une image positive et gratifiante de lui-même. L'auteur définit ce type de maître comme une personne volontaire et très active dans sa vie professionnelle, souvent un autodidacte ayant réussi. Sous cette carapace se cache en fait une personne fragile qui trouve un " refuge affectif " dans son animal. L'ennui est que le chien sent instinctivement que l'expression constante de ces émotions humaines cache aussi une faille, deux autres facettes qui s'opposent à son égard, la dominance et la soumission. Cela peut engendrer de sa part une certaine dose d’agressivité, pour tenter de s'imposer comme chef de meute, membre alpha du groupe. Cette réaction s'explique par le fait que le chien ne trouve pas ses marques, ses repaires, dans ce mode de communication délibérément orienté vers le confort affectif du maître. Les besoins profonds de l'animal ne sont pas assouvis et la hiérarchie au sein de laquelle il vit n'a pas de logique à ses yeux, car il n'y trouve pas de place définie et stable.

Un tel maître doit avant tout réaliser un travail important sur lui-même, afin de prendre conscience des conséquences de la forme de transfert qu'il opère sur son compagnon. Il doit apprendre à se détacher de l'excès de contact et du besoin d'affection qu'il tente ainsi d'assouvir. Dans le cas d'une personne ayant souffert de la séparation de ses parents, d'un manque de gratification ou d'écoute de la part de ceux-ci étant enfant par exemple, le chien peut paraître un exutoire de choix, certes. Ce dernier n'en reste pas moins un être vivant ayant des règles de vie et des exigences intrinsèques quant à son bien être, qu'un rapport trop fusionnel sans hiérarchie risque de déstabiliser, au risquer de causer des troubles du comportement. Le maître oral a donc besoin de corriger son rapport à l'animal et lui imposer en permanence des règles de vie, afin de lui apporter autant de bienfaits qu'il en attend.

L'avis de boubou : avec ce genre de maître, on peut avoir avec le temps deux sortes de problème. Le premier est que le chien qui a tendance à se sentir leader dans l'âme va profiter de la faiblesse de son maître pour gravir les échelons de la hiérarchie. Il y a alors de grandes chances pour qu'il finisse par décider à la place de son maître de ce qu'il peut faire ou non. Il peut également développer de l'hyper-protection ou réagir agressivement si un jour son maître fait une chose qui le contrariera. Le second problème apparaît si le chien ne se perçoit pas comme un leader. L'absence de hiérarchie du maître par rapport à lui déclenchera alors des fugues à répétition, car un chien qui n'a pas l'âme d'un chef cherchera instinctivement " une meute " au sein de laquelle un maître le dirigera.

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Source : " Communiquer avec son chien " Florence Desachy "