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Le 04 octobre 2011 : journée mondiale des animaux



Nous célèbrons aujourd'hui un évènement particulier, puisqu'il s'agit de la journée mondiale des animaux. Instaurée à l'initiative des Nations Unies, celle-ci vise à sensibiliser les nations et populations sur les espèces en danger. Parmi elles citons le tigre, dont la population à l'état sauvage devient anecdotique, le panda géant, que l'on ne voit pour ainsi dire plus que dans les zoos et l'éléphant, une légende vivante de la grandeur passée de la nature.
Ce n'est qu'en 1998 qu'a été ratifiée la déclaration universelle des droits des animaux, celle des droits de l'homme l'ayant été en 1948, soit seulement cinquante ans plus tôt. Mais la journée mondiale des animaux existe depuis bien plus longtemps, puisqu'elle est apparue lors du Congrès international pour la protection des animaux, qui se tenait à Vienne en 1929. Le choix du 04 octobre n'a pas été fait au hasard, puisqu'il s'agit du jour du Saint Patron des animaux chez les Franciscains, Saint François d'Assise. Nous vous invitons en ce jour à opérer une petite réflexion quand au devenir des espèces en sursis. Que pensez-vous des programmes de réintroduction visant à les protéger et de leurs effets ?



Source : angelk

Bel article que tu as fait là angelk

Les programmes de réintroduction visant à rpotéger ces éspèces sont une bonnes choses. Moi je trouve ca bien de pouvoir permettre la survie de ces animaux en danger en les installant dans des lieux similaires à leur état naturel.

Je ne sais pas si les animaux soufrent de voir des milliers de personnes venir les observer au zoo mais ces actions permettent leur survie.

Merci.
Pour ma part je pense que les programmes de sauvegarde sont une bonne chose, mais que la communication sur leurs effets est minime, ce qui nuit indirectement aux efforts entrepris. Peu d'espèces parmi celles détenus dans les parcs animaliers sont relâchées en réalité. Il s'agit plus d'un musée vivant de la génétique qu'autre chose à mon avis. Des efforts sont réalisés pour prendre soin au mieux des espèces maintenues, mais qu'en est-il réellement de leur "libération conditionnelle" ? Je trouve que la survie des espèces en voie de disparition est une chose,mais que leur réintroduction est indispensable. Mais pour cela il faut agit sur des paramètres "intouchables" : l'industrialisation qui est à la source des pesticides qui tuent de nombreuses espèces, l'urbanisation qui fait disparaître les maigres chances de survie en milieu naturel qui restent encore. Plus le temps passe, plus j'ai le sentiment que lorsque nous contemplons la nature, ce sont les vestiges d'une civilisation passée que nous avons sous les yeux.

en même temps quand on entend comment les gens hurlent lorsqu'on réintroduit un animal dans son habitat d'origine... comme pour les loups dans certaine région française, ça doit refroidir les bonnes volontés :-(

Très bel article et bonne fête à tous les animaux. Puissent ils tous retrouver un jour la dignité et la liberté.
Je pense que les réintroductions dans le milieu naturel sont une bonne chose même si je crois que les chances d'y parvenir sont très minces.
Il ne faut se leurrer. Si un animal a quasiment disparu, c'est que la plupart du temps il a été chassé à outrance pour sa fourrure, son ivoire, son prix de vente vivant...
Comme on ne peut pas expliquer à un animal qu'il doit rester là ou on lui a recréer son habitat pour pouvoir le protéger cela semble difficile.
Pour les loups, ça pourrait marcher si les éleveurs faisaient comme avant à savoir vivre avec le troupeau dans les alpages et avoir plusieurs chiens pour le défendre.
Certains commencent a revenir vers ces anciennes traditions alors il y a un peu d'espoir.

Un soigneur m'a expliqué que le problème du "ratage" de la réintroduction des loups était essentiellement dû au manque de préparation du public au préalable, et surtout à l'incursion des médias, qui ont largement réveillé l'image de tueur sanguinaire associée aux loups. C'est cette même idée qui a ancré la peur dans l'esprit du public et les rend coupables avant même que l'on ait la moindre preuve aujourd'hui.

le droit des journalistes et leur volonté de faire du sensationnel est la cause de beaucoup de problèmes, malheurs et autres :-(