L'importance du jeu et de l'environnement pour les chiens
Le jeu est l'un côté les plus agréables de la détention d'un animal de compagnie. Outre le plaisir procuré à ce dernier et à son maître, c'est un facteur essentiel de bonne santé physique et psychologique. Il contribue également à tisser et renforcer les liens entre les deux acteurs hors normes de cette vie en famille. De ce fait, le jeu permet aussi de prévenir ou corriger certains problèmes comportementaux. L'environnement peut être "enrichi" pour permettre à notre compagnon d'y trouver les distractions nécessaires pour s'occuper, surtout en notre absence.
Selon le docteur Debra Horwitz, vétérinaire, la majorité des informations relatives au comportement canin concernent des chiens maintenus dans des espaces restreints, voire confinés, tels que les laboratoires et les refuges. Il existe très peu de données concernant l'emploi du temps des canidés sauvages. Dans les lieux de confinement étudiés, les chiens consacrent 80 % de leur temps à ne rien faire du tout et 7 % à être actifs. Cela s'apparente sans doute au mode de vie que nous leur imposons en appartement. D'autre part, ceux disposant de davantage d'espace sont plus actifs, ainsi que les chiens vivant en groupe (par rapport à ceux vivant seuls). En dépit de la quantité limitée d'informations disponibles à ce sujet, il apparaît d'emblée comme une évidence que le cadre de vie, sa taille et la présence ou l'absence de congénère sont fondamentaux dans la stimulation d'un chien. Ceux vivant au contact de compagnons canins semblent être non seulement plus actifs, mais aussi plus enclins à avoir des rapports sociaux quels qu'ils soient. Le cadre de vie de notre meilleur ami doit donc répondre à deux types de besoins : ludiques et sociaux.
Sur le plan social, le docteur Landsberg a démontré que les rapports, même sans contact direct, ont un lien direct avec l'équilibre de l'animal. Le fait d'en cottoyer un autre, quand bien même serait-il d'une autre espèce, est donc préférable de loin à la solitude. L'élément qui fait défaut dans les études menées est cependant la présence de l'humain aux côtés du chien. Or, c'est un facteur qui paraît ne pas être anodin, lorsque l'on sait que cet animal est le compagnon humain le plus rencontré dans le monde. Les observations ne proposent donc aucune analyse réaliste et fiable de sa vie auprès de nous. Il est cependant possible d'affirmer qu'il aime jouer avec ses congénères, avec nous, mais de façon différente. Aucun des partenaires ne saurait remplacer l'autre quant au rôle qu'il joue. Mais d'un sujet à l'autre, les besoins diffèrent à ce niveau. L'un aura davantage besoin de la compagnie de ses congénères tandis que l'autre préfèrera nettement celle de l'homme.
En conclusion, il est indubitable que notre chien a besoin de trois éléments clés pour être heureux : le jeu (avec ses congénères et avec nous), l'espace (plus il est possible de lui en procurer, mieux c'est) et la compagnie d'autres animaux (congénères ou autres espèces, y compris l'homme).
Source : angelk