Les animaux employés comme remèdes
Chiens, chats, oiseaux, rongeurs pourraient selon les chercheurs remplacer les antidépresseurs et aider les kinésithérapeutes et les professeurs dans leur action thérapeutique.
D’après des chercheurs américains, posséder un chien serait idéal pour éviter les maladies cardio vasculaires. En effet, 64% des propriétaires de chiens, toute races confondues, pratiquent au moins 30 minutes par jour une activité avec leur chien (jogging, promenade, lancer de balle...). Le chien serait l'animal idéal pour pousser un maître casanier à faire de l'exercice. En Australie, des scientifiques ont prouvé que le chien serait aussi le remède contre l'obésité enfantine car la plupart des enfants aiment aller jouer avec le leur, ce qui leur permettrait de se dépenser. Un enfant sans chien serait donc moins actif.
Le docteur Kerstin Uvnäs Moberg, professeur de physiologie en Suède, affirme que le fait de posséder un animal développerait une production d'ocytocine. L'ocytocine est une hormone "d'attachement" qui favorise la sociabilité. Cette augmentation d'ocytocine pousserait les gens à augmenter la communication, ce qui en général se produit lors de promenades durant lesquelles les gens sont poussés à converser entre propriétaires d 'animaux.
Une étude italienne a démontré que des maisons de retraite possédant un chat présentent un pourcentage de dépression nerveuse plus faible. Le fait de voir un chat se lover dans un fauteuil et de le caresser suffirait à éliminer le stress. C'est comme si l'animal envoyait des ondes positives qui chasseraient la morosité et dépression.
Après une discussion avec le kinésithérapeute de l'hopital Saint-Nicolas, le fait d'avoir fait entré Dolly la cairn terrier que j'ai éduquée a permis une augmentation de la bonne humeur mais aussi une incitation à faire des mouvements de mains que les pensionnaires refusaient de faire en séance de kinésie sous prétexte que ces mouvements leur faisaient mal. En les faisant avec le chien, ils ne ressentent aucune douleur.
En Allemagne,120 chiens ont fait leur apparition dans des écoles maternelles et des lycées. La présence d'un chien dans une classe a augmenté la participation des élèves durant les cours et même délié la langue de certains qui restaient inactifs. Les progrès ont été remarqués par tous les professeurs. De même, les conflits entre élèves et professeurs ont cessé. En Allemagne, on attend la reconnaissance officielle de ce procédé par le système éducatif pour le mettre en pratique dans toutes les écoles.
Source : "Etude san Diego"